CHAPITRE N°8 :

Je vois le guerrier au sol, il ne se relève pas, mais que lui arrive-t-il, je ne comprends pas pourquoi il ne se relève pas.

Je m'accroupis, je suis à côté de lui, je vérifie qu'il respire encore et oui, car son torse se soulève, je vérifie plus précisément les parties de son corps pour repérer une blessure, mais rien, je ne trouve rien.

Je ferme quelques instants les yeux pour me concentrer, me remémorer les actions qu'il a fait lorsqu'il m'a attaqué pour savoir s'il n'aurait pas d'hémorragie interne, mais dans tout le combat, je ne l'ai pas touché.

Puis je rouvre mes yeux, je vois une boule sombre, très sombre, elle se dirige vers moi, elle flotte dans les airs à une allure très lente.

Je la regarde, elle flotte au-dessus de mon épaule, mais qu'est-ce que c'est ?

Je prends ma main puis essaye de frapper cette boule flottante, mais elle l'évita d'une facilité. J'essaye de recommencer pour la chasser de moi, mais à chaque essai, elle réussit à chaque fois à éviter mon coup.

- Mais qu'est-ce que c'est ? Dis-je à haute voix.

- Bonjour jeune magicien, je suis Orpheus le demi-frère de Zephyra. Je ne suis pas là pour te faire du mal, mais pour t'aider.

- Bonjour Orpheus, pourquoi je te ferai confiance : tu es le demi-frère de la Sorcière du Chaos ?

- Tu as raison, mais Zephyra n'est pas ce que tout le monde pense. Tout le monde pense que ma demi-sœur a créé cette malédiction, mais en réalité, ce n'est pas vrai.

- Pardon ! Elle n'a pas créé cette malédiction, mais cette histoire que ma mère m'a racontée avec les deux guerriers, c'est faux alors ?

- Non malheureusement, la moitié de l'histoire est vraie, mais ce n'est qu'une petite partie de l'iceberg en réalité.

- Alors explique-moi ?

- Très bien, jeune magicien, ma demi-sœur a voulu protéger tous les mondes contre la destruction par les ténèbres. Elle aussi était magicienne très puissante plus que moi ou tout autre magicien, malheureusement les ténèbres l'ont consumée de l'intérieur et l'ont transformée en cette Sorcière du Chaos.

- Mais alors, c'est ta demi-sœur qui subit cette malédiction.

- Tu as tout compris, jeune magicien. C'est pour cela que je vais t'aider à sauver ton guerrier, vous faire sortir d'ici, mais en contrepartie, tu devras me renvoyer l'ascenseur.

- Et que veux-tu en échange ?

- Je souhaite que tu protèges ma demi-sœur, quoi qu'il t'en coûtera.

- Mais tout le monde souhaite sa destruction à ta demi-sœur, comment je vais faire ?

- Peut-être, mais toi, tu souhaites quoi depuis le début ?

- À vrai dire, personne n'a demandé mon avis, mais quand j'ai vu Zephyra, j'ai ressenti quelque chose au fond de moi, comme si nous étions de la même espèce.

- Est, sais-tu pourquoi tu ressens cela, jeune magicien ?

- Non, je l'ignore.

- C'est très simple, vous êtes de la même catégorie de magicien, vous êtes les deux seules à avoir les yeux multicolores. Alors, tu acceptes ce marché, oui ou non ?

- D'accord, j'accepte ce marché.

De toute manière, je n'ai pas trop le choix pour pouvoir sauver la vie de ce guerrier, mais aussi pour pouvoir sortir d'ici, car je suis rentré, mais je ne sais pas comment sortir d'ici.

- Alors très bien, bon choix, je vais t'aider à sauver ton guerrier ainsi pour que vous deux, vous sortiez d'ici.

- Merci.

- Pour déjà sauver ton guerrier, tu vas devoir utiliser ta magie. Ton guerrier est empoisonné, il est resté trop longtemps ici. Cette prison n'est pas qu'une simple prison. Ceux ou celles qui n'ont aucune magie sont empoisonnés : cette prison empoisonne l'air qui nous entoure.

- Alors ceux comme moi ou toi ne peuvent pas être empoisonnés, car nous avons des dons de magie.

- Tu es brillant, oui, tu as tout compris.

Orpheus me guida pour soigner le guerrier qui est toujours inconscient.

- Tu dois simplement poser une main sur son front pour pouvoir extraire le poison qui circule dans son corps, me dit Orpheus.

Je pose ma main sur son front, puis-je lui dis :

- Et c'est tout ?

- Oui, attends.

D'un coup, j'observe ma main briller d'une lumière éblouissante. Je ressens le poisson rentré dans mes veines à moi, c'est comme si j'absorbais le poisson de son corps. Je sens que je faiblis.

- Est-ce normal que je me sente faible, lui demande à Orpheus.

- Oui, jeune magicien, rassure-toi : ton corps va éliminer le poison très vite.

Ma main commence à briller de moins en moins fort, puis à éteindre cette lumière pour juste revoir ma main.

- C'est terminé, me dit Orpheus.

- Pourquoi il ne se réveille pas encore ?

- Je ne sais pas, normalement, ça aurait dû fonctionner.

Je pose mon oreille sur son torse pour écouter les battements de son cœur qui ralentissent de plus en plus. Je ne peux pas le perdre, je ne suis pas venu jusqu'ici pour qu'il meure.

Je pose mes mains sur ton torse, je sens son corps se refroidir, je ferme les yeux et je me concentre. J'ouvre de nouveau les yeux.

- Impossible dit Orpheus, tes yeux ont changé de couleur, ils sont multicolores.

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- Mais que fais-tu, demande Orpheus ? Non, arrête, tu prends de ta vitalité pour le sauver, tu risques de mourir.

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- Jeune magicien, arrête, stop toi.

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- Désolé jeune magicien, mais c'est pour ton bien. Promeno

- Hich nerf or do ge mo ro art gueri son nor, Hich nerf or do ge mo ro art gueri son nor

- Quoi, comment il a pu se protéger contre mon sort.

Le guerrier se réveille, mais Henry est toujours entrain de murmurer des mots incompréhensibles. Le guerrier le regarde, puis il dit :

- Non stop, arrête Henry.

Henry continue ses mots incompréhensibles. Le guerrier le repousse de lui, d'un coup, une explosion de magie expulse Henry sur le sol.

Henry est au sol, mais ne se relève pas.

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