La météo des sentiments (8ème jour)
Bon ce matin, c'est grasse matinée. Mais moi et d'autres, on veut se lever à la même heure. Donc Charline, Sullivan, moi et d'autres , on est parti aux toilettes pour parler... Je suis un peu en colère mais il vrai que quand je suis calme, je suis perturbé donc je m'énerves et quand je suis énervé, je m'énerves.
Je disais donc que nous parlions. De tout et de rien, on rigolait. La forêt me faisait toujours son mélodieux appel. Mais ce n'était pas ça qui me perturbait le plus. Depuis quelques jours, Charline utilise la technique que je lui ai enseigner pour créer son monde imaginaire.
La douleur que j'ai à son égard et que je me voyais déjà comme son petit ami lui apprenant des choses et voilà que je suis... autre chose. Sullivan est au centre pendant que moi, je suis dans un ces cercles indéfinis.
Je me suis conditionné durant ces instants à être autre chose qu'un soupirant. Mais se le promettre et plus dure que le faire.
Je me suis donc mis à faire la vaisselle. En effet, il en restais et j'ai remarqué que la vaisselle était un très bon passe temps pour les personnes qui ont de l'énergie à mettre au service des autres.
Puis je vis Lano, qui faisait de la balançoire en regardant par terre, d'un air triste. Certes je ne sais pas contrôler mes émotions, mais aider les autres à les accepter, je sais faire.
Je partis donc vers lui, et nous avons mis un système de donnant/donnant. Il me disait son problème, je lui disais le mien. Et au début, ce fut dure de lui faire cracher le morceau, puis je vis petit à petit le problème. Je lus dans ces yeux, et j'ai vu l'impact que cela avait sur son moral. Je ne pouvais le laisser sans soutien.
Alors je lui ai dit, des choses. Je lu ai prêter main forte, je l'ai soutenu, j'ai essayé de le conseiller. Et j'ai bien fait car après, il repris des couleurs.
La matin ce fut lentement sous le levé de soleil. Et l'après midi perça l'horloge.
Nous dûmes rattrapés les ATDJ qui n'avait pas été fait. Il y avait dans ces jeux le mien. Et je m'apercevais que ce je voyais comme une création, manquait encore de finitions.
Le jeu que j'avais conçu avec Clémant et Flo se nommait le Handwich et était la fusion du Quidditch et du Handball. La particularité de ce sport était qu'il était rythmé par les lancers de balle. Disons que les joueurs ne pouvaient se déplacer que quand la balle était en mouvement, et donc ne pouvait pas bouger quand un joueur était en possession de la balle.
Mais la difficulté maximal était le système de point. En effet, pour marquer des points il fallait normalement lancer la balle dans ces cerceaux. Seulement, il aurait fallu trois cerceaux de diamètre différent dans chaque équipe. Vu que nous ne possédions pas de cerceaux, nous dûmes créer nos cages avec des chasubles.
En bonus, il se trouvait dans les deux équipes deux joueurs avec un pouvoir spécial : le butteur. Celui-ci, en marquant, mettait le double de point.
Puis, en vue de la véritable lenteur du jeu, nous dûmes enlevé la principale règle. Ce fut radicalement différent mais on n'y pouvait rien.
Ce choix fut critiqué durant le débat qui suivit. Mais il eut quand même un bon ratio positif au niveau de l'originalité.
Nous eûmes un petit temps libre, mais tout le monde le pris en même et je me trouvais soudain seul pour faire les taches. Charline était partie une nouvelle fois avec Sullivan... Je chauffe...
Puis, je me déplaçais pour continuer la vaisselle... Au toilettes je vis une nouvelle fois Charline et ce fut une nouvelle fois dure. Je me battais pour passer à autre chose et elle ne faisait rien...
Puis Osh vint nous dire que le temps du second ATDJ venait. Je pestiférais et jurais de ne pas avoir eu temps pour moi. Il me laissa cinq minutes. Sans perdre une seconde, je pris mon accordéon et partit dans la forêt, me découvrait une nouvelle fois de mon chapeau. Et je me mis à jouer. Là. Sur ce lit de feuilles mortes. Sur ce matelas dure. Sur ces plantes épineuses, repoussant mon âme en pénitence.
Le temps passa trop vite et je dus quitter mon si cours repos mais arriver au camp, j'appris qu'on possédais encore vingt minutes alors je courus récupérer mon instrument pour retourner à mon concert.
Et une nouvelle fois, je me découvrais, enlevais ces lunettes noires cachant l'adolescent abattu que j'étais. Et je mis à jouer.
J'ouvrais mon cœur à ces plantes, à ces branches, à ces arbres qui en échange m'ouvrait leurs oreilles. Cet échange mutuelle permettait ma douloureuse guérison. Et sur le seuil de "L'hymne à Charline" je me mis à pleuvoir des perles de pluie.
Je m'assis. Triste, et principalement seul. Me retournant, imaginant une parfaite apparition de ma lune. Mais non. Les toilettes restaient abandonnées. Cela me rendant d'autant plus abattu.
Je ne voulais qu'un chose. Un vœu. Il doit m'en rester un. S'il te plait, gentil génie. J'aime cette fille. Explique moi quoi être en ces heures sentimentales.
Mais celui-ci ne vint pas, il ne daigna pas me regarder. Et tout la nature semblait m'aspirer et m'attirer. Devenir peu à peu l'aimant que Charline était. Non. Je ne laisserai pas le contrôle à la bête. C'est moi qui aime. Et je ne veux pas blesser Charline.
Je sentis soudain qu'il y avait quelqu'un, mes yeux ne pouvaient la voir, cette personne, mais les oreilles de mon cœur entendaient battre le sien. Peu m'importais de pleurer, de rester coucher dans ce lit de mousse, les mains grattant cette terre. Si par deux fois, je dois trépasser, alors que je passe par le front.
Les larmes qui bloquaient ma vue disparurent et la lumière perça à nouveau mes pupilles. Je vis Loranis, à coté de moi, ce n'était pas Charline, mais j'avais chaud au cœur. Cela fait du bien de ce sentir vu, entendu, ou même aperçu. Cela prouve que vous n'êtes pas une ombre, un souvenir ou un être du passé.
Elle me demanda comment j'allais, si je m'étais fais du bien à jouer. Je lui répondit que ma douleur coulait sur les flots de ma mélodie. Mais qu'il en restait encore un peu. Puis je luis demandais si j'étais obligé de jouer au jeu qui suivait. Je me sentais comme... comme... vide.
Elle me répondit que non. Alors je me repositionnais et reprenais ma musique "L'hymne de Charline" résonnait comme une voie perdue dans la vallée. Mais je continuais à voguer sur mon fleuve de solitude. J'aime être seul à deux. C'est plus convivial. J'espère juste ne pas être trop expressif dans mes compositions.
Puis, je me sentis comme à nouveau... vivant. Je me sentais pas en pleine forme mais avec une force nouvelle. Elle n'était pas herculéenne mais assez puissante pour me tenir debout.
Je repartis donc en direction du campement. Ou je vis qu'il n'avait pas commencé le jeu. Il commencèrent à se poser des questions puis je leurs dis que j'arrivais.
La partie commençait et il s'agissait d'un jeu créer grâce à la fusion d'un football et d'un handball. Je me suis fait plaisir. Charline était dans l'équipe d'en face. Sullivan était avec moi. Pour moi, une véritable guerre commençait. Alors je me suis fait plaisir. Je ne jouais pas comme un pro mais je contrôlais quand même mes mouvements. A chaque fois que je marquais un but, je lançais un regard de défis à Charline, dont elle riait. Pour moi, il n'y avait rien de drôle.
La guerre fut à son maximum à l'inversement des terrains, quand mon équipe avait la partie foot et eu la partie hand. Osh me faisait la passe au pied jusqu'à leur terrain puis je faisais un grand saut pour smasher dans leur but.
Au bout d'un moment, la tristesse rasée, la rage commença à sortir et la bête pris le pouvoir durant quelques instants. A un moment, il m'avait fallu trois secondes pour marquer. Je ne voyais même plus mes coéquipiers. Je ne donnais d'importance qu'à la balle et son porteur. Quand je ne faisais rien, je disais à mes camarades de ne pas m'approcher si il ne voulait pas finir en pièce.
Se défouler et une bonne chose. Mais il faut comprendre qu'on peut se défouler avec un ballon et se défouler sur les autres. Jamais je ne me battrais volontairement d'un combat donc le seul but est de blesser. Le judo est fait pour canaliser cette énergie. Et trois mois sans ce sport me pèse réellement.
Le jeu fini, nous débâtâmes une nouvelle fois sur ce sport et nous pûmes définir ce que nous voulions donc en général pour le sport final, le sport impérial.
Depuis ma cascade de larme dans la forêt, j'arrive à voir Charline, maintenant j'arrive à lui parler. Il faut dire que l'amas de tristesse était plus gros qu'il n'y laissait paraître.
Ensuite il y eu le bilan de demi-camp. Durant ce temps opinions et avis ont volé à tir d'aile. Ces oiseaux étaient mon plaisir, entendre ce que pense les gens pour comprendre ce qui ce passe. Je me sentais comme libérer de pouvoir m'amuser avec Charline, d'être une nouvelle fois, celui qui fait son sourire.
Je me suis ouvert à mes camarades, après ce qu'il avait vu, il s'agissait d'une évidence. Mais pour moi, les retours furent assez important. Comme l'envoi d'une lettre d'excuse, et un retour d'entente.
Alors, je dois bien dire que sur le camp, Charline et moi étions au même niveau... Enfin sur la même longueur d'onde !
Puis à la fin de ce temps, nous partîmes chacun de nos cotés, jusqu'à ce que Pasguard défia Loranis de la faire tomber... Ce qui mena à un combat général, personnellement je fus surtout contre les filles. Elles voulaient absolument me voir tomber. Mais comme Sulli, je courais derrière Charline pour la voir rouler dans l'herbe.
Elle riait, elle riait, dans sourire, un scintillement, un rayon de miel, couleur vermeille, gout sucré, douceur de la journée et ma lune, reprenait à nouveau, possession de son royaume dans son palais à l'intérieur de mon cœur.
Après cela, nous partîmes manger et je parla beaucoup avec mes potes, en particulier avec Lano, avec qui j'avais déjà parlé le matin. Je lui ai parler de Charline et de moi, de ce que nus devenions, sans rien devenir.
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