Les vacances (2)



Je reprenais des forces et j'ai pu aller à la bibliothèque,  je voulais vérifier dans quelle mesure j'avais influencé l'histoire. 

Il n'y avait pas grand monde. Marianne n'était pas la, elle présentait ses travaux à Paris et sa remplaçante n'était pas aussi sympa et ne s'intéressait pas à l'histoire.

─ Tu as le droit de t'asseoir sur les chaises, me dit une voie familière.

─ Marianne ! Me suis je exclamée ravie, je suis bien la au milieu des livres je préfère.

─ Cela m'aurait surprit autrement !

─ Qu'est ce que tu fais là, ai-je demandé, comment ça c'est passé a Paris ?

─ Merveilleusement bien, je voulais te voir et Babeth m'a dit que tu étais ici... 

Elle m'a enlacée : " Les livres sont de la bonne époque et ils racontent exactement ce que tu disais. Tu m'expliqueras un jour comment tu savais tout cela?  ...Par contre, je n'ai rien trouvé pour sauver un commis des griffes de son maitre."

─ Tu as fait ce que tu as pu.

─ Je vais t'emmener aux archives départementales. Je t'ai obtenu une carte d'accès.

En descendant les marches pour nous y rendre elle m'expliqua les principales difficultés pour suivre les français avant la révolution. Il n'y avait pas vraiment de noms de famille, cela changeaient environ toutes les 3 générations, sauf pour les familles nobles. 

Par exemple Pierre né bossu est appelé le bossu plutôt que Pierre et sa famille devient la famille du bossu, aucune trace de son mariage, des naissances, des décès, son fils François était connu sous son prénom ou comme le fils du bossu, s'il avait une caractéristique particulière, boiteux par exemple, alors son nom se transformait en le boiteux. Avec une espérance de vie de 25 ans, les enfants du boiteux n'avaient aucun moyen de savoir qu'ils descendaient du bossu, tombé dans les oubliettes du temps.

Aux archives j'ai récupéré 3 gros dossiers sur l' année qui m'intéressait. J'ai feuilleté des pages quasiment illisibles. Les notes provenaient du prêtre qui écrit uniquement ce qu'il veut. On trouvait des noms, quelques dates, les fiançailles de deux personnes contre une poule, ou la mort de telle personne.Je ne reconnaissais aucun nom.

Le prêtre racontait la marche pour aller à Cîteaux.

 Ensuite Marianne m'a montré les documents des années précédents mentionnant le départ des trois fils du comte pour la guerre avec la mention de François. 


Vers 18 heures elle m'a fait signe qu'il fallait y aller avec la promesse de continuer les recherches pour moi.

─ Tu pourrais aussi faire des recherches sur les années 1790 et suivante et je recherche un Adrien et une Anne laure , ai-je demandé à Marianne.

Elle était habituée à mes bizarrerie car elle a hoché la tête, pas de souci, j'ai un ami qui est spécialisé sur cette époque je vais lui en parler.

A la maison, j'ai vérifié tous les documents que nous avions en stock mais sans trouver d'autres traces d'Agathe.



Les vacances m'avaient fait un bien fou, il me resterait une énorme cicatrice sur le bras de mon horrible mésaventure. 

Enfin guérie, j'ai décidé de retourner au moyen âge. Cela faisait deux semaines depuis que j'avais tué les loups. J'appréhendais les nouvelles sur Jeannot ? Est ce que Phili me pardonnerait s'il lui était arrivé malheur ?

Je suis arrivée à l'endroit habituel mais je ne reconnaissais plus les lieux, des arbres avaient été coupé, la route dégagée et j'ai eu peur d'avoir changé d'époque, quand j'ai failli heurter Guile allongée par terre. Je me suis précipitée vers elle craignant de la trouver blessée mais elle dormait simplement.

Bonne surprise, il faisait chaud au moyen âge.

Que de mystère et pourquoi l'endroit avait été déblayé. J'ai sursauté en entendant du bruit la petite cabane était occupée.

Dès que j'ai tendu la main vers Guile elle a ouvert les yeux et m'a pris dan ses bras avec une exclamatio de joie

─ Bonjour Guile mais que se passe-t-il.

─ Viens suit moi à la cabane, nous t'attendions.

Jean le Gué était la et veillait sur le petit Jeannot dans un état épouvantable. Il faisait sombre et je me suis doutée qu'en plein jour cela devait être bien pire.

Guile m'a expliquée d'une voie étranglée, il est resté 5 jours chez le maréchal Ferrand avant que maitre Arnaud ne le délivre. Phili a remis les fractures et a soigné les infections, mais elle craint que cela ne suffises pas, elle trouve que Jeannot ne se remet pas assez vite. 

─ Les boules blanches une tout de suite et toutes les 6 heures. Apporte-moi tous les médicaments guile.

Guile se précipita pendant que j'examinais le pauvre enfant martyrisé, son visage était recouvert par un cataplasme que j'ai soulevé, il avait les yeux enflés des bleus, une énorme bosse sur le front.

Des points de suture, Phili avait réussi la technique j'étais fière de mon élève.

Je craignais le traumatisme crânien mais nous ne pouvions qu'attendre. Les deux bras, une épaule étaient cassés, il avait été proche de l'hémorragie interne. Il avait aussi une fracture à une jambe.

Phili avait surement dû passé un long moment à le soigner. J'imaginais sans peine son calvaire.

Le père se tenait debout à coté de moi, immobile, sans rien dire.

J'avais apporté pas mal de chose pour des urgences, dieu merci. Je lui ai fait une piqure d'antibiotique et un analgésique. Je lui ai donné une solution réhydratante, il me fallait surtout ramener de quoi réduire les fractures avec des attelles du futur et tant pis pour les contraintes de respect des matériaux d'époques.

─ Il est très faible mais cela devrait aller mieux, il faut patienter. Racontez moi ce qui se passe je ne comprends rien, ou sont Margot et Phili ? Qu'est il arrivé à La motte ?

Le père est allé chercher de l'eau et nous avons fait boire le petit.

─ Phili dort en ville chez maitre Arnaud avec Margot depuis que nous nous sommes installés ici, expliqua Guile, mais si tu reviens demain, j'irais le lui dire et elle viendra au gué. Nous avons obtenu l'aide de Maitre Arnaud pour sauver Jean mais il a demandé Margot en échange.

─ Margot ! Quel genre d'aide ?

─ Maitre Arnaud a tué son père et il a pris Margot comme maitresse, mais elle va très bien.

─ Oh .... renoncant à poursuivre j'ai demandé  "pourquoi êtes-vous-là ?"

─ Tu as réussis, il n'y a plus de loup, alors j'ai demandé à faire un moulin ici, expliqua le père et le comte est d'accord.

--------------------------------

Too much or not too much ?

🤔🤔🤔🤔🤔🤔🤔

Bonne année à tous

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top