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Maudit feu rouge !
Cette ville en est truffée, impossible de faire cent mètres sans être arrêté.
Comme si elle ne voulait pas de moi et me poussait à repartir dans ma campagne profonde.
Je n'aurais aucun regret à faire demi-tour dans d'autres circonstances, mais la situation ne me le permet pas.
Je dois vite rejoindre le comissariat. Ma famille compte sur moi, bien que n'importe lequel d'entre eux aurait pu faire l'effort de venir.
Je ne suis pourtant pas celui qui vit le plus près. Ni le parent le plus proche, bien que cette histoire me touche énormément.
C'est peut-être pour ça d'ailleurs. Peut-être m'ont-ils tous envoyé ici parce que je suis celui qui est le moins ravagé par le chagrin et la colère.
Un coup de klaxon retentit et me fait sortir de mes pensées.
Le feu devant moi est passé au vert et les véhicules derrière moi commencent à s'impatienter.
En regardant dans le rétroviseur, je fais un rapide geste d'excuse et redémarre.
Le GPS m'indique la route à suivre et il me faut encore une vingtaine de minutes avant d'arriver à destination... et dix pour trouver une place où se garer. Si ce n'était plus.
S'il y avait bien une chose que je détestais avec les grandes villes, c'était les places de parking inttrouvables.
Lorsque j'arrivais enfin à trouver une place, non loin de l'hôtel dans lequel j'avais réservé une chambre, je coupais le contact, pris mon sac, jeter sur la banquette arrière et soris sans oublier de vérouiller les portes.
Il était tard, mais la réception était encore allumée et une hôtesse se tenait derrière le comptoir de l'accueil, bien éveillée, et pianotait sur le clavier de l'ordinateur devant elle.
Lorsqu'elle réalisa sa présence, la récéptionniste se leva et le salua.
- En quoi puis-je vous aider monsieur ?
Sa mine fatiguée et son chignon légèrement défait indiquait qu'elle était en poste depuis plusieurs heures déjà.
- Bonsoir, répondis-je. J'ai réservé une chambre au nom de Chevalier.
Elle pianota à nouveau sur le clavier, en fixant l'écran.
- En effet, vous avez réservé pour dix jours, c'est bien ça ?
J'acquieçais et elle fouilla dans un tirroir avant de lui tendre une carte magnétique.
- Chambre 12, au premier étage. Vous avez besoin d'aide avec les bagages ?
- Ca ira, merci.
- Bien. L'acsenceur se trouve juste sur votre droite. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, un telephone relié directement à l'accueil se trouve dans votre chambre.
Je la remerciais d'un signe de tête et prit la direction de la chambre. J'insérais la carte dans le mécanisme permettant de déverouiller la porte avant de la glisser dans un boitier qui permettait de débloquer le système électrique, et donc, d'avoir la lumière, la télé et le téléphone.
La chambre était plutôt petite, mais c'était emplement suffisant pour lui seul. Le lit deux places occupait une bonne parti de l'espace et le petit meuble supportant la télé était placé contre le mur d'en face. Un simple combiné trônait avec une lampe sur l'une des deux table de chevet qui encadraient le lit. Une simple table carré occupait également un coin de la pièce avec ses deux chaises assorties. Un plateau avec une carafe et deux verres d'eau semblaient m'attendre.
Sans attendre, je posais mon sac sur le lit et en sorti un caleçon propre avant de me diriger vers la salle de bain. J'avais vraiment besoin de prendre une douche après cette longue route. Et de me coucher tôt. J'avais rendez-vous à dix heures demain matin et je ne connaissais strictement rien dans cette ville.
La salle d'eau est juste assez grande pour une personne. Entre le lavabo, la douche et les toilettes, il n'y avait de place pour rien d'autres que de se brosser les dans ou se coiffer. Le principe même d'une sall de bain.
Le bac de douche semblait plutôt propre, mais je pris quand même la peine de le rincer, ainsi que le bas du rideau que je décrochait de la tringle avant de retirer mes vêtements et de me glisser sous l'eau tiède.
C'était agréable et j'en vint à somnoler alors que je tenait encore le pomeau au dessus de ma tête. Je me savonnais en vitesse avec les produits fournis par l'établissement et sorti aussitôt après m'être rincé.
En retournant dans la chambre avec le vêtement propre, je me saisi de mon téléphone et envoyais un message à ma mère.
"Bien arrivé. Je te tiens au courant."
Je sorti ensuite le chargeur avant de le brancher pour la nuit non sans oublier d'activer le réveil.
Les draps sentaient le propre et le senssation du coton était agréable lorsque je me glissait entre eux. Il ne me fallu pas longtemps avant de fermer les yeux et sombrer dans un profond sommeil.
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