Chapitre 39
"Irène, c'est bien toi ? repris Edward à mi-voix. Qu'est-ce que tu fais ici ?
_ Hum... Je suis en mission, avoua la jeune fille en se relevant. Il faut que je trouve quelqu'un.
_ Tu es folle ? s'énerva Edward. Tu ne peux pas rester ici.
_ Ah oui, et pourquoi ?
_ Si quelqu'un découvre qui tu es, tu te feras renvoyer !
_ Et tu crois que c'est ça qui va me faire changer d'avis ? sourit Irène.
_ Ça salira ta réputation !
_ Parce que ma réputation est si importante, ironisa la jeune fille en croisant les bras. Bon, c'est pas que je m'ennuie, mais je dois te laisser, le devoir m'appelle."
Elle s'apprêtait à partir lorsque Edward l'attira contre lui, des éclairs dans les yeux.
"Tu es vraiment bornée ! Tu es dans un établissement de garçons. S'ils te découvrent, tu seras comme une brebis parmi une meute de loup, ils ne feront qu'une bouchée de toi.
_ Merci de t'inquiéter pour moi, s'adoucit sa cousine, mais ne t'en fais pas. Personne ne saura qui je suis. Et puis, j'ai de l'aide ici.
_ Ça reste à voir, soupira Edward. On m'a dit que tu étais invitée au belvédère des Cygnes.
_ Oui, demain à 16h...
_ C'est à 14h, coupa le garçon.
_ Mais, Cole a dit... Cole ! Je me disais bien qu'il y avait quelque chose de bizarre avec lui.
_ Cole Maurice ? Le fag de Redmond ? Le plus beau garçon du collège ?
_ Beau, beau, j'ai vu mieux, grimaça Irène. Merci pour cette information, tu m'aides beaucoup !"
Elle s'assura que personne ne les regardait et l'embrassa sur la joue, avant de tourner les talons et de sorti de la bibliothèque. Elle fut presque immédiatement accostée par Aloïs.
"Irène...
_ Je m'appelle Ian.
_ S'il te plaît, pardonne-moi...
_ Laisse-moi tranquille Aloïs.
_ Je te suivrai jusqu'à ce que tu daignes avoir une vraie discussion avec moi.
_ C'est une plaisanterie ? souffla Irène, les yeux ronds. Viens avec moi."
Elle le tira par le bras et entra dans une salle de classe vide. Elle verrouilla la porte et se retourna vers Aloïs, furieuse.
"Reprenons tout à zéro. Tu pars en me laissant toute seule au manoir, lorsque je te fais la remarque, tu me gifles, et maintenant, c'est de ma faute ? Tu es égoïste, soupira doucement Irène. Je me suis toujours inquiétée pour toi, mais ça n'a pas l'air d'être la même chose de ton côté.
_ Qu'est-ce que tu racontes Irène ? Tu dis n'importe quoi. Qu'est-ce qui t'arrive ?
_ Je suis lasse ! Je n'en peux plus de tout le temps penser à vous sans que vous ne vous préoccupiez de moi. Alors arrêtons tout.
_ Quoi ? fit Aloïs, paniqué.
_ Faisons une pause, reprit calmement Irène, les yeux fermés. Pendant tout le temps de cette mission, je ne veux plus avoir à traiter avec toi. Je ne veux plus que tu t'approches de moi, et je ne veux plus que tu ne me parles.
_ Mais...
_ Si tu brises une de ces règles, je romps nos fiançailles, finit Irène en rouvrant les yeux.
_ Tu ne peux pas faire ça ! cria Aloïs. Irène c'est tout simplement... Tu ne peux pas m'abandonner ! reprit-il avec colère.
_ C'est juste pour que je me calme Aloïs. Je ne veux pas que ça dégénère.
_ Tu mens ! cria Aloïs. A la fin de la mission, tu vas partir et me laisser ! Tu ne peux pas !"
Il attrapa sa fiancée, le poing serré.
"Vas-y, frappe-moi, fit Irène, un sourire triste sur les lèvres. C'est pour ça que je veux tout arrêter."
Aloïs recula, horrifié, et Irène profita de ce moment pour s'échapper de son emprise et sortir de la pièce. Elle se réfugia dans son dortoir, exténuée. Dire que je viens juste d'arriver. Il n'y a que moi pour me mettre dans des situations pareilles. La jeune fille soupira avant de se redresser. Il faut que je trouve Ciel ! La jeune fille sortit en trombes sous les yeux étonnés de Cole. Elle se dirigea vers la cour, un peu perdue. Ciel fait parti de quel dortoir déjà ? Elle percuta de plein fouet un professeur.
"Pardon monsieur ! s'écria-t-elle avant de le regarder. Sebastian ?
_ Je suis le professeur Michaelis, fit le démon en souriant.
_ Ah, je vois. Je suis Ian Allen. Je voudrais parler à Ciel Phantomhive.
_ Il est avec Macmillan, à la bibliothèque.
_ Encore ? souffla Irène, exaspérée. Je suis sortie de là-bas il y a une dizaine de minutes.
_ Eh bien, tu dois y repartir", lança Sebastian, amusé.
Irène grogna et fit demi-tour. Lorsqu'elle arriva enfin à la bibliothèque, elle attrapa Ciel sans ménagement et le tira dans un recoin vide.
"Alors Aloïs avait raison, tu es venue, murmura Ciel, décontenancé. Tu n'aurais pas dû.
_ C'est bon, je suis au courant, grommela sa cousine.
_ Qu'est-ce que tu lui as fait ?
_ A qui ?
_ Aloïs. Il est en train de pleurer dans le dortoir. Il a dit que tu as brisé vos fiançailles.
_ Quoi ? Je... Mais... Qu'est-ce qu'il raconte encore ? chuchota furieusement la jeune fille. Je ne lui ai jamais dit ça ! On fait juste... une pause.
_ Tu sais comment ça se finit pour les couples qui font une pause ? demanda Ciel, légèrement en colère. Il se passe quoi depuis que nous sommes partis Irène ? Tu es différente.
_ Ce n'est pas moi qui suis différente, c'est Aloïs.
_ Aloïs a toujours été ainsi, soupira Ciel, ce n'est pas nouveau. Il a toujours eu du mal à contrôler ses émotions. Tu étais juste trop aveugle pour le voir.
_ Quoi ?
_ Je crois..., commença Ciel.
_ Ciel ! cria Macmillan en arrivant vers eux. Oh, Ian, que fais-tu ici ?
_ Je... Je voulais juste faire la connaissance de Ciel, bredouilla Irène. Mais je dois y aller, j'ai... un ami à aller voir."
Irène prit la poudre d'escampette et se retrouva bientôt dans un couloir désert. Elle était épuisée par cette journée, et les mots de Ciel lui tournaient en boucle dans la tête. Qu'avait-il voulu dire avant que Macmillan n'arrive ? Irène réfléchissait encore lorsqu'une voix l'arrêta :
"Tu feras aussi ses rédactions, et n'oublie pas de lui préparer un dessert. Une tartelette à la framboise servie avec un sirop de fraises.
_ Mais je...
_ Il n'y a pas de "mais" qui tienne Harcourt ! Tu sais ce que tu risques si tu ne m'obéis pas.
_ Oui.
_ Alors au travail !"
Les voix s'éloignèrent, et Irène serra les poings, les yeux écarquillés. Elle avait reconnu la voix qui menaçait Harcourt. Il s'agissait de Cole.
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Moi : 8,06... 8,06... 8,06... 8,06...
Aloïs : Elle se sent bien ?
Ciel : Elle a dépassé les 8k de vues, et elle en revient toujours pas
Moi : 8,06... 8,06... 8,06...
Aloïs : C'est bon, je crois qu'on a compris
Moi : JE VOUS AIME !!! Vous êtes merveilleux et incroyables ! Les chapitres bonus arriveront à la fin de cet arc.
Ciel : Vous inquiétez pas, elle n'a pas oublié... Pour une fois
Moi : A la prochaine les ami(e)s !!!!
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