« Meurt. »

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Mon corps se redressa brusquement alors qu'un sanglot guttural racla ma gorge nouée. De lourdes larmes dévalaient mes joues.

Il faisait toujours nuit noire et les grillons se fondaient dans leurs stridulations bruyantes. Une fumée épaisse se noyait dans la profondeur du ciel noir, alors qu'elle s'échappait du bâton de tabac rougeoyant.

Un léger ricanement se mêla au brouhaha ambiant et j'observai Taehyung, appuyé contre la balustrade en bois, une cigarette roulée entre ses doigts. Il était torse nu, ses cheveux encore humides retombant sur ses yeux. Je laissai courir mon regard sur son dos gravé par l'encre, la faible luminosité m'empêchant d'en distinguer les reliefs et d'en déduire les motifs.

« - Qu'est-ce que tu fais là ?, questionnais-je d'une voix encore marquée par mes sanglots.

- Ça se voit pas ?, cingla-t-il, levant le rouleau de nicotine. »

Je ne répondis pas, conservant mon regard harponné à son être aussi parfait soit-il. D'un revers de manche, j'essuyai les larmes qui mouillaient mes joues.

« - J'ai fait un cauchemar. »

Sous la lueur chétive de sa cigarette, je crus voir son regard se tourner vers moi.

« - Et ? »

Il prit une longue bouffée de nicotine qu'il laissa mourir au gré du vent de cette nuit d'été.

« - J'ai peur Taehyung., fis-je d'une voix étranglée. »

Je ne savais pas pourquoi je lui disais ça.

Il ne répondit pas.

« - Taehyung ? »

Nouveau silence.

« - Tout ça, c'est seulement un cauchemar pas vrai ? »

Ma voix sembla faire écho dans le vide alors qu'une étincelle d'espoir brûlait dans mes yeux.

Son corps s'était tendu, mais il se corrigea instantanément, revêtant son éternelle nonchalance. Pendant quelques secondes il joua avec le rouleau de tabac.

« - Bien sûr., dit-il sérieusement. »

Mes yeux s'écarquillèrent.

« - Ce n'est qu'un simple cauchemar Jungkook., reprit-il. »

Il se tourna vers moi. Le bruyant chant des insectes semblait s'être tu, enfermant d'une bulle exaltante mon misérable être, Taehyung, sa nicotine roulée et son épaisse fumée.

« - Réveille-toi Jungkook. Rien de tout cela n'existe. Comment ça pourrait exister ? »

Un léger sourire se forma sur mon visage alors qu'il s'approchait de moi.

« - Regarde-toi, ça doit seulement être un de tes bad trips. »

J'étais capturé par sa prestance, par la chaleur que ses paroles procuraient à mon coeur.

Ce n'est qu'un cauchemar. Il a raison.

J'hochai lentement la tête à ses propos.

« - Les descentes sont un peu dures avec l'LSD, Jungkook. Tu le sais déjà. »

Il s'accroupit devant le rocking-chair, s'abaissant à ma hauteur.

« - J'ai cru que c'était réel tout ça... »

Ma voix était faible, lointaine, comme endormie. Il laissa échapper un petit soupir.

« - N'aie plus peur Jungkook. »

D'une douce poigne, il attrapa mon bras droit et fit glisser ses doigts jusqu'au creux de mon coude. Fronçant les sourcils, il claqua sa langue contre son palais.

« - Regarde toutes ces cicatrices... Tu ne sais pas le faire proprement ? »

Il afficha une moue contrariée.

La pulpe de ses doigts traçait de doux mouvements circulaires sur mon bras alors qu'il ancrait son regard dans le mien.

« - Pourtant ta peau est bien pâle Jungkook, on verrait presque à travers. »

Sa deuxième main grimpa jusqu'à mon visage, qu'il prit en coupe. Il tenait sa cigarette du bout des doigts, prenant soin de ne pas me toucher.

« - Aaaah, j'ai compris. T'es tellement en manque que tu trembles et que tu as du mal à piquer au bon endroit ? »

J'hochai de nouveau la tête, hypnotisé par sa voix enchanteresse et ses gestes tactiles.

Il soupira.

« - Tu feras attention la prochaine fois. Les cicatrices parlent pour toi Jungkook.

- Oui... »

Il me sourit.

Sa main quitta ma joue et il inspira une longue bouffée de tabac. Son regard ne quittait pas le mien, m'entrainant dans ses ténèbres profonds et effrayants. Son visage à la beauté vénéneuse s'effondra, effaçant l'éphémère présence de son sourire.

« - Dis Jungkook... »

Mon regard s'illumina. J'aimais réellement la tournure que prenait mon prénom quand il passait la barrière de ses lèvres, transformé par cette voix grave, transformé par ce léger accent loin d'être celui de la capitale.

Taehyung fit tourner le bâtonnet entre ses doigts habiles et bientôt écrasa lentement l'extrémité rougeoyante de la cigarette sur mon bras pâle, qui lui, resta d'une immobilité inquiétante.

Ses orbes sombres s'emplirent de haine et de dégoût, dévêtant Taehyung de son jeu d'acteur.

Mes yeux s'écarquillèrent alors que je ne quittai pas de mon regard larmoyant le visage sans expression de Taehyung.

Je me mordais la lèvre inférieure, empêchant un long cri de souffrance de s'échapper.

« - Cette douleur, elle te paraît pas... »

Il exerça une dernière pression avant de relever le mégot éteint, dévoilant une marque pourpre, boursouflant déjà.

« - Beaucoup trop réelle ? »

Une moue méprisante collée au visage, il se redressa lentement et envoya valser le mégot. Non sans un dernier regard haineux, il quitta le perron, laissant flotter derrière lui son odeur masculine.

Il s'était joué de moi.

Ecrasant d'une synchronisation parfaite avec ses gestes, tous mes espoirs, me renvoyant sans pitié toute la naïveté dont je faisais preuve.

Lentement, mon regard descendit vers mon bras tremblotant. La marque rouge demeurait, plus douloureuse que jamais. Les cendres grises s'étaient effacées sur mon bras, entourant la plaie où une cloque se formait déjà. Mon regard faisait l'aller-retour entre ma peau meurtrie et la porte qui avait claqué après le départ de Taehyung. Mes oreilles bourdonnaient.

Une sensation d'insécurité me prit aux tripes.

C'était vrai. Tout ce cauchemar n'était que réalité. Il s'était foutu de moi. Il avait joué avec moi. Il m'avait menti.

Je me recroquevillai dans le rocking-chair, et fermai les yeux.

Fais le vide Jungkook. Enferme-toi dans une bulle. Ne cède pas à la panique.

Ma poitrine se serra, comme à ce moment-là, tiraillant mes poumons, altérant ma respiration. Mais je savais que là, personne ne pourrait m'aider.

Respire, calme-toi. Ne refait pas de crise Jungkook.

Je me haïssais d'être aussi candide, aussi faible, aussi manipulable, aussi influençable, aussi prévisible. Comment il avait su ? Comment il avait deviné ? Mes cicatrices ? Personne ne sait d'où elles viennent, elles sont presque invisibles...

J'enfouis mes mains dans mes cheveux et laissai échapper un cri inaudible.

J'ai peur, j'ai peur, maman, j'ai peur. Je veux mourir. J'ai peur.

La nature reprenant ses droits perça la frêle bulle autour de moi, amplifiant le vacarme des insectes, lacérant ma peau de coup de vent, brûlant ma rétine de la profondeur de la nuit, soufflant sur la brûlure circulaire.

C'était une torture. Je vivais un supplice.

Je sentis à peine la main se poser sur mon épaule alors que je me balançais d'avant en arrière aux allures d'un fou. Un corps masculin me colla contre sa poitrine, bloquant mes mouvements.

« - Shhhh... Arrête de crier. Calme-toi. »

Je crie ?

« - Jungkook, reprends-toi.»

Petit à petit je me calmais et fondais en sanglots dans les bras de l'homme.

« - Shhh... Je sais que c'est dur mon petit. »

Je serrai entre mes doigts le vêtement de ce que j'avais déduit comme étant celui de ChinHo.

« - C'est bon, vous pouvez retourner dormir, je m'occupe de lui. »

C'était sous ces paroles que je relevais la tête et jetai un coup d'oeil par-dessus l'épaule de ChinHo. Les trois quart du clan se tenaient devant nous, arme au poing, en pyjama ou encore presque nu. Ils étaient tous essoufflés, ayant dû courir. Ils me regardaient comme on regardait une bête de foire, avec fascination, peur et pitié. Ils quittèrent la terrasse et me laissèrent seul, dans les bras de ChinHo.

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« - Jimin t'apprendra à manier l'arme blanche. Je ne pense pas que tu sois encore prêt à quitter la ferme pour t'entraîner au tir. »

Namjoon se tenait à son bureau et me fixait de son regard perçant.

J'acquiesçai.

« - Hum... Concernant cette nuit, je-

- Ça ne se reproduira plus., le coupais-je. »

Namjoon fut surpris.

« - Non, ce n'est pas ce que je voulais te dire. On fait tous des cauchemars, ce n'est pas grave. Juste, Mina a des somnifères dans sa chambre, tu pourras lui demander si... ça s'arrange pas. »

J'acquiesçais de nouveau et remerciai Namjoon avant qu'il ne m'autorise à quitter son bureau, m'informant que Jimin viendrait me chercher dans ma chambre.

Après ma crise, ChinHo m'avait ramené dans cette pièce ne puant que mon incapacité à plonger dans un sommeil réparateur. Je n'avais pas refermé les yeux.

Je sortis du bureau et examinai le couloir. Depuis ce matin, j'essayais de ne croiser personne, honteux de la nuit précédente où mes cris les avaient tous réveillés. Le corridor étant désert, je le longeai silencieusement, rejoignant ma chambre. L'homme au visage poupin m'attendait déjà, assis au bord de mon lit. Lorsque j'entrai dans la pièce, il se leva soudainement, et m'adressa un léger sourire.

« - Salut, moi c'est Jimin. »

J'attrapai mollement sa main tendue et lui adressai un sourire timide.

C'était un bel homme lui aussi. C'était celui qui avait suivi Taehyung lorsqu'il avait quitté la réunion concernant mon arrivée. Je ne trouvais pas l'interêt de me présenter à mon tour et donc lui adressai seulement un petit coup de tête en lâchant sa main. Un petit silence régna, plus gênant qu'autre chose, puis il haussa les sourcils en tendant sa main vers la porte.

« - On descend ? »

J'acquiesçai d'un petit rire nerveux et le suivait jusqu'à l'extérieur. Le soleil m'agressa instantanément et je portai ma main jusqu'à mes yeux.

« - J'ai déjà préparé le matos, on va juste là-bas à l'ombre., dit-il en désignant de son doigt rondouillet un petit espace d'herbe.

- Ok. »

Arrivés à l'endroit convoité, une panoplie d'arme blanche était étalée au sol. Leur lame aiguisée reflétait le soleil.

« - Prends celle que tu veux., fit mon vis-à-vis en retirant sa chemise, dévoilant un corps qu'on pouvait déjà deviner comme musclé. »

Je laissai retomber mon regard sur les armes et hésitant, choisis une machette où un reste de sang séché ornait la mitre. C'était la seule ayant une portée assez grande.

Quand il vit mon choix un léger sourire orna ses lèvres.

« - Bon, mets-toi en position de combat. »

Timidement je brandissais l'arme devant moi et tendais mon deuxième bras devant moi.

Je vis à son visage qu'il s'empêchait de rire.

« - Hey, te moque pas !

- Je ne me moque pas !, assura-t-il en levant ses deux bras en l'air.

- Tu te moques.

- Ok, peut-être. Bon, faut qu'on revoie la position de départ. Déjà, fléchis tes jambes. »

Je baissai mes fesses et repliai légèrement mes genoux.

« - Bien. T'es droitier ou gaucher ?

- Droitier

- Qu'est-ce que tu me fous à la tenir de ta main gauche alors ? »

Sous le regard amusé de Jimin j'échangeai l'arme de main.

« - Attends. Fais-moi voir tes biceps et triceps ? »

Hésitant, je reposai l'arme à mes pieds et levai mes bras pour contracter mes pauvres muscles dans une position stupide. Cette fois-ci, il ne rit pas, hochant seulement la tête.

« - Okay, bon, tu vas la tenir à deux mains, c'est pas du steak haché que tu découpes mais bien un corps humain donc faut que t'aies un minimum de force. »

Un violent frisson longea mon échine et ma main serra le manche de l'arme à m'en faire blanchir les jointures. Jimin me lança un regard intrigué avant de réaliser la portée de ses propos.

« - Excuse-moi.

- Ça va. »

Il se racla la gorge, gêné, puis se baissa et ramassa une machette à son tour.

« - Bon, on commence par le mouvement le plus facile. L'attaque frontale. »

Il exerça le mouvement en donnant un grand coup de couteau devant lui puis en tirant vers son corps. Décomposant le geste il m'expliqua :

« - D'abord, tu donnes le coup dans la tête, et ensuite, tu tires vers toi pour retirer le couteau. Ils meurent que si tu leur défonces le crâne, sinon ça sert à rien de toucher les autres parties de leur corps. A ton tour. »

J'exerçai le mouvement avec des gestes amples et secs.

« - C'est bien, c'est ça. Essaye d'être plus brutal quand tu enlèves la machette. Si ils sont plusieurs et qu'elle est coincée, t'es mal. »

Je répétais mes gestes en étant beaucoup plus agressif.

« - C'est ça ! Fais-en une série de dix et après on passe à un autre. »

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« -T'apprends vite.

- Ou t'es un bon prof. »

Jimin me sourit et s'assit à mes côtés.

« - Aaah... J'ai mal partout., geins-je.

- Oublie pas de t'étirer parce qu'on reprend tout ça demain.

- Demain ?

- Demain. »

Dans un long soupir je me laissai tomber sur le dos, bientôt suivit par Jimin. Le soleil atteignait son zénith à cette heure de la journée, offrant bientôt une couleur caramélisée à ma peau trop pâle.

« - T'as du mal avec tout ça, hein ? »

Sa douce voix retentit après quelques minutes de silence et il tourna la tête vers moi. Je gardais mon regard fixé sur le ciel aux rayons brûlants.

« - Tu peux m'expliquer comment tout ça est arrivé ?, demandais-je, évitant sa question rhétorique et brisant le conseil de ChinHo. »

Il ricana.

« - Je pensais que tu me le demanderais jamais. »

Je tournai à mon tour la tête vers lui. Il prit une grande inspiration.

« - Y'a pas de patient zéro, fin on le connaît pas., commença-t-il. C'est arrivé comme ça, il y'a deux mois et 20 jours, la panique. Y'a eu un message de la présidente qui disait à tous le monde de s'enfermer chez soi de ne pas sortir parce que y'avait un virus contagieux qui se baladait ou une connerie dans le genre. Chose que personne n'a respecté. »

Il eut un petit rire cynique et quitta mon regard attentif pour à son tour se faire éblouir par les rayons du soleil.

« - Puis y'a eu des cas qui se sont rapportés, des cas super violents où un mec s'était fait tabasser en sortant de chez lui. Il s'était pas fait tabassé, il s'était fait bouffer., il passa sa main dans ses cheveux. Les hommes politiques et hommes d'affaires ont tous été évacués par hélico pendant qu'ils nous laissaient dans la panique. Je sais même pas où ils sont allés. Et là encore, pleins d'autres cas et hop, ce n'était plus qu'une question de survie. »

Il laissa planer encore quelques instants ses derniers mots avant de reprendre :

« - Toute la population s'est ruée dans les supermarchés pour faire des provisions, ou encore dans les commissariats pour voler des armes, c'était le bordel complet, certains sont même morts écrasés sous la foule. Les trois quarts des gens ont pris leurs caisses et ont voulu se barrer de là. Encore une fois, un bordel monstre. Ils se sont fait attaquer par des rôdeurs et c'était fini. »

Je ne répondis pas.

« C'était fini. »

D'un élan d'espoir je posai la question qui me brûlait les lèvres.

« - Est-ce que le quartier de Sinchon a été touché ? »

Il laissa retomber sa tête sur le côté, replongeant son regard perçant dans le mien.

- Le monde entier a été touché Jungkook. »

Je déglutis difficilement. Jimin ouvrit la bouche, puis se ravisa. Il se releva puis me tendit la main.

« - On devrait aller manger. »

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L'après-midi avait été longue. J'étais parti m'enfermer dans ma chambre, n'ayant rien d'autre à faire. Jimin, Taehyung et quelques autres membres étaient partis explorer les alentours, cherchant des vivres et de l'essence. Ils ne devaient pas tarder à revenir.

Je me désempêtrais des draps blancs et traînai des pieds jusqu'à la fenêtre de ma chambre. Mon épaule que le tissu trop large avait dénudée, se posa contre la vitre froide et le décor de la soirée d'été s'anima sous mon regard vide. Un vieux Ranger sale s'engagea dans l'allée poussiéreuse de la ferme. Une jeune femme trottina jusqu'au portail et l'ouvrit, laissant le passage aux arrivants. Pris d'une soudaine pulsion je quittai ma chambre et dévalai les escaliers pour rejoindre le véhicule qui laissait maintenant surgir les silhouettes des quelques éclaireurs.

Namjoon, suivi comme son ombre par l'homme aux cheveux gris, s'engagea jusqu'à la voiture.

« - Alors ? »

Jimin arriva le premier.

« - C'est mort pour le supermarché de la zone 13, doit bien y avoir une centaine de rôdeurs bloqués dedans. »

Namjoon soupira.

« - Je vois, aucun de vous n'est blessé, tout s'est bien passé ? »

Surgit bientôt Taehyung, Mei et deux autres femmes.

« - La routine., fit Taehyung d'une voix rauque. »

Son visage était peint d'hémoglobine ainsi que ses vêtements, de même pour Mei.

Namjoon hocha la tête, sa mine soucieuse s'effaçant. Taehyung passa sa main dans ses cheveux, découvrant son front tâché lui aussi puis, Jimin s'avança vers moi et m'adressa un petit sourire.

« - Ça va ?

- Oui. »

Son sourire s'agrandit et il glissa sa main sur le haut de mon crâne dans un geste affectueux. Mais son mouvement fraternel s'était dissimulé sous le regard épineux de Taehyung qui a son tour passa à mes côtés, prenant soin de ralentir quelques secondes et de laisser traîner sa main sur mon bras meurtri.

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Bientôt les 1K de vues, merci beaucoup pounaise <3

° J'ai publié une nouvelle fic' (du TAEKOOK aussi sorry~ ) « Medusa », c'est une fic' que je qualifierais de plus... poétique que celle-ci (bon, c'est pas bien compliqué de faire dans le plus poétique que ça). Elle sera normalement plutôt courte et légère. J'aimerais beaucoup avoir quelques-un de vos retours pour savoir si ça vaut le coup que je la continue ou pas !

Merci <3 °