Chapitre 55
Pdv: Omniscient
Les mois se sont écoulés et la relation entre Angel et Simone continue d'être parfaite en un certain point car Angel s'est trouvé comme nouveau passé temps d'énerver Simone, soit disant il la trouve plus mignonne en colère. La venue de leur enfant se rapproche de jour en jour et le jeune couple en est ravi.
Il profite de leur moment ensemble et Simone à fini par découvrir qui est en réalité sa chère Élie.
Tout s'est passé un vendredi soir après le boulot, Élie l'avait invitée à dîner chez elle et Angel était venue la chercher. Pour elle ça tombait bien, car elle aurait enfin l'occasion de présenter Angel à son amie, le plan était tout fait, une fois sur place, demandé si Angel pouvait rester dîner.
Angel suivit les indications de sa bien aimée sans aucune objection jusqu'à ce qu'ils se trouvèrent devant la porte de l'appartement.
Une fois la porte ouverte, Elie se jeta sur sa belle fille et ignora Angel qui entra et se dirigea directement vers la cuisine sous le regard ébahi de sa partenaire.
- Heu… Elie, je te présente…
- Angel? Sale garnement on ne t'a pas appris à dire bonjour. avait- elle répondu.
- Vous preniez trop de temps à se demander qui de nous deux est ton enfant.
- Inutile de te répondre, toi même tu sais que je préfère mille fois ma petite Simone.
- Ouais, mais tu as oublié une chose.
- Quoi?
- Simone est à moi. Dit-il en souriant à sa mère, piochant sur une cerise posé le grand bol rempli de fruit
- Je m'en fou, je vais enfin être grand-mère.
- Héee. C'est de ma femme que tu parles là
- Et alors?
- Un peu de respect.
- Je ne pense pas l'avoir manqué de respect, mais j'imagine qu'un garnement comme toi, ne peut pas comprendre. Allez sors de chez moi et arrête de manger les cerises c'est pour mon petit fils.
- Et moi?
- Tu es déjà beaucoup trop vieux, va t'en acheter.
Les yeux grand ouverts, Simone n'arrivait pas à croire ce qu'elle entendait et voyait.
- Je… heu… Elie… est ce que par tout hasard Angel serait ton… ton…
- Oui c'est ma mère. Lui coupa Angel considérant qu'elle prenait beaucoup de temps.
- Et ce crétin est mon fils.
- Mais… mais…
- Viens ma chérie. C'est normal que tu sois choquée.
Simone rougit, se souvena alors de tout ce qu'elle avait bien pu raconter à cette femme depuis le debut. C'était en quelque sorte sa belle-mère.
Elle avait beaucoup parlé ce soir, c'était expliqué et à la fin, ils passèrent une bonne soirée tous les trois.
Oui, tout doucement le bonheur, qu'aspiraît Angel n'était plus qu'un miracle. Il avait enfin une famille, une vraie. Voir sa mère s'occuper de sa femme, et la voir lui lancer des petits regards.
C'était sans aucun doute une des visions qu'il garderait pour toujours même s'il savait que le danger n'était pas écarté pour les mettre en sécurité sur qu'il avait gagné, il avait eu ce qu'il voulait, il avait réussi à mettre Sergei Saltikov à terre.
Son père,
Même s'il n'avait pas réussi à le ruiner complètement, il avait pu récupérer une bonne partie de sa fortune. Son plan avait marché, tout s'était bien passé, maintenant, il s'acharnait à mettre sa famille en sécurité.
Simone, avait fini par s'installer dans cette grande maison à ses côtés, savoir que son père avait maintenant l'œil sur lui était une chose, mais depuis le jour qu'il avait reçu cet homme en était une autre.
Il savait qu'il avait quitté la Russie il y a des années, mais savoir qu'il était aussi proche l'avait troublé, qui aurait cru qu'il le retrouverait dans ce petit appartement ? Yann Lucas Saltikov, d'après c'est recherche, ce dernier s'était détachée lui aussi de son nom de famille pour pouvoir vivre une vie tranquille au États-Unis.
Contrairement à Angel, Yann ne s'est jamais intéressé aux affaires de son père, ce qui avait créé des tensions au sein de la famille pendant des années. L'héritier que Sergei avait tant voulu s'en foutait de ces maudit cailloux, pour Yann ça a toujours été la littérature, les œuvres d'art, la peinture. Les quelques pierres qu'il connaissait étaient en rapport avec des faits historiques sur l'art.
Il n'a jamais voulu s'intéresser à comment on pouvait extraire ces pierres de la terre, des rochers, le cheminement qui les avaient permis d'avoir une telle fortune, le monde des affaires et du faux semblant, et de la manipulation, tout cela n'était pas pour lui. Alors après une énième dispute il était parti au désarroi de sa pauvre mère Sofia, elle qui avait supporté ce mariage pour lui, supporté l'infidélité de son mariage et les nuits où il ne cessait d'appeler une autre femme quand il avait trop bu.
Élisabeth Ritz, celle qui avait sans aucun doute conquis le cœur froid de cet homme.
Il avait à une époque détesté Angel, lui qui ressemblait tant à sa mère, Angel était le portrait craché de son père, du peu de fois qu'il l'avait vue, un bâtard qui n'arrêtait pas d'attirer l'attention de son père ? Et sa mère, une simple maîtresse qui a pourtant fait pleurer sa mère tant de fois.
Les maîtresses, des femmes insipides, prêtes à tout pour de l'argent et l'attention de ces hommes qui ont le malheur de croiser leur chemin. Elles ne se soucient pas des foyers qu'elles détruisent pour leur seul intérêt.
Étant victime d'une tel amalgame, il n'avait jamais compris pourquoi les hommes s'amusaient à avoir d'autres femmes alors qu'ils étaient mariés, pourquoi ne pas le faire ou rester célibataire?
Lui, sa femme ne subirait pas un tel déshonneur.
Quelques années après son départ, il avait eu vent que son père voulait qu'il rentre, qu'il arrête ses bêtises et vienne reprendre l'entreprise familiale mais il ne voulait pas.
Dernièrement, il avait été surpris quand il avait appris que son père avait réussi à se faire berner et avait reçu une grand choc, plus de la moitié de sa fortune avait disparu d'un coup, et d'après ses renseignements, tout était l'œuvre d'Angel.
Encore ce maudit Angel
Si la surprise et la colère l'avait d'abord submergé, il décida cependant de ne pas s'en mêler, de toute les façons, Angel n'était-il pas ce fils avec qui son père n'a pas arrêté de le comparer ?
En plus, il a toujours voulu reconquérir sa mère, Élisabeth. Pendant des années, il les a pourchassés négligeant sa famille, sa mère et aujourd'hui c'était le même fils qu'il lui avait mis à terre, quelle triste sort pour Sergei.
Il se rappelait encore de son coup de fil quand le mariage d'Angel avait fait le tour des réseaux sociaux.
- Espèce d'incapable, ce bâtard à mieux réussi que toi, alors que je t'ai tout donné. Comment veux tu que je dorme tranquille quand tout ce qui intéresse mon fils est de lire des livres.
- Tu as qu'à te réconcilier avec ton fils prodige alors. Dit il avec dédain, oui il détestait son père
- Ne raconte pas d'imbécillité. C'est toi mon fils
- J'en doute, puis que tu as délaissé mère pour une vulgaire femme qui…
- Je t'interdis de parler d'elle.
- Alors ne m'appelle plus, j'ai une question pour toi, l'as tu aimé un jour?
- Qui?
- mère
- C'est tellement enfantin de raisonner de la sorte, c'est le pourquoi tu ne seras jamais l'homme que je voulais que que soit. Je crois que tous ces livres t'ont finalement bousillé le cerveau.
Il avait raccroché.
Maudit Sergei
Au moins il avait eu ce qu'il mérite. Tout ce qui l'intéressait maintenant, c'était sa relation avec elle, Rose Bell.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top