Chapitre 29

La vision qui me fait face est tout simplement éblouissante. Perchée en haut d'une falaise, je regarde avec admiration les lumières de la ville scintiller et créer un décor magique. 

- Qu'est ce que nous faisons là? Dis-je en me retournant pour le regarder adossé de façon nonchalante à sa voiture une cigarette à la main le regard pourtant si dur.

Il me détaille sans rien dire, soufflant de temps en temps sur sa tige. Je porte une robe droite qui m'arrive juste au-dessus du genoux de couleur violet et de manche court.

Rien d'extraordinaire même si ça reste de bonne qualité, d'ailleurs je me trouve toujours banale quand je me retrouve face à lui dans son costume noir sur mesure, retraçant les courbes imposantes de son corps.

Je suis sortie de la voiture à peine garée et je me suis approchée de la barre en fer qui nous sépare du vide pour apprécier le spectacle. 

Nous avons roulé pendant un bon moment, d'ailleurs je ne sais même pas où on se trouve.

- Je sais ce que tu as fait. Dit-il enfin.

- De quoi tu parles? Dis je ne comprenant pas où il veut en venir

Le pas lent mais assuré, il se rapproche de moi et jette sa cigarette à ses pieds avant de l'écraser. Je reçois sa dernière bouffée de nicotine en plein visage.

- Ne joue pas à la plus maligne avec moi, Simone. 

Je le regarde juste appréciant la vue de son corps si proche et la douce prononciation de mon prénom dans sa vie que je rêve de…

- As-tu fait ce que je t'ai demandé ?

Cette fois ci je fronce les sourcils. 

- Je… non Angel, je ne peux pas. Dis-je cette fois-ci effrayer. Subitement les pires scénario sur notre présence dans ce lieu désert  font surface dans ma tête, c'est bon c'est la fin.

- Veux-tu vraiment que je le fasse moi même ? 

Sa voix est toujours aussi calme et son regard si perçant. 

- C'est… C'est pourquoi tu m'as amené ici? Tu...tu veux me faire disparaître? Crachais je avec dégoût, baissant le regard refusant d'accepter la triste réalité. 

- Cesse donc de raconter des bêtises et dis moi plus tôt pourquoi tu as mis ta vie en danger alors que tu refuses d'avorter?

Je lève rapidement le visage.

- Je… parce que je voulais aider cette femme.

- La connais tu au moins, qui elle est, son nom de famille, où elle vit?

- Enfin oui, pas vraiment. Finis je par avouer. J'ai appris à la connaître du peu de temps qu'on a passé ensemble, je connais où elle vivait et le reste n'est qu'un détail. Je m'en fout de savoir qu'elle nom de famille elle porte et si elle est influente ou pauvre parce que c'est l'être humain que j'ai voulu aider par son nom.

- Alors tu ne l'as pas connu depuis longtemps, mais qu'est-ce que tu as dans ta petite tête?

- Non, on s'est rencontré lors d'une visite à l'hôpital et nous avons tout de suite accrochée, je sais ce que tu vas me dire que je suis inconsciente mais je ne regrette pas ce que j'ai fait, parce que cette femme, je l'aime beaucoup et je sais qu'on aurait pu être de grande amie. Dis-je d'un seul trait et il me regarde, son regard est tellement intense.

- Et le bébé tu y as pensé ?

- Quoi le bébé ?

- S'il mourait ? J'arque un sourcil

- J'avais confiance au docteur chargé de l'opération et à Dieu. Dis je encore et il me regarde cette fois ci de manière bizarre, comme si j'avais perdu la tête. 

- Putain . Lâche- t-il finalement en se retournant et s'éloignant de moi, faisant deux pas vers la voiture. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi? C'est la dernière fois, tu m'entends? Tonne-t-il. C'est la dernière fois, ne recommence plus jamais. Dit il sans jamais se retourner et je me rapproche de lui et pose ma main sur son dos. 

Je peux sentir un frison traverser son corps.

- J'ai eu peur tu sais, à un moment j'ai bien cru que j'allais mourir et toute mes pensées se sont tournés vers toi. Je sais que toi et moi c'est impossible, qu'il n' y a plus rien mais je ne sais pas pourquoi j'ai toujours peur de te perdre alors que tu n'as jamais été à moi. C'est stupide hein?

- Simone. Dit il en se retournant 

- Je ne sais pas ce que tu m'as fait, j'ai beau joué la femme forte mais quand je te vois j'ai l'impression que mes bonnes résolutions s'envolent d'un seul coup et je n'ai qu'une seule envie me perdre dans tes bras. Dit en plantant mon regard dans les yeux.

- Simone tu…

- Je sais Angel, tu ne ressens rien pour moi. Dis-je en faisant un pas en arrière. Je ne serai à jamais la femme avec qui tu as eu une liai…

Il comble la distance qui nous sépare tellement rapidement que je pousse un petit cri quand ses lèvres se posent sur les miennes. 

- Tais toi, tu parles trop. Dit-il en continuant de m'embrasser.  Ses mains se posent sur mes cuisses et me soulève pour m'amener jusqu'à sa voiture et me poser sur le capot

- Tu m'as tellement manqué. Dis-je à bout de souffle. 

Je me rapproche encore plus de lui et l'embrasse toujours aussi intensément.

Une nouvelle fois encore, je profite de ce qu'il peut me donner. 

Je m'aventure à retirer sa cravate, puis sa veste tandis qu'il suçote mon cou de délicieux baisers. Mes soupirs ne peuvent témoigner que de tout le bonheur que ressens mon corps.
Je commence à retirer les boutons de sa chemise quand il me stop et s'éloigne de moi.

Le corps en feu, je me sens tellement honteuse de m'être faite rejetée ainsi.

Il ne veut plus de moi
Il ne veut plus de moi
Il ne veut plus de moi.
Stupide 
Stupide 
Stupide

À quoi je m'attend...

- Qu'est ce que tu attends ? Me dit-il quand il retire sa chemise sous mes yeux en prenant place dans sa voiture. 

Un sourire idiot se dessine sur mes lèvres. Je comprends alors ce qu'il veut faire quand son siège se plie légèrement et je m'empresse de descendre et de prendre place sur ses genoux. 

- J'ai eu peur. Dis-je au bord des larmes. 

La porte fermée, je reconnais bien là Angel Ritz. L'homme qui ne laisse rien au hasard. 

- Je ne me lasserais jamais de toi? Je te désire toujours autant. Me murmure-t-il tout près de mes lèvres et mon corps semble se remplir de feu.

Je plonge dans ses lèvres avant de descendre sur son torse ferme et chaud tandis que sa main se faufile vers le haut de ma robe qu'il fait descendre la fermeture. 

Les manches tombent, je laisse traverser mes mains et ses doigts experts viennent dégrafer mon soutien gorge libérant ainsi ma poitrine. 

Nous nous regardons et j'ai l'impression qu'à cet instant nos yeux nous révèlent tout ce que nos bouche ne peuvent pas dire.

Je l'aime. 

Je l'embrasse, non il m'embrasse violemment, passionnément. Tout devient plus féroce, plus sauvage.

Je veux plus, toujours plus.

Ma poitrine est collée contre son torse, mes mains partent défaire sa ceinture et déboutonner son pantalon. 

J'entends une déchirure. C'est mon strings qui vient de partir en lambo, il m'aide à baisser son pantalon et quand son sexe déjà tendu et tellement dur entre enfin en contact avec mon intimité, je me sens comme libérer. 

Un soupir, nos yeux voilés par un désir Incommensurable, un manque, un besoin inexplicable.

Rien que lui

- Toujours aussi mouillés. Dit il de sa voix rauque 

- Rien que pour toi. Dis-je avant de venir l'embrasser. 

Peut-on aimer,  désirer autant un être humain? Mon corps tremble et j'ai l'impression que je vais fondre en larmes tellement la sensation est beaucoup trop forte. J'ai la sensation d'être drogué, d'avoir enfin eu ma dose d'Angel Ritz, de pouvoir enfin respirer. Cet homme va me rendre folle si se n'est deja le cas.

Ses mains sur ma taille. Il s'exerce de lent va et vient pour me donner le rythme avant qu'une de ses mains viennent capturer mon sein et que sa bouche vienne englober l'autre. 

Mes gémissements et ses grognements se mélangent dans un mouvement fluide, nos corps ont toujours su être en parfaite symbiose. Il me laisse faire, alors je le prends et le laisse me remplir à ma guise, à mon rythme, pour la première fois je ne me soucie pas de pilule et du lendemain. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression que c'est encore plus bon, plus intense. S'il peut exister un mot plus fort alors je suis preneuse.

Peut être est ce dû au manque, où juste les hormones d'une femme enceintes qui la rende folle mais j'ai l'impression que mon cerveau c'est déconnecté et que je ne ressens que lui. 

Rien que lui

Je ne veux pas que ça s'arrête. Je veux encore plus, toujours plus. Mes va et vient sont plus violents. Je m'agrippe à lui comme une bouée de secours et extériorise tout ce flou d'énergie. 

Mes gémissements, les yeux fermés, mon corps ondule sur le sienne et ses doigts sur mon corps ne m'ont jamais paru si vivante. 

Je suis bout de l'extase 

Je ne comprends pas cette chaleureuse qui anime chaque particule de mon corps mais je sais que c'est grâce à lui. Seul lui et capable de me faire vivre ça. 

Nos corps sont en sueur, il a repris la main et nous mène tout doucement vers la libération. 

- Oh Angel, oui. Je lui murmure au creux de l'oreille comme une supplication. Oui Angel encore, ne me lâche pas. Angel...oh… humm

- Simone… Cette voix est tellement chargée de plaisir. 

- Oui mon amour. Dis je dans un état second et il ne faut pas plus pour qu'il se déverse en moi et je me sens tellement comblée de ressentir cette sensation chaude au fond de moi. Il ne me faut pas plus pour jouir à mon tour.

Je souris comme une débile avant de l'embrasser, faisant comme si je n'avais rien dit plus tôt. J'espère qu'il l'a déjà oublié. 

Il reste encore en moi et je profite de cet instant, juste lui coller serrer contre moi, son parfum chatouillant les narines. Notre transpiration se mélangeant et communiquant un effort commun à vouloir se faire du bien.

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