Chapitre 5
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La douleur est temporaire. Qu'elle dure une minute, une heure, un jour ou même une année, peu importe, elle finit toujours par s'estomper.
En revanche, si j'abandonne, ça ne s'effacera jamais.
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Je la regardais descendre doucement les escaliers et venir vers moi. Je voulais me relever ou encore bouger, mais c'est comme si mon corps ne voulait pas. Je la laissais venir vers moi et me fixer intensément. Et d'un coup, elle bougea son bâton et je me relevais. Je commençais à léviter en l'air et d'un coup je n'arrivais plus à respirer. Je mis directement mes mains à mon cou et comme par hasard il faut qu'il m'arrive un truc pour que mon corps se dit « Il faut peut-être rester en vie après tout... ».
Les garçons se mirent devant moi pour me protéger et ils grognèrent signe de protection. Enfin, j'espère.
Elle arrêtait de m'étouffer et tout le monde s'était déjà reculés énormément de moi. Elle les regardait chacun leur tour et les filles s'étaient mises devant moi. Sauf Stéphanie bien évidemment. Les filles la regardait avec insistance.
- « Je n'en ai rien à foutre qu'elle meure ! Et puis ça me facilitera la tâche pour Ezechiel ! S'exclama-t-elle.
- Toi tu ramènes tes fesses de morte ici ou t'es dans la merde. » Dit Auriana.
Elle soufflait et rejoignait les filles devant les loups. Elle allait essayer quelque chose, mais je me repris rapidement.
- « N'essaye même pas de les toucher connasse. » Dis-je froidement en levant ma main pour ramener toute l'eau que je pouvais des alentours pour créer une bulle d'eau.
Dès la bulle d'eau créée atour d'elle, l'emprise qu'elle avait sur moi s'était envolée. Merci la Lune. Je me relevais alors qu'elle s'était enlevée de ma bulle toute mouillée en lâchant un hurlement de rage.
- « Viens te frotter à nous, sorcière. Dis-je en lui lançant de l'eau dans sa tête en avançant pour être à la même hauteur que les filles.
- Tu crois que de pauvres pouvoirs comme les vôtres vont pouvoir m'arrêter ? Rigola-t-elle.
- Ensemble, si tu savais à quel point on fous le bordel partout où on va. Pouffais-je.
- Alors c'est ce qu'on va voir. »
Elle bougeait son bâton et créa des hommes de pierre devant elle.
- « Ma vie est menacée. Postez-vous là où il faut. Protégez-moi, faîtes votre devoir envers celle qui vous as crée. Dit-elle alors que ses hommes venaient vers nous.
- Je ne vais pas pouvoir utiliser ma voix. Dit Aurea en me regardant rapidement avant de se concentrer de nouveau sur ses hommes.
- Alors prend ça. Dis-je en levant légèrement ma robe et lui jetait une arme. Fait gaffe à lui c'est mon bébé.
- T'es sérieuse ? Dit-elle.
- Oui. » Dis-je en m'avançant vers un des hommes.
Je sortis des dagues et réussis à m'accrocher sur lui et monter sur ses épaules, j'essayais d'en planter dans son coup, mais en vain. Je sortais rapidement une de mes armes et lui tira dan la tête. Il tombait et j'essayais de réceptionner l'atterrissage. Même si en robe c'est compliqué. Mais il se relevait. Même sans tête il vit. En même temps, c'est un peu normal, vu qu'il est crée tel quel. Je continuais de tirer alors que les autres invités se reculait. Auriana avait valdingué à l'autre bout de la pièce. Je me retournais pour voir où elle avait attérie, mais l'homme sans tête s'était approchée de moi prêt à m'en prendre à mon tour. Mais Valentin attrapa ma robe à l'aide de ses dents pour me faire bouger pour sauter sur ce dernier. Il est fou. Il lui en enleva un bras alors que l'autre le frappait, mais il l'arracha par la suite. Puis ces derniers membres pour à la fin, écraser son buste. Les loups s'étaient chargés des deux restés en vie.
Aurea ne voulait pas utiliser son pouvoir car il y avait trop de mondes et on pouvait être touchées par sa puissance. Elle voulait l'utiliser en dernier recours, Auriana elle a essayée son pouvoir sur les hommes de pierre, mais comme ils ne ressentait rien elle s'en faite envolée. Et Andeolina... je ne sais même pas moi-même. Et moi en Princesse de la Lune, tout le monde me dévisageait.
- « Alors Aseline, quel monstre es-tu cette fois-ci ? Ria Aubeline.
- Je devrais plutôt de poser la question. Dis-je en arrivant vers elle.
- Je ne me suis jamais transformée en quelque chose qui mesure plus de deux mètres en tout cas. »
Avant qu'elle ne puisse ajouter quelque chose, je lui jetais une dague dans l'épaule. Et elle se le prit à l'endroit que j'espérais viser. Elle eut un mouvement de recul, mais se remis rapidement à sa place initiale et me souriait. Elle posa délicatement sa main sur la dague et se l'arracha. Et jeta cette dernière au sol et passa sa main sur sa plaie. Plus rien.
- « Ne nous pouvons pas utiliser la magie à des fins personnelles. Dis-je.
- Et regarde ce que je fais ! Et puis très franchement, si nous avons hérités de ces pouvoirs c'est pour que cela nous aide à nos tâches quotidienne, tu ne crois pas ? »
Je lui lançais une nouvelle fois de l'eau à la figure, des jets aussi tranchants que des rasoirs, mais elle arrivait à les esquiver d'un poil de cheveux. Zut ! Elle tapait d'un coup son bâton bizarre sur le sol et quelque chose de vert en est sortie pour se diriger vers moi depuis le sol. Dès qu'il m'a touchée, mes jambes m'ont lâchées comme si je n'avais plus d'énergie dans mon corps. Je tombais d'un coup sur le sol comme vidée.
- « Rien que ça et tu es déjà au tapis ?! Rigola-t-elle. Quand je pense que tu... »
Elle ne put terminer sa phrase, car il n'y avait plus de bruits et que quelqu'un avait ouvert la porte en y jetant le gardien qui la tenait. Je ne regardais pas, je ne sais même pas pourquoi, mais je regardais le sol alors mes ailes commençais à m'entourer doucement.
J'entendais les pas de cette personne venir vers nous, mais s'arrêtait d'un coup près de moi.
- « Toi... dit Auriana en colère.
- Tu aurais dû mourir ! » Grogna Aurea.
Je regardais les filles avec un air d'incompréhension, mais elles fixaient toujours la personne. Je tournais donc la tête vers l'homme en question et... oh mon Dieu... il me tendait la main, comme pour vouloir me relever. Je lui donnais sans confiance ma main et il me releva.
- « Aseline. Dit-il.
- Tristan.
- La fille qui donnait des informations à Tobias. Dit-il en se tournant vers Aubeline.
- Le soumis. » Dit-elle la tête haute.
Je la regardais choquée.
- « C'est donc à cause toi ! Dis-je énervée. Tu sais qu'on a failli mourir là-bas juste pour que tu sauves tes miches ?! C'était quoi le deal hein ? Des informations sur nous contre ta petite liberté de merde ?! Je l'ai tellement poussé à bout qu'il m'a tiré dessus putain ! Et pas qu'une fois ! Et tu as vu l'état de mon cou bordel ?! Il m'a mordu par tes connerie ! Alors maintenant tu vas nous le faire plaisir d'arrêter tes conneries et de venir avec nous sinon je vais faire un truc que tu détestera ! Hurlais-je.
- Et tu vas faire quoi hein ? Me mettre la fessée ? Et je sais que si je reviens avec vous je vais être encore observée par des centaines d'œils qui vont me dévisager parce que je ne suis pas normale ! Que je suis différente des autres ! Et vous me détestez ! Comme moi je vous déteste ! Alors arrête avec tes petits sermons je ne suis plus une gamine de douze ans je te signale ! Sérieusement, qui voudrait être enfermé dans une cage ? Qui voudrait se faire dévisager tous les jours par les enfants normaux parce que l'on est pas comme eux ! Désolé, mais j'ai donnée. Ici je suis à ma place.
- Tu n'aurais pas postuler sur les magazines ? Et bien non hein, autant jeter ses anciennes amies dans un fourneau ou un encore un crématorium ! C'est vrai que ça a l'air sympa ! Que dirais-tu d'essayer avec toi ?
- Et comment comptes-tu t'y prendre ? Tu contrôles l'eau et non le feu. Alors j'aimerais bien savoir comment tu comptes y parvenir !
- Certes, je contrôle l'eau, mais aussi sous toutes ses formes. Dis-je en reprenant une nouvelle fois grosse boule d'eau que je faisais tourner à l'aide de mes mains. Donc, que dirais-tu de ce degrés là ? Finissais-je en lui jetant la boule sur elle qui la brûla. Stéphanie, ton tour ! Lui hurlais-je.
- Toi ! Cria-t-elle. Je vais te faire encore plus souffrir que la fois où...
- « Dieu aime les morts et les morts contrôlent les vivants, ils ouvrent les yeux des vivants, avec les violettes où en sortent leur sourire charmeur. Revenez parmi nous, ceux qui ont foulé ces terres. Revenez parmi nous, pour revenir au moment où votre cœur battait encore. » » Dit Stéphanie avec les mains joints et la tête fermé et les yeux clos.
Un grondement se fit sentir et j'ai su. J'ai su ce qu'elle avait fait. Elle a réveillée les morts. On entendait quelques bruits sourds et des pas venir vers nous.
- « Qu'as-tu fait ?! Hurla Aubeline.
- J'ai fais ce que je devais faire. Dit-elle calmement, impassible.
- Tu crois vraiment que je ne vais pas pouvoir tuer tes pauvres petits esprits ? Rigola-t-elle. N'importe quoi.
- Ce ne sont pas des esprits. J'ai réanimé des personnes décédées et ils m'écoutent. Si je te tue ce soir, ne t'inquiète pas pour ton âme. J'y veillerais à ce que tu restes comme un chien collé à son maître. » Dit-elle en souriant alors que les morts cassaient même les fenêtres pour pouvoir entrer.
Je les regardais avancer et regarder chacune des personnes présentes dans cette salle. Et s'ils craquent ? S'ils veulent manger de la chair humaine ? Calme toi Ase'. Stéphanie les contrôle. Donc aucun soucis. Attendez... mais elle me déteste ! Je reculais doucement alors que ses morts s'avançaient là où je mettais posée. Et me dévisageait en montrant leurs dents. Doux Jésus. Ils sont ignobles.
Leur peaux étaient en voie de décomposition plus ou moins avancée. Certains avait encore des cheveux, mais autant qu'un vivant. Ils ne devaient pas être mort depuis longtemps peut-être quelques mois à tout casser. Et d'autres... leurs restes de cheveux étaient transformés en touffes remplies de terre, de boue et j'en passe. Leurs vêtements étaient sales et déchirés. On aurait pu les confondre avec des lambeaux. Leurs dents, s'il fallait parler de leur dents... quelques unes avaient abandonnées leur fidèles postes d'autres tenaient bons voir même un peu trop. Ce n'était plus des dents normales, mais plutôt des canines. Oui voilà. Deux rangées de canines prêtes à vous dépecer comme un vulgaire lapin. Désolé petit lapin. Et d'un coup, ils regardaient tous Aubeline qui avait reculé d'un pas.
- « Tu es tellement faible que tu ramènes des morts te protéger ? Dit Aubeline.
- J'ai entendue qu'ils avaient faim et qu'ils avaient besoin d'une personne comme moi pour les venir jusqu'ici. Qu'en penses-tu ? Répondit-elle.
Elle grogna. Elle savait que toute seule elle allait se faire bouger très vite. Surtout que pour ne rien arranger les morts grognaient quelques fois et faisait des bruits, comme un bruit de raliement. Vous savez, comme « J'attendais ça depuis tellement longtemps », ou encore « J'ai faim ! Laissez-moi la dévoré tout seul et prenez les autres ». Cela me fit frissonner. Je n'ai jamais été en bon termes avec ce genre... de monde. Oui voilà. Déjà les films de zombies ou encore des livres sur ça c'est impossible pour moi. Je n'arrive pas à les regarder en face et voilà qu'ils sont devant moi. Je commençais à avoir peur et mes jambes voulaient trembler. Je dis bien voulait, car je les en empêchaient. Et merci à la robe que personne ne le voyait. Je regardais derrière moi en reculant et les scrutant. Et d'un coup, un mort me fixait. Mon Dieu des saucisses ne me dites pas qu'ils sentent la peur. C'est bien, je n'ai pas peur. Non en fait le mot est faible. Je suis terrorisée. Je m'arrêtais de reculer quand mon dos avait touché quelqu'un. Je me retournais et je vis Florian. Qui me regardait l'air choqué.
Au moment où j'allais ouvrir la bouche, il me devança.
- « On en parlera plus tard. Toi, tu as quelque chose de plus important à faire pour le moment. » Dit-il en me prenant par les épaules pour me tourner vers eux.
Je ne peux pas... j'ai trop...
- « Ase' vient là. Dit Auria' en me tendant dans sa main.
- Voyez-vous ça ! La fidèle, courageuse, la chaotique Aseline De Médicis a peur des morts revenus à la vie. La blague ! S'exclama-t-elle alors que je me dépêchais pour voir Auria'.
- Rigole si ça te chante. Mais pour le moment, c'est toi qui ont envie de manger à s'en péter le bide. Pas moi. Dis-je. Attention regarde, ils avancent. »
Et c'est ce qu'ils faisaient. Ils avançaient vers elle. Elle reculait et essayait d'invoquer quelque chose, mais sans doute par la peur ou par l'empressement elle n'y parvenait pas. Il prit un revolver – comment a-t-elle fait d'ailleurs pour en prendre un ? - et tira sur un des morts. Il hurla et c'est le premier qui s'approchait d'elle. Elle tira de nouveau, mais dans son genou cette fois-ci. Le cadavre tomba d'un coup sur le côté en hurlant, mais se releva très vite.
- « Stéphanie ! Ils ont réellement mal ? » Demandais-je en m'approchant d'elle.
Elle me regarda de haut en bas avant de me répondre.
- « Non. Ils sont frustrés.
- Comment ça ?
- Les cadavres sont animés par mes pouvoirs. Ce ne sont pas eux qui ont faim. J'essaye de faire croire à cette fille le contraire.
- Et tous les films de zombies alors ?
- Ce ne sont que des foutaises. Des personnes – beaucoup – pensent que les morts peuvent revenir à la vie, mais c'est faux. Ils utilisent l'histoire de la toxine d'un champignon sur une fourmi, mais même si c'est possible, c'est impossible. Et attention ils détestent ce termes.
- Je ne comprends pas.
- Quand tu meurs, ton corps est inanimé tu es bien d'accord ? Mais ton âme, elle, ne sait pas quoi faire. Elle ne sait pas quoi choisir. Bien évidemment, ce n'est pas toi qui choisis et je ne sais pas qui choisis d'ailleurs, mais enfin. Ton âme va partir d'un l'autre monde.
- Le monde des esprits ? Demandais-je.
- Exactement. Sauf que plusieurs jours plus tard, elle va soit ce manifester sur terre et y vivre jusqu'à ce qu'on les tues, soit va rester à l'endroit où elle était. Et le problème ou encore heureux, ce ne sont pas les bonnes personnes qui restent sur terre ou qui restent dans l'endroit angélique où ils étaient. Et il y a plusieurs sortes d'esprits qui restent ici. Les « âmes neutres » on va les appeler et bien évidemment il y a les « bouffeurs de chair ». Tu vois où je veux en venir ? Les neutres, on peut leurs parler, communiquer ensemble. Mais les bouffeurs de chairs, eux ce sont ce que tu appelles les « zombies » on va les appeler les « Z » si on en reparle ok ? Enfin si on se reparle, bref. Ils essayaient de te bouffer. Pas des personnes normales, mais par exemple, des âmes d'humains comme toi et moi, ils vont essayer de les manger pour qu'ils aient de plus de pouvoirs ou sinon, les personnes « nécromanciens » on peut les voir. Et soit on les tues, soit ils nous tues, mais avec les dents et ce n'est pas que notre âme qu'ils mangent, mais aussi notre peau, notre chair, nos muscles, enfin tu vois. Dit-elle doucement en faisant bien attention qu'Aubeline n'entend pas.
- Je vois. Alors effraye-la jusqu'à ce qu'elle se pisse dessus.
- C'était bien mon intention. On ne m'embête pas, moi. »
Pendant le récit de Stéphanie, les morts s'étaient considérablement avancés. Elle avait essayée différentes tentatives et une avait marché. Certains sont tombés en cendres et Stéphanie avait réussit à faire partir les cendres doucement dehors pour partir quelques pars. Je la regardias et d'un coup elle courra vers la sortie. On courrait alors à sa poursuite suivis de près par les morts de Stéphanie. Et les morts courraient de plus en plus vite, si vite, qu'ils nous dépassait. J'avais écarquillés les yeux tellement j'étais stupéfaite. Mais ils n'étaient que quelqu'un. Deux ou trois.
On courrait toujours autant dans ce boisement qui entourait la maison où la fête se tenait et Aubeline savait bizarrement là où elle devait aller. Je parie qu'elle avait pensé à cette éventualité que quelqu'un la poursuive. Et voilà que nous sommes les poursuivants. Voilà qu'on joue au chat et à la souris dans les bois. On dirait des gamines. On dirait... comme avant... je me secouais la tête. Pas le temps de penser à ça. Elle jeta une lueur verte à l'endroit où mon pied allait se poser et voilà que je m'effondrais au sol. Je regardais mon pied et vit qu'il avait une position bizarre. Oh non. Je me retenais de hurler de douleur en me mordant la langue, tellement que je sentais mon sang dans ma bouche. J'essayais d'enlever cette chose de ma cheville – enfin ce qu'il en restait – mais les dents étaient restées incrustées dedans. J'avais réussi à faire sortir un millimètre, mais j'avais lâchée et il se fermait une nouvelle fois avec la même violence. Je me forçais à ne pas crier et je laissais échapper un petit gémissement. Pourquoi ces choses n'arrive qu'à moi ? Décidément, tout le monde veut ! Je ne peux donc pas avoir la vie tranquille que j'aimerais tant avoir ? Peut-être parce que je l'ouvres trop sans doute. Surtout qu'elle n'a rien trouvé de mieux qu'un piège à dent. Génial. Elle me prend pour un animal ou quoi ? Un loup ? Ah en fait ça ne me dérangerais pas tant que ça. Enfin. Il faut que je trouves quelque chose. Je regardais d'abord ce qui m'entourait. Un bout de bois. Je plaçais donc ce dernier dans un endroit où j'aurais plus de facilité à l'ouvrir.
Je poussais de toute mes forces, mais cela ne semblait pas être assez. Après maintes et maintes tentatives, j'avais enfin réussi. Sauf que le problème, c'est que ce piège ne se raccrochait à rien. Donc j'aurais pu aisément y aller avec ça sur ma cheville en miettes. Mais cela n'aurait pas été très professionnel... je me relevais avec tant bien que mal et me mis sur pied. Je m'aidais avec les arbres ou les premières choses qui m'arrivaient sous la main pour m'aider à avancer. Mais pourquoi tu ne voles pas ? Tu as des ailes non ? C'est bien pour t'en servir ! Me diriez-vous. Mais les arbres cachent tous. Et je ne peux donc pas voler sans être très proches du sol ou trop près des branches. Et à un moment, je trébuchais et je sentis quelque chose craquer, ce qui me fit énormément mal. Je n'osais pas regarder vers ma cheville de peur de se que je vais bien pouvoir voir.
Après quelques minutes qui me semblait durer des heures, j'étais enfin parvenue devant la propriété. Je m'avançais lentement vers les marches et vers la porte. J'entrais en restant collé au mur et vit avec étonnement que la fête avait repris son cour. Comme ça, normal ? Bref je n'y pretais pas énormément attention et mon regard se posa sur Florian. Mon Dieu. Seul lui peut me sauver. Dès que je vis qu'il pouvait me voir, je levais mon bras en le secouant légèrement pour qu'il m'aperçoive. Et c'est chose faite. Dès qu'il m'a vu, ses yeux s'écarquillèrent et il allait vers moi. Dieu soit loué. Je commençais à me baisser tant j'en avais marre de me tenir que sur une seule jambe. Il me prit légèrement dans ses bras pour m'aider à me relever et que je ne flanche pas.
- « Aseline ! Qu'est-ce qui s'est passé ?! Non d'abord toi et après les questions. »
Je hochais la tête alors qu'on se mettait bras dessus, bras dessous pour m'aider à avancer alors que les autres personnes qui m'aidaient vu me regardait de bas en haut. Comment je déteste quand les gens font ça ! Je n'y prêtais pas attention et il me déposa sur une chaise. Je mis instinctivement mes mains sur ma cuisse pour l'entourer, comme si cela pouvait faire échapper la douleur que j'avais.
- « Première question. Qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda-t-il alors que les autres loups courraient en ma direction.
- Bordel Aseline ! Cria Valentin en me prenant dans ses bras. Je suis désolé si tu savais. Si j'étais resté près de toi et que je t'avais suivi rien ne serait arrivé !
- Ne t'inquiète pas Val', je suis encore en vie et pas kidnappée alors tout va pour le mieux ! Dis-je alors que Florian déposa une serviette humide autour de ma cheville qui me fit gémir de douleur.
- Désolé. Dit-il.
- Comment tu t'es fait ça ? Demanda Dave.
- Cette sorcière a jeté une lueur de verte à l'endroit où j'allais poser mon pied et un piège à dent l'a replacée. Et me voilà avec une cheville ensanglantée. Répondis-je.
- Euuh... Ase'. Elle n'est pas qu'ensanglanté. Dit Matthew qui s'était posté à côté de moi.
- Je n'ose même pas regarder alors ne me dis rien qui va me faire changer d'avis et me faire paniquer parce que sinon je vais t'étrangler de toutes mes forces. Dis-je en serrant les dents à cause de la douleur.
- Il faut que l'on s'en aille. Dit Yannick.
- Et les filles alors ? Je suis désolée, mais je ne vais pas les abandonner comme ça. Dis-je en le regardant puis en fermant les yeux pour essayer de me calmer.
- Aseline regarde toi bordel ! Comme tu as enlevé le piège le sang coule encore plus ! Et elle n'est pas qu'en sang ! Je ne sais pas ce que tu as fait avec, mais elle est en très mauvais état ! Alors tes envies tu te les gardes et tu viens avec moi. On te ramène à la maison que tu le veuilles ou non ! » S'exclama Valentin d'un ton sec.
Sans que je ne puisse dire quoi que ce soit, il me prit en sac à patate sur lui et m'emmena dans une voiture. La Porsche sûrement, elle est la plus rapide. Je me laissais faire car de toute façon ils m'auraient traînés de force alors. Il me posa sur un siège arrière alors qu'il se mit sur sur le siège conducteur. J'allongeais mes jambes sur la banquette et essayais de ne pas penser à la douleur. Je m'adossais sur la portière alors qu'il mit le contact.
Je fronçais les sourcils de douleur et puis de toute façon je ne pouvais faire que ça. Il roulait vite, je le sentais. À force que le temps passait, je me laissais faire par tout ce qui m'entourait.
- « Ase' je t'interdis de t'endormir maintenant. On va bientôt rentrer à la maison.
- Dans combien de temps ? » Demandais-je avec la gorge nouée.
Je vis qu'il ne me répondais pas.
- « Combien de temps Val' ? Demandais-je avec une voix mélangée avec celle d'une bourée et de la fatigue. Val' ? Combien ?
- Pas longtemps, ne t'inquiète pas.
- Je sais que tu mens. »
Il ne me répondait pas. Et je sais qu'il ne va pas me répondre.
- « Ase' tout ce que tu as à faire, c'est de lutter contre la fatigue !
- Trop dur. Soufflais-je.
- Tu as une cheville complètement labourée et toi tu penses qu'à dormir ?! S'exclama-t-il en s'énervant légèrement.
- Dodo. Soufflais-je plus bas que la fois précédente.
- Même si je mets du metal pour te faire plaisir ? Dit-il.
- Oh oui. »
Je fermais les yeux, malgré la douleur que je ressentais. Je savais qu'au moment où mon esprit partirait dans un autre monde, je n'aurais plus mal. Et ce n'est pas qu'avec une cheville défoncée que je vais mourir.
Là à ce instant, je suis sûre que je ne vais pas me faire kidnapper et en mourir.
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Heyy mes poulpes !
Alors ce chapitre ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
Vous pensez qui va se passer quoi dans le chap' suivant ?
Dites-moi touuut dans les commentaires !
Cover : merci à Cora150403 pour cette couverture !
⚡️4 150 mots⚡️
SHINE.
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