Chapitre 54

Nous avons mangé et comme d'habitude, la cuisine d'Angel est délicieusement bonne. Je suis maintenant assise sur un transat en face de la piscine, n'ayant pas prévu de me baigner, je me retourne en sous vêtement profitant des bienfaits du soleil sur ma peau.

Angel a disparu après le repas, sûrement enfermée dans son bureau à faire je ne sais quoi comme d'habitude, c'est un maniaque de travail quand il n'est pas auprès de moi, il a toujours quelque chose à faire.

Les yeux fermés, l'envie de dormir me saisit, mais j'ai beaucoup trop la flemme de me lever.

Je me sens si bien ici.

Je ressens une ombre me barrer le soleil malgré mes yeux fermés mais je fais mine de l'ignorer, puis je ressens de petits baisers sur mon ventre qui bouche légèrement, bébé à reconnu papa, c'est un phénomène que j'assiste souvent, sentir mon bébé bouger en moi, rend les choses tellement plus réel. Il remonte ses baisers doucement jusqu'à mes seins et s'arrête.

- Viens dans la piscine avec moi. Me chuchote t-il près de ma bouche

- Je n'ai pas de maillot de b...

- Encore mieux, de toutes les façons il n'y a personne pour nous espionner.

J'ouvre les yeux doucement et je le regarde, son visage est tellement proche du mieux.
Je lève ma main et caresse son visage et il la prend pour la porter à ses lèvres dans un geste doux avant de s'éloigner de moi.

C'est seulement à cet instant que je constate qu'il ne porte qu'un short, son corps est complètement dénudé me laissant apprécier le spectacle de sa musculature parfaite.

Quand prend t-il le temps pour entretenir ce corps?

- L'eau doit être glacée. Dis je en faisant la moue ne voulant pas entrer dans la piscine

- Tu préfères le jacuzzi ?

- Oui, c'est beaucoup mieux. Je ne savais pas que je pouvais faire autant de caprice en sa présence. Il se rapproche de moi et me tend sa main que je récupère.

- Même s' il y en a un ici, je préfère que nous montons dans la chambre.

Je ne dit rien de plus et je le suis à l'intérieur de la maison, nous arrivons rapidement au salon principal et nous nous dirigeons vers le hall d'entrée, l'ascenseur se trouve juste derrière, sur le côté, mais elle est recouverte d'une porte en bois donc ce n'est pas visible à première vue.

Une fois dans la salle de bain et après qu' Angel a actionné le mécanisme de chauffage et réglé la température, j'entre dans l'eau une fois qu'il m'est assuré que c'est bon.

- Je n'aurais jamais cru que tu fuirais ainsi une bonne baignade. Dit il en me regardant son sourire en coin

- Je me fatigue plus rapidement et même si ça aurait été une bonne chose pour moi, je viens de manger et tout ce que j'ai envie c'est d'une bonne détente. Dis-je en fermant les yeux d'aise même si peut-être deux bonnes heures se sont déjà écoulées depuis notre repas.

- Alors ça te dérangerait si je te faisais ça? Dit il quand il se rapproche de moi et pose sa bouche sur mon cou et se met à le suçoter.

- Hum.

- Où voudrais-tu que j'arrête ? Dit il à travers ma peau qui ressent le souffle de chacun des ses mots

- Non continue. Dis-je les yeux toujours fermés. Comment résister à la tentation même ?

Il s'applique à me torturer encore avec quelques baisers et s'arrête d'un coup et j'ouvre les yeux et le regarde plein d'interrogation.

- Je pensais que tu étais fatiguée ? Dit il alors qu'il a repris sa place en face de moi d'un air taquin.

- Ça dépend.

- Je pensais aussi que les escaliers t'avaient fatiguée?

- Parce que tu comptais me fatiguer ?

- Non, t'épuiser serait mieux mais j'ai bien peur que ce corps ne puisse pas supporter le choc. Je le regarde et ne peux m'empêcher de rire.

- Qu'est ce qui te fait rire?

- Penses tu vraiment me fatiguer, je suis sûr que les escaliers sont plus performant que toi.

Il me regarde et ouvre grand les yeux.

- Alors comme ça tu crois que je n'y arriverais pas?

- J'en suis persuadé. Dis-je en le défiant du regard.

Je sais que notre jeu est nul à mort d'autant plus que nous nous connaissons parfaitement mais c'est plus fort que nous. Jouer des inconnus, se taquiner juste pour voir la personne qui va succomber en premier.

- Viens par ici toi, je crois que tu mérites une bonne petite leçon, osez me comparer à de vulgaires escaliers. Dit il à m'attirant vers lui et je le laisse faire en souriant, il est facilement irritable.

Nos lèvres entrent directement en contact tandis que je me retrouve assise à califourchon sur lui. Il m'embrasse avec ardeur, depuis le matin qu'il me tourne autour je peux comprendre son empressement.

Ses mains se baladent sur mon corps et sa main vient dégrafer mon soutien et s'empresse de le faire disparaître en le mettant je ne sais où. Je suis tellement absorbé par notre baiser que ne m'en fou de ce qu'il peut en faire.

Je veux qu'il me touche, qu'il me caresse, alors que sa main caresse mon dos nu de toutes les parcelles, je récupère sa main et le dépose sur mes seins douloureux.

- Ici. Dis-je dans un souffle et il me pince le téton qui me laisse pousser un petit cri.

Nos respirations, nos langues, nos dents s'entrechoquent. Je le veux tellement que ça en devient douloureux, moi qui faisait la fière, et je ne le dirai jamais assez mais Angel à cette façon de me toucher qui me fait perdre le sens des réalités. Avec lui tout est beaucoup trop intense, sans retenue, nous laissons parler nos désirs, nos instincts mais surtout il sait comment me faire du bien, il me comprends.

Alors que sa langue retrace la ligne de mon cou jusqu'à mon sein gauche qu'il englobe maintenant remplis de lait, ma poitrine est devenue beaucoup plus sensible et je n'ai qu'une seule envie qu'il me tête, qu'il me suce comme un nouveau-né.

Oui je peux paraître bizarre mais cette sensation est tellement excitante. Angel accrochée à mon sein entrain de le sucer, cherchant à connaître le goût que peut avoir mon lait. Sa main droite tâte mon sein droit, l'appui et quand elle me paraît douloureuse sa bouche vient l'englobé et la sucer, sa langue joue avec mon teton, et ses dents le titillent.

Mes mains dans ses cheveux le caresse et quand il relève la tête pour me regarder avec ce grand sourire. Je fond.

- J'ai goûté ton lait, je crois que j'ai réussi à le faire sortir un peu. Dit il fier de lui et j'ouvre les yeux avant d'éclater de rire. Comme ça je serai toujours ton premier. Dit il, et maintenant je comprends pourquoi il a autant martyriser mes seins.

- Tu seras toujours le premier. Dis-je en le regardant dans les yeux.

- Mais surtout le seul. Termine-t-il.

- Oui, le seul et l'unique. Dis-je et je me rapproche de lui pour déposer des baisers sur son cou, il grogne et j'adore ça.

Je descends tout doucement et à mon tour, j'englobe son téton.

- Oh putain. Je sais que sa fait aussi partie de ses points faibles, le sexe pour un homme ne se limite pas juste à lui faire une bonne fellaton, où à son organe reproduction.

Comme lui, je connais tout ses points faibles, et ses tétons en fait partie, ça l'excite, alors malgré sa petitesse, ma langue s'amuse à en jouer et à le titiller pendant qu'une de mes mains joue avec son cuir chevelu et l'autre se faufile dans son short.

Il Grogne, encore et toujours.

Y'a t-il plus belle vision que de donner du plaisir à son homme, oui c'est le mien, je me vanterais peut être jusqu'à la fin de ma vie.

Je commence d'abord par jouer avec ses boules avant d'empoigner son sexe et au moment où je veux commencer mes mouvements je sursaute.

- Mon aussi je veux jouer. Dit il quand je sens sa main caresser la fente de mes lèvres à travers ma culote.

Je relève la tête et le regarde et sans un mot il capture mes lèvres avant d'écarter ma culote et de commencer à jouer avec mon petit bout de chair.
Je gémit entre ses lèvres et n'arrive plus à faire quoi que ce soit aspirer par le plaisir.

- Continue. Me chuchote t-il et je commence à faire des longueurs autour de son sexe qui devient de plus en plus dure.

Je le veux dans ma bouche, la perverse que je suis à envie de le sucer, de le lecher mais je continue ma féllation quand une nouvelle fois il coupe mon plaisir.

- Je crois qu'on a assez joué bébé. Dit il en se levant après m'avoir mise de côté.

Son sexe imposant, voyant à travers son short mouillé m'attire et je ne peux m'empêcher de détourner le regard de cette enorme bosse, je me mordre la lèvre pour me retenir.

- Putain Simone. Lance t-il comme un supplice

- Quoi? Dis-je en levant les yeux plus haut et je constate qu'il me regarde les yeux noircie par le désir.

- Retourne toi, on a plus beaucoup de temps et je comprends que comme moi, le plaisir le submerge.

Je ne me pose pas plus de question, car je sais ce qui cherche à faire et malgré l'eau, on sens fou, mes mains s'agrippent au rebord du jacuzzi et je me met à quatre pattes, d'un jette sec, il m'enlève ma culote et le jette avant de baiser son short et de me pénètre profondément une fois positionné derrière moi.

Je gémis fortement pendant qu'il pousse un râle de bien être ou de bonheur. Ses mouvements ne sont pas lents et doux mais violents et profonds, il me remplit à chaque de ses va et vient.

- Putain Simone. N'arrête t-il pas de dire tant les émotions l'envahit, quand ma chair se referme autour de lui et n'aspire qu'à l'aspirer

- Oui, oui... encore. Dis-je. Plus fort. Nous deblatérons tout genre de mots, tout ce que nous voulons à cet instant c'est de nous libérer de ce désir primaire, mais qui semble consumer chaque parcelle de notre corps et quand vient le moment de jouissance. J'ai l'impression d'accomplir quelque chose d'indispensable à ma survie jusqu'à ce que l'émotion ne redescende et que nous reprenons notre souffle toujours submergé.

- Une douche? Dit-il avec toujours son sourire coquin.

Je n'ai jamais vu Angel autant sourire depuis que nous sommes ensemble. Si on me l'avait dit avant je l'aurais nier, dire que c'est impossible, qu'on ne parlait pas du même Angel Ritz et maintenant je comprend que ce sourire n'est dédié qu'à moi, moi seule parce qu'il m'a accepté dans sa vie.

Alors continue de sourire mon beau prince, si ce sourire ne m'est destiné, je vais continuer à tout faire pour que tu ne le perde jamais, parce qu' après tout, tu es la seule personne que je continue de voir même dans mes rêves et qui me rend heureuse, non me comble.

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