Partie 8 (4/4)


L'attaque des autres et le doux chant

Zorc, sous l'apparence d'Aknadin, le père de Seto, apparu près du pharaon, qui errait dans la ville de Londres.

- Regarde-toi... tu perds ta sœur, ton épouse... fit Zorc en appuyant là où ça fait mal/ Quelle loque ! J'ai presque pitié pour toi.

Zorc se mit à rire.

- Laisse-moi, je vais te détruire, s'écria le pharaon.

Atem essaya de lancer un sort, mais aucune flamme ne sortit de son corps. Cela ressemblait plus à une masse sombre qui s'ajoutait à la couche déjà présente dans le ciel, recouvrant le soleil.

- C'est ça, vas-y ! Plonge le monde dans les Ténèbres.

- Atem ! cria une voix.

L pharaon se retourna et vit Yugi et Jono-Uchi courir vers lui.

- Regarde-le, murmura Zorc. Il est si ... beau. Néné ne peut aimer que lui, regarde à quoi tu ressembles... pharaon, dit Zorc d'un ton dédaigneux.

Atem repensa au câlin que Yugi et Néné avaient partagé, elle le préférait, c'était sûr. Il sera les poings et les dents et attendit que Yugi le rejoigne. Il saisit alors le jeune homme par le cou, et commença à serrer.

- Atem... murmura faiblement Yugi.

- Tu m'as pris ma femme !

- Yugi ! s'écria Jono-Uchi.

Il essaya de faire lâcher prise à Atem, mais il tenait fort et Yugi devenait tout bleu. Finalement Jono-Uchi leva le poing et donna une droite dans la face du pharaon. Il frappa avec toute la force dont il était capable. Atem fut repoussé en arrière. Il tomba au sol.

- Viens te battre, si tu peux ! s'écria Jono-Uchi à Zorc ou à Atem.

Il ne savait pas trop qui était le vraiment méchant de l'histoire. Zorc soupira et quitta les lieux. Le Pharaon n'était plus en position de jouer. Tout ça à cause d'un gamin qui n'a même pas de pouvoirs magique. Yugi, assit, reprenait des couleurs. Jono-Uchi soupira de soulagement et tous les deux posèrent leurs regards sur le pharaon.

Zia se sentit d'un seul coup accablée par la mort de son frère. Néné avait caché sa tristesse derrière un feu-follet, une présente chaleureuse en elle. La jeune femme se souvenait quand c'était arrivé, c'était au moment de la rencontre avec Bill. Il y a des mois maintenant. Elle lui avait donné l'espoir qu'elle reverrait son frère. Mais tout c'était en voler. Elle tomba à genoux et la terre se mit à trembler. Elle posa une ambiance lourde et tendue sur le monde, l'espoir... disparaissait peu à peu des cœurs des gens. Tout le monde se sentait abattu.

Toya, Shaolan et Tomoyo s'avançaient vers elle. Anna leur avait dit où la trouver et avec l'aide des sorciers, ils étaient arrivés dans la ville en ruine de Teotihuacan.

Morgause s'avança vers la jeune femme et s'accroupit vers elle. Elle se pencha vers son oreille pour lui murmurer des paroles qui la conduirait vers la déchéance.

- Tu n'as pas protégé ton petit frère... il meurt toujours... assassiné et c'est ta faute.

- Je ... sers à rien !

- Zia ! cria Shaolan.

Le jeune garçon tenta de se servir de ses pouvoirs magiques contre Morgause, mais cette dernière brisa sa magie d'un seul geste de la main.

- Ce sont les sorciers qui ont assassiné ton frère, mais c'est toi la vraie coupable, fit Morgause.

- C'est moi, la vraie coupable, reprit Zia.

La Terre se remit à trembler, les murs se fissurèrent dans le tous les sens. Le sol s'ouvrait dans de nombreuses crevasses. Le monde serait bien sous les décombres. Zia était debout et serrant les poings, elle libérait toute sa puissante magie.

- Il faut l'arrêter, s'écria Toya.

Shaolan et le frère de Sakura marchaient vers elle, mais ils ne semblaient faire que du sur-place sans atteindre leur cible. Les sorciers jetaient des sorts sans plus de succès. Tomoyo fit quelques pas et s'avança à son tour vers Zia. Sans savoir comment, ni pourquoi, elle parvint jusqu'à la jeune femme et la prie dans ses bras.

- Là, ça va aller. Tout ira bien ! murmura Tomoyo.

C'était la formule magique de Sakura. Zia s'accroupit et se mit à pleurer, à pleurer toutes les larmes de son corps, comme une enfant. Elle versait enfin des larmes pour son frère, pour tous les frères qu'elle avait perdu. Morgause croisa le regard de Tomoyo et fit une grimace. Elle quitta les lieux, il n'y avait plus de quoi s'amuser. Elle n'était plus en état de détruire le monde.

Dumbledore arriva à Privet Drive et se présenta à la porte des Dursley. Le monde était plongé dans le noir et même les moldus l'avaient remarqué.

- C'est vous qui avait fait ça ! s'écria Vernon.

- Non, ce n'est pas nous. Je dois parler à Harry !

Il entra dans la maison et le jeune sorcier descendit les escaliers. Le vieux sorcier savait qu'il allait lui demandait quelque chose de difficile, d'impossible. Il n'était pas préparé, il n'était pas prêt.

- Professeur !

- Harry !

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Néné est morte, il y a quelques heures. Harry, je suis venu pour te dire la « vérité ».

- La vérité ?

- Sur ce qui est arrivé à tes parents, à toi. Nous n'avons malheureusement si peu de temps. Est-ce qu'il y a un endroit pour parler tranquillement ?

Harry et Dumbledore s'installèrent dans la chambre du jeune garçon. Harry s'assit sur le lit et offrit une chaise à Dumbledore.

- Alors ? demanda Harry.

- Voldemort a tenté d'accéder à l'immortalité en se servant des Horcruxes. C'est un objet de magie noir dans lequel on enferme une partie de son âme. Tant que les objets sont intacts, Voldemort ne peut pas mourir.

- Il faut les détruire, ça peut être n'importe quoi, s'écria Harry.

- Calme-toi ! Atem et moi, nous en sommes déjà chargé, sauf un... Toi !

- Moi ?

- Oui, Harry. Tu es l'horcruxe, qu'il n'a jamais voulu créer. Quand la protection de ta mère s'est retournée contre lui, il s'était retrouvé démuni et une partie de lui s'est accroché à toi. Tu comprends... nous devons détruire tous les Horcruxes ... pour tuer Voldemort.

- Alors ça veut dire que je dois... mourir, fit Harry abasourdi par cette nouvelle.

- Oui, Harry !

Elsa et Anna apparurent dans la pièce. Elles s'excusèrent d'arriver comme ça mais Voldemort se trouvait devant la porte de la maison. Le mage noir tentait d'entrer, mais une force le repousser. La mère d'Harry, Lily apparut sous une forme de fantôme, tout comme la mère de Sakura, elle protégeait sa famille.

- Maman ! fit Harry surpris.

- Ça va aller, je suis avec toi, mon fils, dit-elle avant de disparaitre.

- Elsa, tu veux bien aller voir ... Voldemort, afin de ... fit Anna avec le sourire.

- Oui.

Elsa quitta la maison. Anna se retourna vers Dumbledore et lui demanda de rejoindre Elsa, elle devait parler à Harry seul à seule.

- Harry !

- Anna !

- Es-tu prêt ?

- A mourir ?

- Oui !

- Après, tu me promets que Voldemort sera vaincu ?

Anna prit les mains d'Harry et lui fit un sourire. Elle ferait tout ce qu'il faut pour que Voldemort soit arrêté.

- Viens, fit Anna.

Elle tira doucement le jeune homme. Ils descendirent les escaliers en silence. Arrivés devant la porte, Anna se tourna vers Harry.

- Je suis contente de faire ce dernier voyage avec toi, Harry.

- Moi... moi aussi.

- Harry Potter ! cria Voldemort. Ils vont mourir mais si tu acceptes de te rendre et de venir à moi, je les épargnerais.

- Je suis... là ! fit Harry.

Il se tenait maintenant debout face à Voldemort. Anna était à ses côtés, serrant dans sa main la pierre d'eau. Elle se retourna vers sa sœur, qui comprit ce qu'elle avait en tête. Ils vont affronter tous les deux, le mage noir.

- Anna, non s'écria Elsa.

La jeune reine s'élança vers sa sœur. Anna leva la main et activa sa magie. Dumbledore et Elsa furent envoyés dans un tourbillon d'eau à Poudlard. Elle soupira et tous les deux, firent face au mage noir.

- Je vais pouvoir enfin en finir avec l'élu, commenta Voldemort. Avada Kedavra.

Anna serra la main d'Harry, quand ce dernier tomba au sol, mort. Anna s'avança à son tour vers le mage noir. Elle ouvrit sa main, Voldemort s'approcha à son tour et prit la pierre.

- Pourquoi ? demanda le sorcier.

- Pour ... sauver.

- Sauver qui ?

- Tous !

- Avada Kedavra, dit Voldemort.

Le corps d'Anna tomba au sol. Elle était morte à son tour. Voldemort avait enfin le pouvoir absolu.

Elsa sentit son cœur se brisait, elle tomba à genoux. Il ne restait plus rien de leur groupe de sept. Voldemort avait tout détruit. Dumbledore leva son regard vers ce qu'il restait de Poudlard, juste quelques murs. Les membres de l'Ordre accoururent vers eux. Il y avait aussi quelques élèves de Poudlard et les amis des sept qui étaient encore en vie. Tomoyo tenait la main d'une Zia. Elle était complétement dévasté, elle avait l'air agard. Il n'y avait plus aucune combativité dans son regard. Atem, suivait Yugi et Jono-Uchi, lui aussi avait perdu toute sa flamboyance. Le vieux sorcier posa son regard sur Elsa, elle serait bientôt dans le même état.

Soudain Voldemort apparut avec de nombreux mangemorts et les ennemis des sept. Hans s'avança et posa le corps d'Anna près d'Elsa.

- Je me disais que tu voudrais récupérer le corps de ta petite sœur.

Ce geste n'avait rien de gentil, car son visage était moqueur et son ton mesquin. Elsa serra le corps d'Anna contre elle. Le sol se recouvrit de gel et l'air devint si froid.

- Elsa ? appela Dumbledore.

Il n'y avait rien à faire. Elle était enfermée dans sa peine et n'entendait rien.

- J'ai maintenant les pleins pouvoirs, annonça Voldemort. Je voulais vous faire part de mon intention pour voir vos têtes. Même si je sais déjà ce qui va se passer. Pour commencer, je vais lier mon âme à chacun d'entre vous, je serais vivant tant qu'il y aura un ... humain. Je ferais en sorte que vous croyez en moi, vous ferez allégeance. Personne ne mettra en cause ma ... votre confiance en moi. Vous me serez dévoué. J'ai tous les pouvoirs : Passé, Présent, Futur, tout est à moi.

- L'omniscience ! fit Dumbledore.

- Aussi, confirma le mage noir.

- On se battra contre toi, s'écria Shaolan.

Voldemort éclata de rire. Ce garçon était vraiment drôle.

- Mais très cher, faut-il encore que tu te souviennes de tout ce qui s'est passé. Je choisirais quelle vie tu vas mener. Les seuls qui garderont le souvenir, ce sont ces trois-là !

Le mage noir désigna Atem, Zia et Elsa...

- Mais, reprit Voldemort, sans les quatre autres, ils ne sont pas une menace, ils ne sont que l'ombre d'eux-mêmes.

Il parlait d'un ton moqueur avec un sourire en coin. Le mage noir leva les bras et les quatre pierres se mirent à tourner autour de lui, elles brillaient et apportaient le pouvoir au mage noir. Les autres ne pouvaient que regarder Voldemort amassait cette puissance.

- Le monde est à moi, riait-il. Je vais vivre à jamais.

Soudain un chant retentit. Il était doux et chaleureux. Il rayonnait de chaleur, de vie, d'énergie et de force. Le corps d'Anna disparut en petite lucioles bleues. Dans le sanctuaire d'Egypte, le corps de Zao fit de même en lucioles vertes. Celui de Sakura, dans la cité interdite, se transforma en lucioles jaunes et celui de Néné dans le manoir Jedusor en lucioles rouges. Elles se rassemblèrent au-dessus du groupe pour prendre la forme d'une magnifique créature.

- Que... ? fit Voldemort.

La créature prit une forme humaine, elle avait des traits à la fois féminin et masculin. Elle était entourée par un halo de lumière. Elle afficha alors un sourire.

- Qui es-tu ? demanda le mage noir.

- Je suis Yhz, fit la créature.

- Lumière, firent Elsa, Anna et Atem en même temps.

La voix de la créature parlait en forme d'échos, avec quatre voix différentes.

- Je/Nous sommes toujours là Atem/Zia/Elsa/Shaolan.

- Anna ! s'écria Elsa.

La jeune reine leva son regard vers la créature et reconnut le sourire de sa sœur, Zia prononça le nom de son frère et Yhz continua de sourire.

- Néné. Pourquoi ? demanda Atem.

- Nous devions sauver...

- Sauver ? répéta Voldemort. J'ai les pleins pouvoirs, je vais te combattre.

La créature secoua la tête tristement.

- Je refuse le combat ! On ne combat pa les ténèbres, on les enrobe de lumière, car nous sommes indissociables. Mais les ténèbres oublient facilement que sans la lumière, elles ne sont rien, fit Yhz.

Elle descendit du ciel et posa les pieds à Terre. Elle s'avança vers Voldemort. Ce dernier sembla paniquer, il envoya toute sa puissance sur la créature. Mais Yhz continua d'avancer vers lui. Elle prit soudainement le mage noir dans ses bras. La lumière et l'ombre se mêlèrent l'une à l'autre et s'élevèrent dans le ciel.

Les corps de Néné, Anna, Zao, Sakura et Voldemort tombèrent au sol. Elsa cria le nom de sa sœur et se précipita vers elle pour la prendre dans ses bras. Le sol gelé et l'air glacé disparut. Zia courra vers son petit frère et le petit garçon sauta dans les bras de sa sœur, le sol fleurit et la terre se reconstruit. Sakura ouvrit les yeux et l'air redevint pur, agréable. La jeune fille se précipita vers Shaolan et Tomoyo. Néné se tenait debout face au pharaon. Elle ouvrit les bras avec le sourire. Atem s'avança vers elle et la souleva en tournoyant. Le soleil réapparut et les ténèbres se dissipèrent dans la joie et la bonne humeur.

Voldemort se releva à son tour, et regarda autour de lui. Il n'avait plus ses « grands pouvoirs » mais il était toujours un sorcier. Il tenta de lancer un sort, mais Dumbledore plus rapide le désarma.

- On devrait en finir, déclara Sirius.

Les sorts fatales furent lancés en direction du mage noir. Ils filaient vers Voldemort quad soudain un feu-follet sortit de son corps et avala les sorts dans un « pscht ». Le mage noir fut propulsé en arrière. Néné se précipita vers lui. Elle lui tendit la main avec le sourire. Voldemort leva son regard vers elle, surpris.

- Pourquoi ? demanda-t-il.

- C'était pour te sauver. Les ténèbres, on ne peut pas les contrôler, c'est elles qui nous contrôlent, fit Néné en s'accroupissant auprès du mage noir.

- Vais-je mourir ?

- Oui sans doute un jour, mais pas maintenant !

Bakura apparut derrière lui t prit Voldemort par les épaules et le tira dans les ombres.

- Je le garde avec moi, jusqu'au jugement des sept !

Néné se releva et posa son regard sur les quatre autres, Zorc, Romulus, Hans et Morgause. Elle sourit et tendit la main, Sakura, Zao et Anna firent de même, mais... Zorc fut le premier à quitter les lieux. Hans serra les dents et avant de disparaitre à son tour. Morgause observa Zao, elle échangea un regard avec le petit garçon, elle baissa le regard et disparu à son tour. Romulus serra le poing, et se détourna à son tour.

- Maintenant, je me demande... ce qui va arriver ? fit Atem.

- Ils vécurent heureux... commença Néné

- Et eurent beaucoup d'enfants, compléta e pharaon.

Tout était bien qui finit bien.... Enfin presque !

FIN DU 1er LIVRE

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