Chapitre 15
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Point de vue Sorena
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Je n'en revenais toujours pas de ce que Thomas m'avais dit et je dois dire que ça m'avait légèrement remonté le moral.
J'avais laissé ma porte ouverte et je vis Max juste devant, il me regarda d'un air interrogateur et je lui fis signe qu'il pouvait entrer.
Je m'étais vraiment beaucoup plus rapproché des deux garçons et je commençai seulement à apprendre à connaître Evan. Certes je commençais à m'attacher à ce dernier mais je ne pourrais lui faire confiance après tout ce qu'il m'a fait.
-Qu'es ce qui se passe Sorena ? demanda Max
-Thomas est revenu et il m'a ramené un carton rempli de mes affaires et ce carton vient de mes cousines car ce sont elles qui l'ont appelé.
-Je suis désolé.
-Désolé de quoi ?
-Désolé que tu sois enfermé ici et que tu ais dû quitter toute ta vie pour venir vivre ici et contre ton gré en plus.
-Tu n'as pas à être désolé, tout ceci est de ma faute, si je n'avais pas appelé ton frère, rien de tout cela ne me serrait arriver. Et puis, maintenant je me sens bien ici presque mieux que chez moi. Je me suis attachée à vous enfin surtout à toi et Thomas mais maintenant, j'ai appris à vivre avec vous et je pourrais presque dire que vous êtes ma deuxième famille. Vous êtes presque comme des frères pour moi maintenant.
Il avait les larmes aux yeux, je ne comprenais pas pourquoi, ce que j'avais dit n'est pourtant que sincère.
-Merci. On ne m'a jamais rien dit d'aussi gentil.
-Comment ça ?
-Je n'ai jamais eu d'amis seulement des frères et malgré que je m'entende plutôt bien avec Thomas nous ne pouvons pas dire que nous nous disons des « je t'aime » très souvent alors ce que tu as, ça me touche.
« Moi aussi ça me touche Sorena »
Je ne pensais pas que leur vie était si... si difficile, c'est vrai que ici, ils sont coupés du monde donc aucune possibilités d'amitié mais ce qui m'étonne le plus c'est que je remarque seulement maintenant qu'ils sont tous les trois en manques d'affection. Je me demande si leur parents leur ont déjà dit des choses de ce genre.
-Mais tes parents ne vous dites jamais ça ? décidais-je à demander.
-Notre mère est morte et nous ne l'avons jamais connu. Notre père quant à lui ne s'occupe pas vraiment de nous, avant nous vivons avec lui et déjà à ce moment il ne passait pas de temps avec nous. Mais quand on a eu l'âge d'aller dans votre monde, il nous a donné cette maison puis nous as ordonné de lancer cette légende et depuis nous ne le voyons presque pas. Les seules personnes qui viennent ici sont des filles, qui comme toi nous ont appelés et que l'on a décidé d'emmener. Tu es la première à rester aussi longtemps et la première personne aussi à nous procurer tous cette bonne humeur et pour ça nous te remercions énormément.
-Je ne pensais pas que votre vie ressemblait à ça. Mais votre père est pourtant le diable, et je pensais qu'il vous enseignerait des choses de diable, si tu vois ce que je veux dire.
-Non, il ne nous a jamais enseigné ces choses-là, notre destin était écris et nous ne devions pas devenir son successeur mais seulement des garçons qui enlèverait des filles.
Ces paroles m'intriguait légèrement, je ne pensais pas que leur vie était comme ça et je n'en revenais toujours pas.
-Dis, je peux te poser une question, repris-je
-Oui tout ce que tu veux.
-Je suis ici depuis combien de temps ?
-Un mois.
Un mois que j'étais ici !! Non, sérieusement tous passer trop vite et je commençais à vraiment me sentir chez moi.
Sans dire un seul mot, Max partit les larmes aux yeux, je crois que mes paroles l'avait touché et que le fait de repenser à sa vie aussi.
J'étais vraiment impatiente, j'avais tellement hâte de revoir mes cousines même si je me doutais que ce ne serait pas long.
Je crois qu'il était tard et sans en informer personne je décidai de me rendre dans le jardin, je n'étais pas sortie une seule fois dehors depuis que j'étais ici et je commençais à réellement manquer d'air au plus haut point.
Je m'attendais un jardin "normal" mais non, tout ici est différent, il fallait que je m'y fasse rien dans ce monde n'était réellement normal, surtout anormal pour moi en réalité.
La différence qui me marqua directement fût que le ciel était totalement différent de chez moi, on pouvait deviner qu'il faisait nuit mais tout était vraiment différent.
Le ciel n'était pas noir mais violet et des filaments roses remplacer les étoiles, ce qui procurer un effet apaisant et magique. Le "soleil" était quand à lui remplacé par une sorte de lune d'un bleu azur qui contrastait avec le reste du décor.
J'étais totalement absorbée par ma contemplation du ciel et je restais en admiration devant cette beauté si différente de chez moi.
Je décidai de baisser les yeux pour ne plus regarder le ciel mais le jardin en lui-même. Il était tout aussi somptueux, des centaines de fleurs y étaient plantées et quelques dizaines définissent le terrain.
En regardant de plus près, je m'aperçus que les fleurs étaient aussi différente de mon monde et que celle-ci étaient plus colorées en faisant presque oublier que des meurtres, tous fais par le plus âgé et le plus musclé, ont eu lieu.
J'avais réellement l'impression d'être dans un monde féerique car tout y ressemblé.
Mais alors que j'étais en train de m'imprégner de cette image, je remarquai quelque chose qui me changé bien de mon quotidien, le silence, oui, tout était extrêmement calme et c'était presque inquiétant. Aucun son d'oiseau ne parvenait à mes oreilles. Mais ici rien n'était comme à mon habitude, alors je n'étais pas vraiment étonnée.
Je pris place sur un hamac installé dans un coin isolé du jardin et ressentis enfin l'odeur de l'air pur et des fleurs.
Je crois que c'est bien la première fois que je peux sentir et remplir mes poumons d'un air non pollué, d'un air pur.
Mes yeux s'étant accoutumé à la luminosité, je pus distinguer des arbres fruitiers mais je n'en étais guère sûre.
J'aimais vraiment cette endroit malgré mon emprisonnement je ne pouvais cesser de penser que c'est la plus belle chose qui a pu m'arriver dans ma vie. Je sais que malgré cette malédiction, j'ai pu découvrir un monde dont je ne soupçonnais pas l'existence, et ce monde est splendide, tout est différent et tout m'apaise. J'ai fait aussi des rencontres incroyables et je m'attache à ces trois hommes bruns et musclés qui se ressemblent beaucoup mais malgré leurs ressemblances physiques, leurs personnalités sont totalement différentes.
Max, me fais sentir en confiance et il est souvent là pour moi.
Thomas, lui il me protège et je lui fais une confiance presque aveugle.
Evan, je ne sais pas ce que je dois penser de lui, il m'a fait du mal mais maintenant il est vraiment très gentil mais je ne peux pas oublier du jour au lendemain ce qu'il m'a fait.
Mes paupières commençaient à se fermer, il fallait que je rentre quand j'entendis un bruit loin d'être rassurant. Je me retournai et vit une créature horrible, enfin je dirai plutôt un monstre! Avec cette pénombre je ne distinguais presque rien, pourtant je pouvais affirmer qu'il avait des griffes tranchantes.
Il s'approcha de moi à une vitesse fulgurante, je n'eus pas le temps de réagir qu'il me fit une entaille profonde dans mon bras et je hurlai de douleur le faisant fuir.
Le sang sortait de cette plaie à une vitesse inimaginable, j'avais l'impression de me vider de tout mon sang en un instant.
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J'adore cette fin de chapitre!!!
Enfin bref, à partir d'aujourd'hui, je vais faire des chapitres plus long (comme celui-ci) et je continuerai de poster tous les 3-4 jours si je peux
eGA
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