La météo des sentiments (4ème jour)


4eme jour : Les nuages commencement à se parsemer dans mon ciel

Ce matin, la peur c'est semé en moi comme les graines donnant les grands arbres. Elle est apparu selon un effroi aussi logique que incompréhensible  : la peur du recommencement.

Je ne veux pas être, un être qui va mettre, la même enveloppe, qui va paraître unique, aux yeux des autres. Mais aux miens, elle sera le lien, qui me tient, me retient, d'aller et de courir, vers elle. Mon cœur, ma passion, ma joie, et ma tristesse quand elle n'est pas là.

Ce matin, nous partons pour le rallye patate. Sur la route, je chantais. Certes d'une voie effroyable, mais avec le cœur. Loussina était là. Elle et d'autres, chantaient avec moi. Rius nous faisait rire. Quelle vie dans cette marche.

Tandis que Charline est loin, mon cœur se glace. Le froid affronte ma chaleur et ma vie. Je ne céderai pas. Arrivé, nous avons départagés les groupes. Au début, tout le monde me voulait dans son groupe. Moi, qui aime ne pas être choisi, j'étais dans le malaise. Je voulais donc partir avec mes copains. Mais Charline, elle, qui m'appelait de sa douce voie comme si elle avait besoin de moi, comme si sa vie en dépendait. Pour moi, je n'avais pas le choix, on arrache pas le cœur d'un homme.

Je partis donc avec Charline vers de nouveaux amis. Plus précisément vers une maison. Et là, en compagnie de Charlote, nous demandâmes à la première maison ce qu'on pouvait gagner contre un abricot.

Après un peu d'attente, ils nous remmenaient.... Une épuisette ! Ce n'était pas un aliment, mais on se ventait de l'avoir. Charlote et Charline étaient avec moi. Charlote et moi, on charriait un peu Charline, mais ce sourire me disait qu'elle ne le prenait pas mal.

D'ailleurs, Charline et moi, nous n'arrêtions pas de nous chamailler, gentiment. Comme deux écureuils sur une branche se courant après.

Le temps de rentrer vint rapidement, et mon moment de plaisir avec mon aimée touchait à sa fin. De retour au groupe, nous commençâmes, sans déclarations de guerre, une bataille d'allumé/éteint. Là, durant le combat, Charline me demanda de la suivre car elle avait un truc à me dire.

Sur quelques marches, elle m'annonça que tout ce que disait les autres était faux. Elle ne m'aimait pas disait-elle. Elle m'a regardé et je n'ai pas su lire dans son regard si elle était sincère. Mais je priais de ne pas me trahir. Car dans cette histoire, je me suis encore trompé, il va falloir que je trouve une façon de me calmer....

Durant le repas, je n'avais pas faim. Charline m'avait coupé l'appétit. Et j'avais besoin de me faire un plan sans écrire dans mon carnet. Et ce fut dure, de briser cette habitude et cette facilité.

Le temps qui suivit fut pour moi, temps de débat. En effet, Laup et Olé avait proposé de lancer un débat sur le sexisme et la journée de la Femme. Moi, principalement concerné, je me lançais dans ce sujet en compagnie de Loussina, Lyacia, Pasguard, Rius et Djihan.

A un moment, Charline et Charlote revinrent et dans un regard, la complicité en Charline et moi s'embrassa à nouveau. Elle et moi, présent dans ce débat, mais également ailleurs. Nos esprits connectés, liés, communiquaient par le lien d'un langage que seuls nos entités pouvaient traduire.

A la fin de ce temps, je me suis dit que c'était à mon tour d'aller vers elle, alors je me suis assis à ces cotés. Mais sa phrase sonnait avec un tel écho dans ma tête qu'il était très peu supportable d'être à coté d'elle. Mais le son de sa voie, m'appelant et me demandant de rester. A ces paroles, je ne pouvais que plier. Mais ma position était difficilement supportable.

Enfin le temps de repartir arriva, et je partis, seul, loin de mon aimée, sur la route. Le chemin ne fut pas joyeux comme à l'allée mais plutôt déprimant. 

Arrivé au campement, je pris mon instrument et je partis, en haut de la colline. Je me découvrais de ce chapeau, que Charline et Charlote aiment tant, de ces lunettes noires cachant les yeux pleins de tristesse et de peine, et sans peur, j'appuyais sur ces touches qui furent pendant longtemps, mes pages.

Cette musique montait dans la vallée, tant de tristesse pour le petit garçon que je suis. Le son produit par mon accordéon, sonnait mineur, triste et dépourvu de joie. J'aurais aimé que Charline soit là. Quelle entende la détresse dans mes notes, quelle tende l'oreille à mon appel musical, et quelle y réponde en venant me voir dans ma prison de sentiments.

Je me sentais si seul. Et j'entend des gens qui promulgue mon son en le décrivant comme superbe. Je ne vois pas la beauté dans ma création. Seulement les sentiments qu'elle referme dans sa production.

Je redescendais, un peu plus heureux. Puis soudain , je vis Charline parlé avec Sulli. Et je failli péter un câble. La Charline qui avait conquit mon cœur, ne m'aimait pas et en plus, allait voir un autre garçon... Je ne tins le coup. Je repris mon accordéon, et repartis sur ces hauteurs.

Je fus rejoins par Djihan et Osh, deux personnes que je trouve supers. Ils ne sont peut-être pas conscient du bien qu'ils m'ont procuré en venant à coté de moi, regarder la montagne en écoutant l'harmonie, que je faisais de mes leçons. Ce n'était plus de la tristesse mais de la colère, presque de la haine.

Je l'aimais et elle disparaissait. Je ne peux entendre qu'elle devienne Milésa. Je ne peux entendre sa voie joyeuse avec un autre. Ou même penser qu'elle est amoureuse d'un autre. Je devais jouer ma colère et ma rage.

Mais le temps vint à manquer et je dus remettre ce chapeau, et ces lunettes. Qui cachait si bien les larmes qui étaient tombé de mes paupières et qui avait ensanglantés mon petit cœur. On ne rend pas ce cadeau. Surtout quand on l'a volé.


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