La Sorcière du Chaos continue son incantation : les flammes sont de plus en plus présentes, on sent la chaleur des flammes, le bois du tronc de l'arbre craqué par les flammes ainsi que le bois commence à changer de teinte et à devenir noir. L'arbre commence à prendre feu complètement.

Je lui dis d'arrêter.

- Arrête de supplier et de pleurnicher, tu as perdu, c'est tout, dit-elle.

D'un coup, la voix réapparaît avec une lumière intense, elle se métamorphose en femme, la lumière diminue et j'arrive à distinguer cette femme, elle est blonde, cheveux bouclés, portant une robe bleus argentée, son visage était si beau à regarder, ses yeux bleus nous transporter dans le bonheur.

Cette femme, juste en claquant des doigts, éteint immédiatement les flammes. Le feu s'éteint complet, en même pas une microseconde, je suis complètement bouche-baie.

Cette femme dit à la Sorcière du Chaos :

- Bonsoir Zephyra !

- Bonsoir Isadora, comment vas-tu ? Dit-elle en rigolant.

- Zephyra, tu crois que je vais encore me faire piéger par ta question ? En-tout-cas, tu ne toucheras pas à cet arbre.

- Isadora, tu es moins idiote que je ne le pensais, comme on ne dit une fois pas deux pour te piéger, ah oui, tu crois, attend et regarde, je le touche là, hahaha.

- Arrête de te foutre de moi.

- Oh, mais bien sûr, quand tu arrêteras de te mêler des affaires des autres, peut-être, pourquoi tu aides cette chose.

- Cette chose, c'est un être humain.

- Oui, si tu veux, mais on dirait plutôt un minable, mais bon.

- Je ne suis pas un minable, lui dis-je.

- Oh, il parle maintenant, mais tu crois quoi délivrer un guerrier comme ça tout seul.

- Il n'est pas seul, au contraire, je serai là pour l'aider, dit Isadora.

- Ah oui ! Comme tu as été là pour ce guerrier ou cette guerrière qui d'ailleurs ont échoué, remarque, tu n'avais pas sélectionné les meilleurs : ils étaient très faibles.

- Pourquoi tu fais cela, je ne comprends pas. On a dû les envoyer pour t'empêcher de continuer, malheureusement, ils ont échoué.

- J'ai mes raisons et je ne te dois absolument rien ni même une explication, mais tu mérites bien une réponse au vu de tes échecs, alors écoute bien, je te dirai qu'une seule fois VOUS AVEZ ÉCHOUÉ, dit-elle en rigolant.

- Laisse-nous ouvrir ce portail.

- Oh ça jamais, je ne peux pas vous laisser faire, car si ce guerrier revient dans ce monde, il peut bien être votre perte ou...

- Ou là, votre, lui dis-je.

- Je l'aime bien ce petit, il n'est pas si bête que ça, dit La Sorcière du Chaos.

- Si tu ne nous laisses pas ouvrir ce portail, alors, tu ne me laisses pas le choix, on ouvrira ce portail même s'il faut te passer sur le corps.

- Allez, vas-y je t'attends.

Je regarde La Sorcière du chaos ainsi que cette femme se regarder droit dans les yeux, d'un regard froid. Si on les regarde comme ça, on a l'impression qu'il ne se passe rien, mais il y a une bataille dans leur regard.

Isadora commence la bataille en tournant sur elle-même, provocant une énorme tornade. On sent le vent soufflé qui commence à arracher des arbres de la forêt ; elle lance cette tornade sur la Sorcière du Chaos qui se fait aspirer à l'intérieur.

Isadora me dit :

- Dépêche-toi, va ouvrir ce portail, je n'arriverai pas à la retenir très longtemps.

Je m'approche de cet arbre, je rentre la clé dans la serrure et je fais un tour vers la droite.

L'arbre disparaît, le sol tremble comme si qu'un tremblement de terre s'approchait, puis apparaît un portail magique très sombre : on ne distingue rien, juste de la noirceur.

D'un coup, je vois des millions de faisceaux de ténèbres percer la tornade, puis la tornade disparaît par magie.

- Tu croyais quoi me retenir avec ton petit tour de passe-passe, dit la Sorcière du Chaos.

- Pas vraiment, c'était pour gagner du temps pour que Henry puisse ouvrir le portail.

- J'en ai vraiment marre maintenant à mon tour.

La Sorcière du Chaos pose ses mains contre elle comme un moine et elle envoie une pluie de cristaux noirs tranchants sur Isadora ainsi que moi.

Un des cristaux tranche légèrement mon visage, une goutte de sang tombe sur le sol.

- Elle va nous tuer si on reste la dit Isadora.

- On ne peut pas partir aussi proche du but, lui dis-je.

- Tu proposes quoi ? Qu'on se fasse tuer, car là, c'est bien parti : cette fois-ci, avec cette pluie de cristaux, je ne peux rien faire, c'est de la magie noire.

Je sens mon cœur battre de plus en plus fort, avec les cristaux qui tombent sur nous. Je sens les douleurs de ma peau tranchée, une sensation qu'on se coupe avec un couteau.

La douleur est de plus en plus présente, est là, je regarde la Sorcière du Chaos, je lève ma main, je dirige ma main grande ouverte comme pour faire coucou en sa direction, mes doigts brillent d'une lumière très sombre et là, un faisceau noir expulse la Sorcière du Chaos à 40 mètres du sol, elle ne se relève pas, les cristaux se sont arrêtés de tomber du ciel.

- Rentre dans ce portail, je reste là pour surveiller cette Sorcière assommée. En-tout-cas, bravo à toi.

- Merci.

Je m'approche du portail pour rentrer dedans, puis j'entends :

- Attends !

- Oui, qui a-t-il ?

- Henry fait attention surtout à toi. Ça fait très longtemps que le Guerrier n'a vu personne, tu ne sais pas comment il pourrait réagir. Surtout, s'il y a un problème, croise tes deux mains ensemble, un bouclier apparaîtra pour te protéger.

- Mais comment vous savez tout ça. Je suis quoi ?

- Désolé, je ne peux pas encore te le dire, mais sache que tu es une personne très importante, une personne qui est juste et surtout plus brave que tous ces guerriers.

Je m'approche du portail, je me laisse aspirer à l'intérieur. Je quitte mon propre monde pour rentrer dans une prison créée de toute pièce par la Sorcière du Chaos.