Chapitre 77
Je suis encore fatiguée, je fais encore parfois ce cauchemar où je me fais fouetter, cette aiguille... Je me tourne et retourne sur le lit.
- Méeee….
J'ouvre les yeux malgré moi et je regarde autour de moi. Je suis seule sur le lit. Piff il est déjà parti je ne sais où.
Je soupire avant de me lever, un tour aux toilettes pour le brossage de dent. Je verse un jet d'eau sur mon visage et je ne prends même pas la peine de me regarder.
Oui je suis blasée. En plus Angel ne m'a toujours pas touché on dirait qu'il m'évite, où je ne le plait plus?
Vêtu de mon pyjama qui n'est autre qu'un pantalon en coton et son t-shirt. J'ai moi même du mal à me trouver sexy. Je me dirige vers la chambre du petit comme un esprit égaré
- Méeee.
Non il n'est pas dans sa chambre mes en bas. Je prends une nouvelle fois la direction des escaliers et me dirige comme une automate dans la cuisine.
Je me frotte les yeux. Une fois. Puis deux.
- Bonjour chérie, bien dormi? Tiens prends le. J'en ai marre. Dit il en me donnant Caden et en déposant un rapide bisou sur mes lèvres.
Je le regarde retourner derrière les fourneaux à vive allure et secouer Caden légèrement. Qu'est-ce qui vient de se passer et l'odeur qui se dégage du petit me fait comprendre la raison de ses pleurent
- J'imagine que ce gros bêta n'a pas pensé à te retirer la couche hein? Dis-je en me retournant puis je m'arrête pour le regarder. Il se retourne et me fait un clin d'œil avant de continuer ses besognes.
Ça fait une semaine que nous sommes rentrés et quatre jours que j'ai quitté le lit de l'hôpital car les médecins exigeait un contrôle après la forte quantité de drogue que j'ai consommer en plus de mes hématome sur tout l'étendu de mon corps
Comme aujourd'hui, mes nuits sont souvent plus agitées quand je ferme les yeux et me rappelle de la violence de cet homme quand il est venu me trouver dans ma chambre alors que je venais de m'assoupir.
Son fouet.
- Tu vas faire tout ce que je te dis de faire
De mes cris.
- Arrête de me résister. Je vais te dresser tu verras.
Me dire que cet homme est le père de… non je ne veux pas y penser. De toute les façons le mien n'est pas mieux. D'ailleurs il a complètement disparu. Je n'ai plus entendu parler de lui.
Angel ne m'a rien dit.
Je fini de changer le petit et descend rejoindre son père. Caden dans sa poussette. Je prends place sur une des chaises hautes et le regarde mettre tout à ma disposition.
Depuis que nous sommes rentrés, s'est devenu un véritable amour. Il est si attentionné et à l'écoute. Enfin plus que d'habitude, je pense qu'il a encore peur de me perdre.
Il m'a dit qu'il avait tout réglé avec la police et que le dossier était classé. Il a également souhaité ses condoléances aux Anderson.
Tant mieux je me voyais mal me justifier auprès de cet inspecteurs et affronter cet famille qui doit sûrement me détester
Je prend ma fourchette prête à picorer la fraise qui me fait de l'œil quand il me stop.
- Attends. Je lève un sourcil et le regard. Ta main. Dit il et je lui donne ma main droite où je tiens la fourchette. Non l'autre. Je le regarde bizarrement et la lui donne. Peut être l'esprit encore dans les vapes mais le choc me saisit quand je vois une bague scintiller se glisser le long de mon annulaire. Maintenant tu peux manger. Dit il un grand sourire mais j'ai l'impression d'être toujours bloqué. Respire Simone, allez.
- Je… et là mes yeux n'en croient rien et se remplissent de larmes qui ne peuvent s'empêcher de couler. Je…
- Qu'est ce qu'il y a? Tu aurais voulu une demande dans un grand restaurant avec des fleurs et…
- Non… Je…
- Tu voulais que je me mette en genoux? Dit il en levant un sourcil
- Non… je...
- C'est donc quoi ton problème ? Arrête de pleurer, bon sang. J'ai l'impression d'avoir fait quelque chose de mal.
- Snif. Fais je en souriant. Tu ne m'as pas demandé ma main Angel.
- Oh rien que ça ?
- Quoi rien que ça. Je peux toujours te la rendre ta foutu bague. Dis je en le lançant un regard menaçant, enfin j'espère
- Ne rêve pas ma cocotte. Maintenant que c'est accroché à ton doigt ne pense pas un jour l'enlever.
- Et si elle me serre ?
- Je la ferai agrandir.
- Et si…
- Contente toi de dire oui, je le veux. Dit il en contournant le plan de travail.
- Toujours aussi autoritaire, même un jour comme celui-ci.
- Non je suis juste sûr de moi alors? Dit il en face de moi, me dominant de toute sa hauteur.
- Oui je le veux. Dis-je et il vient poser ses lèvres sur les miennes.
- Putain Simone. Dit il en s'éloignant de moi et j'explose de rire.
- C'est ça que je voulais te dire depuis. Je sens le vomi. Le petit a vomi sur moi. Dis-je en regardant Caden qui nous regarde en souriant. Fallait choisir un meilleur moment si...
- Sale petit…
- Laisse mon fils tranquille. Dis-je en me levant pour le récupérer. Je comptais vite prendre mon petit déjeuner et aller prendre ma douche mais tu m'as surpris.
- Ton fils hein? Je te rappelle que c'est à moi qui ressemble.
- Il a mes yeux.
- Normal tu es la photocopie, faut bien utiliser ton encre non?
- Attends tu as dit quoi là?
- Que t'es la plus belle femme qui existe et que ton futur mari meurt de te faire l'amour.
- Ouais dans tes rêves.
- Simone, ça fait déjà plus d'un mois.
- Tu vas encore attendre un mois. Dis-je en prenant la route des escaliers.
- Si je t'attrape tu ne diras pas la même chose.
- Essaye toujours. Dis-je en souriant.
Je vais me marier? J'ai envie de crier.
Après avoir donné son bain à Caden. Je le fais se coucher et me rend dans ma chambre.
Une fois ma douche prise, je sors une serviette autour de ma taille et c'est là que je la trouve, adossé à la porte les bras croisés
- Je t'ai attrapé. Dit il en se décalant de la porte et en venant prendre possession de mes lèvres. Sa main m'enlève ma serviette d'un geste sec et je me retrouve nu devant lui. Qu'est ce que ça fait de devenir madame Ritz ?
- Humm rien. Dis-je en le dévorant du regard.
- C'est le pourquoi je t'ai entendu crier à la douche?
- Je chantais.
- Belle mélodie alors, j'ai hâte que tu recommences. Dit il en me conduisant vers le lit où il me couche et dévore chacun de mon être de caresses et de baisers.
Sa langue sur mes seins, jouant de manière exquises. Ses caresses retraçant les courbes de mon corps.
Mes mains caressent avidement son dos et sa nuque, chatouillant ses cheveux. Ma langue retraçant la longueur de son cou jusqu'à son oreille.
Je veux le goûter en entier
Oh qu'il m'a manqué.
Sa mains se faufilant jusqu'à mon intimité et joue ardemment avec mon petit bout de chair qui me fait perdre la tête.
Oh que je l'aime.
Je l'aime, je l'aime, je l'aime.
Il m'a finalement raconté comment il a fait ma rencontre à l'hôpital. Mon père qui m'a vendu à lui, la première fois qu'il a vu ma photo. Pour la première fois, j'ai vu Angel différemment de toutes les fois que je l'ai connu. J'ai vu de la sincérité mais surtout de la peur de me perdre, me perdre moi.
Oh mon amour, même si je le voulais je ne pourrais pas car mon éternité t'appartient depuis le commencement.
Je t'ai aimé, je t'aime et je suis sûr que dans une autre vie je t'aimerai encore.
Quand il me pénètre avec douceur et lenteurs, quand il chuchote doucement mon prénom au creux de mon oreille, mes seules réponses ne sont qu'un flou de gémissement.
Encore encore… puis mon amour prend moi, fais moi ressentir ce que toi seul est capable de faire.
Me dominer, me posséder.
Je ne me suis pas rendu compte quand ses vêtements ont quitté son corps mais je ressens chacun de ses coups de rein profond et expérimenté qui me fait pousser la chansonnette encore plus fort
Que l'homme que j'ai choisi est parfait ? Non j'en doute, mais il me convient car je suis loin d'être parfaite. S'il m'a fait du mal certainement mais il m'a aussi sauvé tant de fois.
Je ne recherche pas le prince charmant mais je l'ai recherché lui, mon Ange qui a décidé en ce jour de faire de moi sa femme et qu'ensemble nous puissions continuer l'histoire de notre vie.
Alors touche moi, aime moi, caresses moi encore et encore. Parce que mon corps, mon être t'appartient. Je suis heureuse de faire partie de ta vie et j'espère te combler comme tu le fais si bien avec moi.
Un dernier coup de rein, deux corps transpirant et noué de sueur. Il se libère en moi et comme à chaque fois je l'accueille. Nous reprenons notre souffle toujours collé l'un à l'autre et je n'ai qu'une seule envie c'est de recommencer.
- Tu as intérêt à vite reprendre ton poids si tu ne veux pas que je te brise en deux. Dit il comme s'il avait lu dans mes pensées.
- Essaye toujours, s'il te plaît serre-moi dans tes bras. Dis-je alors qu'il se décale de moi.
- À vos ordres madame Ritz.
- Méeee. Crit l'interphone et nous soupirons en même temps.
- Au moins il a attendu que je te donne ta dose . Dit-il en me regardant tout sourire. Allez va manger, je m'occupedu petit monstre.
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