La météo des sentiments (2ème jour)

2ème jour : Le ciel est bleu

Je me lève sans encombre, je n'ai pas bien dormi. Tu pars, le ciel est bleu et ton cœur est heureux. Tout parait si bien. Les tâches ont été partagé, je suis de cuisine.

La matinée se passe d'une façon dont j'ai oublié le commencement. Le repas lui fut plus... corsé.

Sous le Soleil et sa chaleur, on ne fait que s'arroser. Alors moi, je continuais à travailler. Mais une étincelle d'eau suffit à mettre feu à mon océan de sérénité. J'étais tranquillement entrain de remplir une grosse casserole d'eau quand SPLASH ! Une gourde entière m'est vidé dessus.

Je me retourne et vois Charline avec celle-ci et là, commence la guerre la plus drôle de l'Histoire. Je commence à partir avec une gourde contre elle, je l'arrose, elle me mouille. Je suis obligé de retourner travailler.

A la fin de la préparation du déjeuner, je reprend mon arme, à la façon Splatoon. Et je me dirige vers celle qui va paye la plus gentille dette de l'Histoire... et SPLOSH. Elle se prend tout ma gourde dessus, puis encore une et ça durant de longues minutes, elles resteront dans ma mémoire pour le bonheur qu'elles m'auront procurer. J'aime cette Charline.

Après le bon repas à l'arrière gout mouillé. J'eus un temps libre où j'ai joué à la pétanque. Là avec Osh, et des potes, on tirait et visait la victoire à coup de boules, un peu comme Syndra dans League of Legend. Mais je devais parler en même temps avec Charline et je lui ai dit qu'elle pouvait pas me laisser tranquille un peu. Je n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle était toujours à mes cotés.

Alors là elle partit, elle alla s'assoir, et regarda dans le vide, perdu. Osh et Djihan me dirent qu'elle voulait me parler et que son état le montrait. Je vis en elle la tristesse, plus que dans les paroles des personnes qui le lui disait. Je pris ma bonté en main et lui tendit dans une poignée de gentillesse. Elle me la rendit dans un sourire.

Depuis, je rêve que ce sourire, se produise en pensant à moi, que je sois le déclencheur de son humeur, que de ma tristesse naisse la pluie chez elle, que de ma joie apparaisse le soleil dans son cœur.

Mais Osh dis d'un coup que Charline, de part son attitude proche de moi, me dévorait du regard et m'aimait en général. Et se ne fut pas de la joie pure qui germa en moi, mais de la terreur imagée par une grande armée de soldats à qui je devais faire face.

A la fin du jeu, Loranis apparue à ma vue et je lui demandai sans peur, un moment éloigné de la réalité pour que mon présent, se prépare à mon futur. Alors sans poser de questions, elle m'emmena dans les hauteurs de notre campement, dans le forêt, loin du regard d'autrui, qui à deux jours du commencement n'entendrait pas la logique de ma pensée.

A peine étais-je arrivé que je fondis en larme sous le poids de ma peur. Moi, Xerty Fire, la personne la plus laide, la plus incompréhensible, la personne la plus compliqué du à son cerveau, pourrait être aimer ? Cela me dépassais. Moi qui vis dans une autre dimension, dans une enveloppe encore inadaptée à mon environnement.

Moi qui depuis un éternité cherche la bonne, la parfaite, la clé à ma porte et à mon monde. Mais que je puisse l'avoir trouvé, j'étais terrorisé. Loranis avait beau dire que le moment d'être un humain étais peut-être arrivé. Que la vrai question n'étais pas ce qu'elle ressentait, mais ce que je ressentais.

Mais je ne voulais pas, au grand jamais, revivre mon camp de l'année passée. Mon hypersensibilité ne me trompera pas. Je dois définir mon ressenti, une activité des plus brève qui se conclu dans mon esprit par une simple phrase : J'aime Charline.

Revenu au monde réelle, je me sentais penaud. Je n'avais tenu que deux jour avant ma première crise et là, je revoyais une nouvelle fois mon soleil, celle qui me ferait l'orage de ma colère, celle qui ferait la pluie de ma tristesse, et celle qui pourra contrôler ce que je suis, d'une simple main.

Après être redescendu, nous nous somme aperçus qu'il s'était passé quelques désagréments. En effet, les autres avait cassé la barrière et dans le stress général, pour un nombre incalculable de problèmes j'eus un réaction que je n'avais pas eu depuis des années : sortir et jouer de l'accordéon.

Je le sortis de sa pochette et je montais sur la scène verdie par l'herbe. Là, face à mes camarades, je commençais à jouer. Leurs yeux impressionnés par le son, produit par l'instrument si peu connu qu'est le mien. Je jouais avec plaisir, un sentiment que je ne connaissais plus depuis longtemps.

Après, je laissais les autres le tester et je regardais Charline que ne daignait pas me regarder. Je m'excusais un peu à Laup de prendre de la place avec ma musique. Et au lieu de me critiquer, il me remercia de l'avoir sorti pour apaiser les esprits.

Le temps de manger arriva à grand pas et nous mangions dans la rigolade.

Mais la veillée arrivée, après le repas, Noni avait beau être drôle, je ne tenais pas. Je me battais pour voir si je ne devenais pas fou, que mes émotions ne prennent pas le dessus pour garder le contrôle sur mes actes.

Mais Laup, déjà à l'affut sur moi, vis le stress dans mes gestes et me proposa, une nouvelle fois de m'écarter. Je n'arrivais pas à accepter ce qui se passait. Je voulais être plus que moi-même, plus que moi, je voulais être plus. Je peux détruire des montagnes, éradiquer des armées, détruire des mondes mais maitriser une amourette de camp, m'est impossible.

Je ne craquerais pas. Je restais fort, du moins, j'espérais être fort. Certaines personnes ont du mal à voir la puissance du mental sur l'être. Moi, je la combats souvent, parce que je suis un être humain capable de chose que les gens n'arrive que très rarement à s'imaginer.

Enfin, dans la nuit, sous la voie lactée, nous retournâmes, avec Laup, au groupe. Il m'avait soutenu pour garder le contrôle. Mais cet exercice, n'est pas assez puissant. Il me faudrait plus qu'une main... il me faudra LA main... La main de Charline.

Puis, à la fin du Loup-Garou, nous partîmes dormir, et avant de plonger dans les vagues du sommeil, Flo et moi, nous nous étions émerveillé des étoiles et de leurs constellations. Un spectacle époustouflant... J'étais heureux de le partager avec Flo, mais j'aurais aimé que ce sois Charline à coté de moi.


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