Je ne peux pas dire que le départ fût simple cependant je réussis à partir car j'avais l'intuition au fond de moi qu'un jour pas si lointain que ça, nous nous rêverions et même que je reverais toute ma famille au grand complet.

Nous reprenions le même portail et bientôt nous fumes rentrés chez nous. Je pleurais encore un petit peu et Thomas me prit tendrement dans ces bras, ce dont je ne mis attendait absolument pas !

Max était au courant et seul Evan ne le savait pas et ne devait pas le savoir dans l'immédiat.

Lorsque que nous fumes rentrés dans la demeure, Evan m'y attendait déjà et il me sauta au cou et m'embrassa, je ne vais pas détailler ce bisou mais disons qu'il était plutôt intense.

Il questionna Thomas sur les larmes que j'avais encore sur mon visage et celui-ci répondit que j'étais un peu nostalgique car j'avais repensé à de vieux souvenir datant de ma vie antérieur.

Max lui nous regardait amusé car il savait tout à propos de notre mensonge.

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Une semaine plus tard

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Durant toute la semaine je n'avais pratiquement rien fais car j'étais fatiguée et que les souvenirs de mes deux cousines restaient toujours encré dans ma tête.

Je ne sortais presque plus de salle multimédia tant je regardais des films ou des séries.

Je n'avais presque pas reparlé à Thomas mais quelques fois seulement à Max. quand à Evan, nous parlions beaucoup et de temps en temps il venait regarder des films ou séries avec moi et faisait semblant de s'y intéresser.

Nous étions officiellement en couple et nous vivions notre petite vie tranquille en prenant tout notre temps car de toute façon nous l'avions

J'avais repris du poids et puis pas qu'un peu car je grignotais devant la télé ce qui n'arrangeait rien à la masse de cochonnerie que j'ingurgitais. J'avais un petit ventre rond qui pontait le bout de son nez, pas un ventre de femme enceinte mais simplement un ventre légèrement bombé de graisse. Mes fesses aussi étaient plus rembourrées ce qui faisait bien rire Evan qui n'arrêtait pas de me taquiner sur ce petit relâchement de ma vie.

Je me laissais totalement aller et je pourrais même presque dire que je partais en dépression mais je n'avais pas la force de le dire et encore moins de l'assumer.

Mon sourire se faisait de plus en plus rare et je pense que tout le monde l'avait remarqué ce qui les inquiété tous différemment.

Cependant aujourd'hui, j'étais réellement de bonne et je prenais un malin plaisir à le montrer à tout le monde sachant qu'ils étaient surpris de cet élan de bonheur en moi.

J'avais le sourire et les yeux qui pétillaient d'ailleurs je me repris même en main et je partis faire cinq bonne heures de sport dans la salle seulement j'étais réellement fatiguée après ça mais je savais que mon corps en avait eu besoin.

Après une bonne douche, je décidai d'aller m'aérer le cerveau mais je ne retournais jamais à l'endroit de mon accident.

Le ciel ne changea jamais ce qui rendait à chacune des journées une routine habituelle qui ne pouvait pas s'arrêter.

Une impression d'une vie immortelle, ni soleil, ni réel vent, ni pluie, ni neige. Chaque jour ressemblait aux précédents sans exception à ce niveau.

Les mêmes fleurs étaient toujours présentes et ne semblaient pas faner.

Le seul changement se produit quand la nuit tombe ce qui fait bien voir que tout est réel et non irréel.

Cette vie est celle que j'ai toujours voulu avoir mais que je ne pensais qu'en rêve.

Le silence, la nature, la tranquillité environnante sont les trois éléments que je voyais pour une vie parfaite et sans défauts.

Maintenant en plus, j'ai l'Amour même si je sais qu'il ne sera pas éternel, j'en profite chaque jour au mieux.

J'ai pu faire mes adieux à deux membres de ma famille ce qui m'a allégé le cœur et l'esprit par la même occasion seulement juste après la dépression c'était emparé de moi et ce n'est que maintenant que je veux bien l'admettre. Mes journées avaient toutes été les mêmes et une certaine routine s'était installée mais aujourd'hui par je ne sais quel miracle, je me sens mieux et surtout je me sens revivre pleinement de secondes en secondes.

L'air me reprocure une énergie que je croyais envoler mais maintenant je l'a sens bien présente en moi.

J'ai envie de faire des choses, j'ai envie d'être utile. Je veux représenter quelque chose dans leurs vies.

Je me décide à rentrer à l'intérieur après deux bonnes heures de respiration et d'aération.

Mais alors que je rentre, j'entends des cris en provenance de l'entrée de la demeure.

-ELLE N'AURAIT PAS DU T'AIMER EVAN, TU N'ES QU'UNE POURRITURE ESPECE DE SALE BATARD !!!

Sans voir un visage, je pouvais d'ores et déjà mettre un nom sur cette voix : Stefan, le père des garçons.

Je déteste cette personne, je ne peux même pas le qualifier de père vu ce qu'il fait subir à ses enfants.

La rage monte en moi et alors que personne ne savais encore que j'étais ici mais maintenant que mes émotions étaient trop fortes Thomas perçu ma présence.

« Reste où tu es Sorena. »

Et comme si il croyait que j'allais lui obéir ?!

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Alors? Bon je sais la fin n'est pas très bien mais promis, je me rattrape dans le prochain chapitre!!!

LCSkull

15/11/2016