J'ai appelé Sissi pour qu'elle invite ma mère à diner et lui propose de dormir chez elle, cela ne marcherait peut être pas mais cela valait toujours le coup. J'avais besoin de faire un voyage tôt chez Phili, je pense que ma mère avait aussi besoin de souffler.

Sissi avait fait un arrêt cardiaque pour ses 30 ans et c'est ma mère jeune veuve qui l'avait opéré sans réaliser qu'elle s'occupait d'une ancienne camarade d'école. 

Au moment de la visite de suivis d'opération Sissi l'avait engueulé de ne pas la reconnaître, c'est ainsi qu'avait démarré leur amitié. Elles avaient chacune leur vie et leur goût mais se retrouvait toujours avec plaisir.

Sissi avait aussi eu des problèmes de mec, le sien l'avait largué en lui volant tout.

Au lieu de déprimer elle avait ouvert une boutique de fringue pour grosse comme elle le disait elle-même.

─ Salut Sissi, ai-je fait quand elle a décroché.

─ Bonjour ma fille tu es remise ?

─ Oui dit ça serait bien que tu sortes ma mère de sa routine infernale de boulot et elle pourrait dormir chez toi, genre pyjama parti.

─ Ok j'ai compris ça tombe bien il y a des stripteaseurs en ville ça devait lui changer les idées.

A l'hôpital l'après midi j'ai retrouvé Josie et Lucie, cette dernière vivait une grande histoire d'amour avec Hugo. J'en ai profité pour récupérer des attelles. J'ai appelé ma mère, je voulais vérifier qu'elle ne rentre pas.

─ Tu sors avec Sissi ce soir alors ?

─ Oui Sissi m'a appelé je suis drôlement contente ! Elle voulait aller voir des stripteaseurs mais la non pas question, on va aller voir un concert baroque. J'allais t'appeler car je vais dormir chez elle.

─ Les stripteaseurs cela aurait été mieux, me suis-je moquée. Pas de problème dort bien chez Sissi.

─ Je ne suis pas une couguar !

─ Non une super nana horriblement chiante ! Ai-je répondu, en tout cas c'était parfait, je suis rentrée pour me coucher, attachée à une multitude de corde qui me faisait mal au dos. Je suis arrivée à 18 heures au moyen âge et Phili m'attendait.

Elle m'a souri, merci d'être venu si vite. Qu'est ce que tout cela ?

Je l'ai serré dans mes bras, c'est le modèle de roue que ton père doit mettre à la motte et des attelles pour Jeannot. Comment vas-tu ?

─ Bien. Grace à toi, Jeannot va aller mieux.

Au jour, les plaies étaient atroces, j'ai posé les attelles modernes pour maintenir les épaules et la cage thoracique. Une minerve et les deux attelles sur les bras. Il me manquait encore une attelle pour les jambes.

─ Les os sont remis, a fait Phili d'une voie étranglée et grâce à tes machines modernes, elle a désigné d'un geste de la main toute les attelles, il devrait se remettre.

─ Tu as du avoir peur quand tu l'as récupéré ?

─ Il y avait tellement de plaie et c'était si grave, que je n'ai pas eu le temps de réfléchir à l'horreur de la situation. Je t'avoue que lorsque maitre Arnaud nous l'a ramené j'ai cru me trouver mal.

─ Si tu n'avais pas existé Laurie, nous aurions perdu Jeannot après avoir perdu Margot alors encore merci mille fois mon amie.

─ Quand même maitre Arnaud au passage a récupéré Margot. Elle va bien ?

─ Oui, il est gentil et je peux aller la voir, elle me dit qu'elle est heureuse. 

─ Tu vas bien Phili?

─ Oui, en semaine je dors chez maitre Arnaud, j'y ai emmené toutes les potions et j'emménage le jardin avec Margot. Je travaille au marché et j'aide aussi aux hospices nous avons des cas de coqueluche et perdu 5 malades. Impossible de faire respecter les règles d'hygiène aux gens.

─ Tu as diagnostiqué la maladie comme un chef alors. J'étais ébahie encore une fois par Phili.

La coqueluche est une maladie infectieuse provoquée par une bactérie très contagieuse. La contamination s'effectue par voie aérienne, à partir de gouttelettes de salive. 

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