Chapitre 22

Pdv: Angel 

La fraîcheur du matin m'envahit et me réveille à moitié, les cheveux encore mouillés, je replace correctement ma cravate après l'avoir nouer.
Pour une nuit la nuit à été calme, beaucoup trop enfaite, Rose n'a pas quémander mon attention habituelle, au contraire, après le dîner elle s'est directement éclipsé prétextant tombé de famille, pourtant elle comme moi savoir qu'elle ne fout rien de ses journées.

Peut être est dû à la grossesse. Son son père ne voulant pas qu'elle se mêle de nos affaires, à profiter de notre notre mariage pour l'éloigner définitivement. 

Faut dire que le vieux est assez malin, même si je suis loin de la sous estimer mais bon mieux vaut qu'elle continue à croire que je suis le larbin de son père. 

Grace est réveillée depuis un moment, les yeux perdus vers la fenêtre que j'ai pris la peine de tirer les volets, elle semble tourmentée par ses pensées, vêtue d'une nuisette qui lui scie à merveille mais qui ne semble pas l'impressionner plus que ça. 

Pourtant je fais des efforts. 

À croire que je suis un homme difficile.

- Angel, mon amour

- Hum. Dis je en portant ma veste

- J'irai passer trois jours chez mes parents. Dit elle en fuyant mon regard quand je les pose enfin sur elle

- Pourquoi ? Je lance un coup d'oeil à ma montre pour me rassurer que j'ai le temps d'avoir cette conversation imprévu.

- Tu n'es jamais là, en plus tu rentres tard, je suis fatiguée de manger les repas du chef, les bons petits plats de maman me manquent. 

Mensonge, mensonge, mensonge. 
C'est tellement facile de lire en elle mais je me garde de lui dire. Ai-je vraiment envie de connaître la vraie raison?
Bien Sûr que non
Trois réponses complètement différentes, ce qui prouve que la décision à été prise à la hâte,  mais elle y pense depuis hier. Vue le même air qu'elle affiche. 

- OK. Dis-je pour couper court à cette conversation inutile. Je me dirige vers la sortie de la chambre 

Dois-je la faire suivre? Non, pas encore, elle n'a pas encore suffisamment attisé ma curiosité, je lui laisse le bénéfice du doute et le laisse sur le caprice d'une femme enceinte, comme j'ai entendu dire.

- Tu quittes quand? Dis je une fois la porte ouverte

- Heu dans l'après-midi, ta mère revient quand? 

Tentative de changer de sujet. Elle cache vraiment quelque chose, mais je finirai par le découvrir. 

- Bientôt, d'ici deux semaines je crois. Nous avons causé il y a peu

- D'accord. Bon passe une bonne journée. 

- Hum. Dis-je en sortant enfin de la chambre. Une fois à la cuisine,   je prends mon café à emporter que je me suis faite plus tôt, bien noir. Mallette en main, par-dessus également et direction mon parking pour choisir la voiture du jour.

La réunion d'hier m'a épuisée, ce n'était pas prévu ce qui a bouleversé mon emploi du temps. Comme toutes les affaires qui font intervenir des centaines de millions de personnes et de potentiels marchés, Christian Anderson aime me savoir prêt de lui Et j'aime savoir où j'investis mon argent. 

Après avoir franchi les portes de l'entreprise, je me dirige vers les ascenseurs sous les salutations de certains employés. Une fois les portes ouvertes, je me retrouve enfermer en en compagnie de deux femmes qui ne cessent de me lancer des regards en biais à travers le miroir de la pièce. 

Si l'envie de sourire me tente, je reste pour le moins le visage plongé dans mon téléphone pour voir l'emploi du temps que m'a envoyé ma secrétaire. 

- Bon arrivé monsieur. Me dit cette dernière en me rejoignant une fois les portes de l'ascenseur ouvertes. Veuillez m'excuser mais un certain monsieur Lane vous attend dans votre bureau, il n'a pas voulu vous attendre à…

- C'est bon Mademoiselle Pop, je me charge du reste. 

Il a osé 

Un sourire mauvais se dessine sur mes lèvres quand je pénètre dans l'espèce qui m'est dédiée. 

Enfin, nous allons nous revoir, après tout ce temps, je ne pensais pas qu'il serait assez courageux pour venir jusqu'ici pourtant il est là.

Debout, une main dans sa poche, l'autre tenant un cigarette qu'il rejette la fumée dans un geste lent, il regarde la vue panoramique que m'offre le gratte-ciel où nous nous trouvons.

- Je dois reconnaître que je n'imaginais pas ton bureau ainsi. Aussi futuriste, tout en verre et aluminium retravailler. Tu t'imaginais bien avec un énorme bureau en bois massif et de grosse chaise, tu sais le genre où tu étais aussi dans cet entrepôt. Dit-il en regardant une nouvelle fois mon bureau avec dédain. 

- Mon bureau n'est nullement fait pour des gens comme toi, et si tu me disais l'objet de la présence?

- Dis je en prenant place Derrière mon bureau 

- Angel. 

- Adam.

Nous nous toisons du regard, il ne m'intimide aucunement. Il a certes changé, il a pris de la confiance. Mais c' est le même rat dégoût que j'ai rencontré.

Il est seulement plus propre, j'avais appris que ces affaires marchaient plutôt bien mais s'il se tient aujourd'hui devant moi, cela prouve bien que comme toujours, il est difficile de sortir du vice.

Et son vice est profond mais surtout malsain.

Vêtu d'un ensemble trois pièces, il n'a rien avoir de l'homme qui était venu me supplier. 

- Que puis-je pour toi?

- J'ai reçu ton message

- Lequel ? Dis je faisant mine de ne pas savoir de quoi il retourne. 

- Ma fille, je suis venu la récupérer. 

D'un geste lasse, je le congédie. 

- Ne perds pas plus ton temps, Tu n'auras rien. Lui dis-je durement.  Que les choses soit claires, plus jamais elle ne sera à toi.

Il fronce les sourcils, avant d'afficher un petit sourire pervers 

- Je peux comprendre que tu te sois attaché à elle avec le temps mais sur cette chaise, il y a tes dix millions plus deux pour compenser le temps, alors cesse de faire le sensible et rend la moi.

Je pose mes yeux sur le sac posé sur le canapé au coin de la pièce que je n'avais pas prêté attention trop occupé par sa présence. 

- Quelle fille Adam? Je ne me souviens pas que tu pouvais venir la récupérer quoi? Six ans plus tard.

- Et alors, elle reste ma fille? Dit il d'un ton lasse, comme si la question ne se posait même pas.

- Tu m'as vendu ta fille alors qu'elle n'avait pas encore Dix neuf ans.

- Mais ça ne t'as pas empêché d'accepter et de l'utiliser comme bon te semble? Maintenant que j'ai ton argent, rend la moi.

- Non

- Est elle seulement au courant que l'homme dont elle semble follement amoureuse n'est qu'un putain de trafiquant qui achète des filles juste pour…

- Termine juste ta phrase. Dis-je en me levant. De toute les façons elle ne te croira jamais. Puisque c'est faux.

- Si tu as pu l'acheter, qu'est ce qui dit que tu ne l'as pas fait avec d'autres? Dit il avec un sourire mauvais,  alors c'est ça son plan, me faire passer pour le méchant de l'histoire?

- Elle ne te croira jamais 

- Tu es prêt à parier? Donc tu tiens suffisamment à elle pour avoir confiance en elle? Quand je pense qu'il m'a dit ça et j'ai refusé de le croire.

- De qui tu parles ? Il sourit cette fois si grandement.

- Tu devrais avoir peur de lui tu sais? car il a toujours eu ce qu'il voulait, il a trouvé son nouveau dévolu et il est près à me payer très très chers alors récupére tes maigres dix millions et libère ma fille.

- S'il la veut tant, dit lui que je l'attend, Simone ne bougera pas.

- Oh ne t'inquiète pas il viendra quand tu ne t'attendras pas, rassure toi, je suis la manière douce. Dit il en récupérant sa valise. Oh une dernière chose, elle n'est pas à toi et j'ai déjà encaissé l'argent.  Dit il en sortant et je ne peux m'empêcher de renverser tout ce qui se trouve sur ma table. 

La respiration court, je sens le feu brûler entre mes veines.

Je ne la laisserais pas, jamais.

Elle est à moi.

Malgré toutes mes bonnes résolutions, je n'arrive pas à me calmer et je sais ce qu'il me reste à faire. Je sors mon téléphone et lance l'appel, une sonnerie, puis deux .

- Allô. Cette voix, mon cœur, mon corps, ils l'ont reconnu. 

- Bonjour Simone

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