Partie 1 Chapitre 6





Ma nuit a été longue... J'ai beaucoup pensé à Raphaël, à notre soirée, à ses mots juste avant qu'Isabelle ne fasse son apparition et que je ne puisse pas répondre à mon tour... Car oui moi aussi je suis amoureux de lui depuis... Je ne sais pas trop... mais ce qui compte c'est que je ressente la même chose que lui, n'est-ce pas ? Peu importe le nombre de jours, d'heures ou même de secondes. Il ne me reste plus qu'à lui dire.

Dans mon malheur, j'avais la petite peluche que m'a offert mon petit copain pour me consoler de son absence même si j'aurais préféré être dans ses bras ou qu'il soit dans les miens à me câliner. J'aime vraiment cet aspect de lui, il me rassure, me protège et je me sens si bien contre lui à écouter son cœur battre juste pour moi.

Le matin, je profite d'avoir un peu de temps à moi pour flâner dans ma chambre, je suis allongé dans mon lit, un ventilateur me souffle un peu d'air parce qu'il fait horriblement chaud aujourd'hui. Je suis en train de lire Harry Potter à l'école des sorciers que ma grand mère m'a offert pour mon anniversaire. Je suis plongé dans ce roman jusqu'à ce que ma mère ne fasse irruption dans ma chambre.

-Trésor?

-Mhm?

-On se demandait avec papa si on pouvait te laisser seul cette semaine?

-Pourquoi, vous allez où?

-On a des amis qui vont à Rome et qui nous invite à une petite semaine de visite touristique avec eux.

-Oui si tu veux.

-Mais tu ne vas pas te sentir trop seul?

-Non, ça devrait aller.

-Et si tu demandais à Raphaël de venir dormir ici ? Ou Isabelle ? Mais pas de bêtises, hein.

Son sourire laisse entendre qu'au contraire je devrais en faire ... Je me sens si gêné que ma mère aborde ce sujet avec moi, comme ça.

-Maman... Isa est une amie, c'est tout. Arrête de vouloir qu'il se passe des trucs avec elle. Ça n'arrivera pas.

-Je le sais, Isa n'est pas la seule personne avec qui ça puisse arriver tu sais. Tu es en plein dans l'âge de la découverte sexuelle...

-Maman! Non arrête, c'est hyper gênant. dis-je alors que je me cache le visage derrière mon livre.

-C'est normal mon ange. Tu n'as pas à avoir honte d'avoir envie de faire l'amour.

Je me redresse correctement dans mon lit en m'appuyant contre le mur, je dois être complètement rouge de honte. Je baisse mon visage pour qu'elle ne me voit pas. Est-ce que ma mère aurait compris quelque chose ?

-Mais je n'ai pas ...

-Mon ange, Valentino, regarde moi.

Elle s'assoit sur le rebord de mon lit, passe sa main sous mon menton, relève mon visage pour que je la regarde et replace une mèche de mes cheveux sur mon crâne comme quand j'étais petit, avec ce même sourire tendre sur le visage.

-Tu en as parfaitement le droit, je veux juste que si ça t'arrive tu te protèges, ok ? Tu me le promets ?

-Oui, mais ...

-Faire l'amour c'est important, si tu penses que tu es avec la bonne personne et si vous vous aimez, ce sera encore plus beau. Je ne te dis pas de le faire absolument, mais ça peut arriver quand l'envie se fait ressentir et le plus important est que tu te sentes prêt. Il y a ce qu'il faut dans la salle de bain, je t'en ai acheté au cas où.

-Merci.

-Je t'aime mon ange. N'oublies jamais ça.

-Moi aussi maman.

Je la serre dans mes bras et lui fais un énorme câlin. Nous ne le faisons pas souvent mais nous les savourons à chaque fois que ça arrive. Il semblerait que je n'ai pas besoin d'expliquer quoi que ce soit puisqu'elle le sait. Elle sait que Raphaël n'est pas qu'un simple ami ... Comment l'a-t-elle su ? Je ne saurais dire parce qu'il me semblait que nous étions discret quand mes parents étaient dans les parages.

La matinée se passe un peu dans le chaos, ma mère prépare une valise mais ne trouve pas son appareil photo et nous le cherchons avec mon père dans toute la maison. Nous finissons par le trouver dans la voiture. Nous parlons de ce qu'ils vont aller voir et ils me donnent vraiment envie de partir avec eux mais je ne veux pas quitter Raphaël ne serait-ce que pour un jour alors une semaine...

J'aide mes parents à installer ce qu'ils emmènent dans la voiture et je les suis jusqu'aux portes de la grille en leur souhaitant bon voyage. Ils s'en vont, je leur dis au revoir alors qu'ils partent pour leur petite escapade. Maman a fait des courses pour au moins un mois, ils m'ont laissé de l'argent alors que j'ai une carte bleue à moi et ils m'ont donné le numéro de téléphone de leurs amis en Italie. Je devrais pouvoir m'en sortir. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve seul sans eux pour quelques jours après tout.

Ça ne me dérange pas d'être seul, je n'ai pas menti à ma mère. Et si j'ai dit oui pour qu'ils partent c'est surtout parce qu'ils n'ont que rarement des moments d'intimité, des moments rien qu'à eux. Ils travaillent beaucoup et le reste du temps je suis avec eux, alors c'est un peu une sorte de cadeau que je leur fais. Je leur offre du temps pour être ensemble, pour n'être qu'un couple parmi d'autres et non pas des parents.

Je referme la grille et repars à l'intérieur de la maison me mettre au frais. Je passe par la cuisine où je prends une prune et je remonte lire à l'étage.

Arrivé en haut des marches je vois que la porte de ma chambre est fermée, je suis sûr de l'avoir laissée ouverte, c'est étrange. J'entre et vois Raphaël assis sur mon lit, le visage baissé sur mon livre qu'il tient entre ses mains.

-Salut. Qu'est ce que tu fais là?

Il relève ses yeux sur moi avec un petit sourire. Mais quelque chose me frappe aussitôt, son regard n'est pas aussi joyeux que d'habitude.

-Salut... J'ai vu tes parents partir alors je me suis dit qu'on pourrait se voir un peu...

Il me fait signe de venir m'asseoir à côté de lui. J'avance et m'installe sur mon matelas. Nos genoux sont en contact et ça me rassure un peu, je ne sais pas pourquoi mais avec lui je suis apaisé. Il baisse la tête à nouveau et semble soucieux. Il joue à tourner le livre entre ses doigts. J'attends qu'il parle mais il ne dit rien. C'est toujours lui qui lance la conversation mais là il paraît être ailleurs. Je me permets donc en osant lui demander ce qu'il se passe.

-Tu as un soucis ?

-Je ne sais pas. Tu en as toi ?

-Non, je ne crois pas. Pourquoi ?

-Et bien tu m'as repoussé hier soir quand on se parlait et qu'Isa a débarqué.

-Désolé je ne voulais pas ...

-Qu'elle nous voit, je sais.

-Je ... je m'excuse si je t'ai blessé.

-C'est pas... Enfin bref... Je comprends que tu ne veuilles pas te montrer avec moi en public mais ça m'a fait mal parce que c'était Isabelle. Je sais qu'elle a des sentiments pour toi et peut-être que tu t'es rendu compte qu'elle comptait un peu plus pour toi que ce que tu croyais ou je ne sais pas...

Je me retourne vers lui et attrape son poignet dans ma main. Ses yeux se lèvent vers moi mais son regard est si triste. Je n'aime pas ça.

-Non, mais bien sûr que non. Je ... c'est toi que j'aime. Je ... je sais que je suis nul mais je n'ai jamais eu de copines ou copains avant toi, enfin tu vois. Et puis je suis assez mal à l'aise quand il y a démonstration d'affection en public. Je suis vraiment désolé. Je ne voulais pas que tu te sentes mal à cause de moi. J'allais te le dire quand elle a débarqué.

-Ok.

Il détourne le regard et semble bien plus absorbé par mon livre que par moi. Mon cœur se serre à l'idée qu'il puisse croire que je ne suis pas amoureux de lui.

-Tu m'en veux ?

-Je ne sais pas... j'ai tellement envie d'être avec toi tout le temps, mais il y a toujours quelqu'un et ça me soûle qu'on soit obligé de se cacher. Mais si c'est ce que tu veux je ferai un effort pour toi.

-Raph, c'est nouveau ça pour moi, je veux dire tout, toi, le fait que je sois amoureux de toi et que tu sois un garçon ne m'aide pas trop je t'avoue, mais j'essaye.

Il relève le visage et me regarde enfin dans les yeux.

-Je sais, je le vois.

Je dois lui montrer mes efforts. Je dois lui montrer qu'il compte pour moi. Je pose le fruit que je tenais toujours dans mes mains sur le fauteuil un peu plus loin. Je me retourne vers lui et lui prends le livre des mains que je pose par terre. Je passe mes doigts sur sa joue et m'approche pour l'embrasser. Il se laisse faire et ferme les yeux.

Nous nous embrassons tendrement, sa main caresse et serre ma cuisse. Je lui fais un petit bisou papillon et je frôle son nez avec le mien.

-Je t'aime Raph, vraiment beaucoup, c'est intense tu vois là. Tu fais battre mon cœur si vite, tu me rends dingue à chaque fois que tu es près de moi et je n'avais jamais ressenti ça avant. Je voudrais pouvoir te le prouver mais c'est encore difficile pour moi.

-Je sais Val. Je ressens la même chose que toi.

Je reprends mes baisers mais cette fois tout devient plus passionné. Nos langues dansent ensemble, je l'allonge sur mon lit en le surplombant. Je m'installe entre ses jambes et je pars à la découverte de sa peau si chaude et si douce. Ses mains passent sous mon t-shirt, il les pose sur mon dos, il me caresse. J'ai tellement chaud, il me fait tellement d'effet. Je descends mes baisers dans son cou, je le sens frémir quand ma langue retrace le même chemin que je viens de faire avec ma bouche. Je l'entends gémir doucement mon prénom, mon entrejambe réagit automatiquement à ce son sublime. Je sens que lui aussi commence à aimer ce que je lui fais.

Il se décale pour changer de position avec moi, je me retrouve ainsi sous son corps, c'est lui qui me surplombe maintenant. Il revient sur mes lèvres qu'il mordille gentiment, il me fait subir la douce torture des baisers dans le cou. Mes mains s'accrochent à son haut, j'ai tellement envie de sentir sa peau contre la mienne. Je tire sur ce morceau de tissu pour lui faire comprendre qu'il est de trop, il m'aide en finissant de l'enlever et en le jetant à terre. Il s'assoit à califourchon sur moi pour pouvoir à son tour me dévêtir un peu et ainsi nous nous retrouvons torses nus. Je me relève suffisamment pour l'embrasser, mes mains partent sur ses reins, puis sur ses fesses que j'empoigne. Je l'avance vers moi. Ce mouvement nous fait beaucoup d'effet à tous les deux et Raphaël commence à onduler son corps contre le mien.

-Tes parents rentrent quand ?

-Ils sont partis pour la semaine.

-Ohh je vois...

-Tu vois ?

Il m'allonge à nouveau, sa main frôle la bosse dans mon short et un gémissement assez fort sort de mes lèvres. Il continue lentement de me caresser par dessus le tissu. J'ai envie de tellement plus. Mes yeux s'ouvrent et je le regarde. Les siens sont presque noirs tant ses pupilles sont dilatées par le désir. Ses joues sont rouges, ses lèvres entrouvertes laissent passer une respiration saccadée. Il est tellement beau.

-On a la maison pour nous alors...

-Oui.

Sa bouche vient à l'attaque de la mienne mais il n'y reste que peu de temps, il descend à nouveau sur mon cou, mais ne s'y arrête pas. Il embrasse mon torse, sa langue passe lentement sur mes tétons puis continue son chemin sur mes abdos pour finir sur mon ventre qui se contracte.

Je laisse mes mains partir dans sa chevelure dorée alors que ses iris rencontrent les miens. Il me sourit, continue de descendre pour poser un baiser sur mon entrejambe. Ses mains agrippent mon bas et il me le retire lentement. Mon caleçon ne lui résiste pas, je me retrouve complètement nu devant lui. Par réflexe je cache mon sexe ce qui le fait rire. Il revient vers moi, à quatre pattes pour embrasser mes lèvres. Sa main tente de retirer la mienne mais je ne me sens pas à l'aise.

-Attends...

-Si tu veux arrêter, on arrête Val.

-Non mais je veux te voir moi aussi.

-Je suis devant toi.

-Tu sais très bien ce que je veux dire.

-Non... Dis le.

Je ferme les yeux, me mords la lèvre inférieure puis les pince entre elles avant de rouvrir les paupières et tomber sur son regard brûlant.

-Je veux ... te voir ... nu aussi.

Il se relève légèrement et retire son short ainsi que son caleçon qu'il pose au sol. Sa main vient le cacher également. Je ne peux empêcher mon regard de le détailler bien que ce qui me fasse le plus peur soit dissimulé. Je déglutis en attendant qu'il se montre à moi mais il ne le fait pas. Je relève les yeux vers son visage et vois un petit amusement danser dans ses pupilles.

-Je l'enlève si tu le fais aussi, dit-il joueur.

Mon cœur n'a jamais battu aussi fort dans ma poitrine, je n'ai jamais eu autant de sensations en même temps, j'ai peur, j'ai hâte, je tremble d'envie et de stress, j'ai envie de profiter de lui, je veux ses caresses, sentir son corps sur le mien, peut être même encore plus ... J'enlève ma main lentement en le regardant dans les yeux. Il le fait à son tour mais je ne peux retenir mon regard plus longtemps afin de le regarder. Son sexe est énorme, bien plus gros que le mien, je dois avoir l'air d'être un petit enfant face à lui. Sera-t-il déçu de celui que je suis ?

-Tu es tellement beau et encore plus quand tu es comme ça. Val, est ce que je peux venir sur toi comme tout à l'heure?

-Je ...

-Si tu ne veux pas ce n'est pas grave.

-Si j'en ai envie.

-Mais ?

-Tu es tellement plus imposant que moi.

- Oh... non, je t'assure que non. Tu es parfaitement bien formé et d'une taille tout à fait normale.

-Mais le mien paraît plus petit que le tien.

Je sais pourtant que je suis dans la moyenne puisque ça m'est arrivé de me mesurer pour vérifier. Après tout, qui ne l'a pas fait ? Mais je ne veux pas qu'il se moque de moi ...

-Laisse moi faire un truc et tu verras. Je peux ? Je te promets que je ne te ferai aucun mal.

Je hoche la tête alors qu'il pose sa main sur mon torse et me repousse sur le lit pour que je sois allongé.

-Ferme les yeux.

Je m'exécute alors que je le sens se glisser sur le bas de mon corps. Il dépose de petits baisers sur mon ventre, il descend plus bas et sa bouche m'offre de nouvelles sensations. Je n'ai jamais vécu ce genre de choses... Mes mains agrippent les draps en les serrant fort. Ma tête part en arrière et quelque chose explose en moi, dans mon ventre, c'est si intense et si fort que je laisse échapper des sons de ma bouche que je n'avais encore jamais entendu. J'en deviens presque fou quand je sens qu'il accélère ses caresses de sa langue et je m'abandonne complètement à lui.

Je pose une main sur ma bouche pour ne pas crier trop fort, j'ai si honte des sons que je produis en ce moment. Ses doigts me caressent partout en même temps. Bien sûr je savais ce qu'était ce qu'il me fait mais je n'en avais jamais eu et j'ai l'impression que je vais mourir tant mon cœur bat de plus en plus rapidement. Il s'applique tellement bien, je ne vais pas pouvoir me retenir longtemps, je tente de lui dire que je vais venir. Mes mots ne peuvent pas sortir à cause des nombreux gémissements qui les remplacent, mais j'essaye.

-Raph.... je ... je vais .... arrête.

Il ne m'entend pas, au contraire, il me prend plus profondément dans sa bouche et j'explose comme je ne l'ai jamais fait auparavant. C'est tellement puissant, tellement enivrant comme sensation. Je suis en train de jouir en criant son nom, ma main dans ses cheveux et mon corps en ébullition. Je sens les battements de mon cœur se répercuter juste à l'endroit où sa bouche se trouve.

La main qui me servait à retenir mes cris est posée en travers de mon visage. J'essaye de me cacher à cause de la honte que je ressens d'avoir fait ça dans sa bouche. J'ai essayé de le prévenir mais il ne m'a pas entendu.

-Je suis désolé je ne voulais pas faire ça mais j'ai essayé de te le dire ...

Mes mots ressemblent plus à des murmures ou à des lamentations. Raphaël remonte sur mon corps, en embrassant ma peau sur son passage, pour s'allonger quasiment sur moi, il se retient avec ses avants bras qui encerclent ma tête.

-Hey, j'ai entendu, ne t'inquiète pas. J'en avais envie. Je voulais que tu viennes comme ça.

-Mais j'ai tellement honte...

Je cache mon visage de mes deux mains.

-Pourquoi ? Tu étais magnifique. J'ai vraiment aimé. Et toi tu as aimé ?

-Ne me dis pas ça... ne me demande pas ça. Bien sûr que oui.

-Alors n'aies pas honte. Je l'ai fait parce que je t'aime et il n'y a pas de quoi être gêné.

Sa main retire les miennes et il me caresse la joue.

-Val, c'est juste un moment d'amour que nous avons partagé. Il n'y a pas de raison de vouloir te cacher de moi.

-Mais c'est ... oh mon dieu mais tu as ... ne me dis pas que tu as avalé ça...?

Il me sourit comme si j'avais dit une plaisanterie.

-Mais tu es tellement beau quand tu es gêné. J'ai envie de te croquer, avoue-t-il en s'amusant de moi.

Il embrasse ma joue. Il se place à côté de moi dans le lit et m'entoure de son bras pour me serrer contre lui.

-Et toi tu veux que je te fasse ... ça?

-Non, je veux simplement que tu ne sois plus gêné par « ça ». On a le temps pour le faire plus tard. Je veux juste t'avoir contre moi et pouvoir t'embrasser. Je peux ?

-Tu veux aller te rincer la bouche avant ?

-Je vais y aller parce que je vois que toi ça te gêne. Je reviens.

Il m'embrasse le bout du nez et part dans ma salle de bain complètement nu. Son corps est tellement sublime, j'en note chaque muscles, chaque grains de beauté pour pouvoir le dessiner plus tard. Je remonte le draps sur moi et attends qu'il revienne.

Il se met sur le flanc à ma droite et je me retrouve contre le mur. Notre nuit se compose de baisers tendres, puis un peu plus envieux, puis calmes à nouveau. De caresses sensuelles sur le corps de l'autre afin d'en apprendre les formes et les courbes. J'ai pu le toucher un peu et constater qu'il était très bien fait, sa peau est si douce et si enivrante. Enfin nous nous sommes endormis dans les bras l'un de l'autre. Ma deuxième nuit avec lui a été tout simplement magnifique et magique. Je l'aime tellement et il m'aime aussi.

Notre semaine se déroule dans la même ambiance. Je lui ai demandé de rester avec moi, pour ne pas être seul bien sûr... Il a accepté évidemment, un bon petit copain se doit d'aider son amoureux, comme il dit si bien ... Mais nous savons tous les deux que nous voulons juste profiter de l'autre avant que tout ne s'arrête.

Nos journées sont emplies de chamailleries avec Isa à nos côtés, et nos nuits sont emplies de douceur et de volupté. Il m'apprend à donner du plaisir en m'en offrant. Il est très bon professeur et semble satisfait de lui quand à mon tour je le fais venir avec ma bouche. Nous n'avons, cependant, pas encore sauter le pas, enfin je veux dire nous ne l'avons pas encore fait... Pourtant j'en ai envie, mais il attend que je sois vraiment prêt et je trouve ça adorable.

Il ne nous reste qu'une nuit où nous pourrons vraiment profiter l'un de l'autre car mes parents ne rentrent que demain. Je n'ai pas envie de le laisser ou qu'il me laisse seul dans mon lit. Je me suis habitué à dormir avec lui et j'aime ça. Sentir son corps nu contre le mien, sentir ses douces caresses dans mes cheveux, son souffle dans mon cou quand il dort, ou bien encore avoir la chance de pouvoir l'observer lorsqu'il rêve. Je veux encore tous ces moments rien qu'à nous, rien qu'à moi.

Je veux pouvoir profiter de lui encore et encore jusqu'à ce qu'à la date de son départ... ou qu'il décide de ne plus partir... j'aimerais... je le souhaite, un peu, même si je sais que c'est égoïste.

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