Chapitre 15

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Pas besoin de frapper pour faire mal.

Les mots font mal, le silence fait mal, une trahison fait mal, un rejet fait mal, l'indifférence fait mal.

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         J'étais assise contre les barreaux de la cellule avec en face de moi les filles, assises sur un banc. Enfin, Aurea avait les bras croisés et faisait les cent pas.

-  « Tu ne veux pas arrêter de marcher là ? De toute façon, ça ne va servir à rien. On va rester cloîtré ici pour un moment. Dit Andeolina.

-         Mais si vous avez couru bien plus vite que ça, on serait à la maison ! S'exclama-t-elle.

-         Pour faire quoi hein ? M'emmener à la maison pour quoi ? Pour me forcer à prendre une douche pour qu'Eurybie me parle ? Dis-je doucement, toujours sous les effets du pouvoir d'Auriana.

-         Toujours aussi étourdie ? Me demanda Auriana.

-         Tu as mis une sacrée dose. Dit Andeolina. Regarde-la ! On dirait qu'elle a fait une fête du nouvel an pendant toute une semaine !

-         Rigole, mais tu vas voir elle va faire la même chose pour toi un jour et tu verras dans quel état je suis. Dis-je en regardant autour de moi.

-         Qu'est-ce que tu ressens ? Demanda Andeolina.

-         Je vois floue et tout bouge autour de moi. Je me sens vide un peu. Et j'ai un sacré mal de tête ! Rigolais-je à ma dernière phrase.

-         Et sinon on fait comment pour sortir ?

-         Normalement un gars doit venir nous demander qui on doit appeler et comme il n'y a que toi qui est mineure il faut que tu appelles ta gentille petite maman.

-         Merci de me faire rappeler que je suis la seule à être encore une gamine, merci c'est gentil. »

Je rigolais doucement et quelques minutes les filles commencèrent à se chamailler. Moi qui voulais dormir. Ce n'est pas gagné. Je me levais avec la grande aide des barreaux. Je m'avançais dans le coin le plus loin possible d'elle et me reposa lourdement au sol. J'essayais du mieux que je pouvais de m'endormir, mais il y avait tellement de bruits que je n'y arrivais pas. Je n'en pouvais plus. J'allais hurler, hurler qu'ils arrêtent de faire autant de bruits, mais la porte s'ouvrit et se referma. J'ouvris légèrement les yeux et vis quelqu'un accroupi devant moi. Un policier. Je le reconnu directement à son insigne. Il tendait sa main vers moi. Je la pris volontiers et il m'emmena hors de la cellule.

-         « Hé ! Comment ça elle a le droit à un traitement de faveur ?! S'exclama Auriana en s'approchant des barreaux.

-         Depuis que je suis devenue la victime de l'histoire. » Dis-je en regardant vers elle.

Il me montrait une chaise de la main et m'y asseyais. Dès qu'il ferma la porte qui nous menait vers les cellules, tous les bruits s'étaient arrêtés.

-         « Ah Dieu merci je n'en pouvais plus ! » Dis-je en soufflant.

Il ria légèrement et me passa un gobelet avec de l'eau à l'intérieur. Je le remerciais et pris une gorgée.

-         « Sinon, vous m'expliquez ce qui s'est passé ? Me demanda-t-il.

-         C'est très long à expliquer.

-         Je crois que pour ce qui s'est passé et pour avoir vomis sur mon uniforme j'ai le temps pour ça.

-         C'était vous ? Dis-je alors que je voyais un peu moins floue.

-         Et c'était vous. Alors expliquez-moi.

-         Eh bien, nous étions... je ne sais même plus. Je sais que j'étais bien puis tout d'un coup, pouf ! Complètement torchée et elles étaient en train de me ramener chez moi.

-         Comme ça ?

-         Comme ça. Dis-je avant de reprendre une gorgée d'eau.

-         Et vous vous sentez mieux ?

-         Je me sens comme une personne qui s'est fait agripper les membres par ses amies, qui ont courus à cause des policiers qui les ont poursuivis et après qu'un agent de police l'ai mis en sac à patate sur son épaule pour que la personne lui vomisse dessus.

-         En d'autres termes ? Dit-il en cachant un peu son rire.

-         Comme si j'étais passé dans une machine à laver.

-         Vous avez consommé quelque chose avant votre état et... ce qui s'en suis ?

-         Des Granolas ça compte ?

-         Ok. On va faire un test si vous êtes réactive à quelques substances et on va appeler quelqu'un de votre famille.

-         Vous allez juste trouver que je suis fatiguée et que j'ai envie de vomir. »

Il s'en alla en me laissant là. Un autre policier était passé et m'avait donnée une couverture. C'est quoi ce commissariat ? Enfin. Je ne vais pas m'en plaindre. Le policier avec qui je parlais revenu avec son test. Il me fit souffler dedans et... rien.

-         « Alors ? Je suis réactive ?

-         Non.

-         Vous voyez ? D'un coup ! Pouf !

-         Et si vous me racontez réellement ce qui s'est passé ? Dit-il en se rasseyant derrière son bureau.

-         Je vous l'ai dit la vérité. Dis-je en le regardant dans les yeux.

-         Je sais ce que vous cachez.

-         Et je cacherai quoi à votre avis ? Lui demandais-je en me rapprochant de son bureau.

-         Je ne sais pas. Peut-être tes amies ? Je sais ce qu'elles sont.

-         Elles sont juste débiles. Il n'y a que ça.

-         Juste ça ? Dit-il en se rapprochant encore plus.

-         Vous croyez qu'elles soient quoi d'autres ?

-         Je ne sais pas moi. J'espérais que vous me le diriez. »

Je le regardais dans les yeux. Qu'est-ce qu'il cherche ? Il veut me transpercer depuis ses yeux ou quoi ?

-         « Vous savez ce que je suis n'est-ce pas ?

-         Vous êtes un agent de police qui va devoir appeler ma mère pour qu'elle puisse venir me chercher au plus vite pour libérer quelques espaces dans une cellule ?

-         Vous ne savez donc pas ce que je suis ? »

Il me regarda plus intensément et j'entendis comme de l'électricité passer. Ses iris laissèrent place à un orange pétillant. Oh bordel de merde. On ne peut jamais être tranquille dans cette vie. Mes yeux s'écarquillèrent et il sourit.

-         « Je sais que vous êtes tous les quatre des surnaturelles. Mais la question c'est « qu'est-ce que vous êtes ? ». »

Je le fixais toujours de mes grands yeux. Aucun son ne voulait sortir de ma bouche. J'étais comme... paralysée.

-         « C... qu'est-ce qui vous dit que vous ne vous trompez pas ?

-         Vous n'êtes pas tombée dans les pommes. Vous ne vous êtes pas enfuie en courant et en hurlant.

-         Je ne suis pas ce genre de fille.

-         Alors, qu'est-ce que vous êtes ?

-         Nous sommes juste des filles qui veulent juste rentrer à la maison et en finir avec cette journée de merde. »

Il ne dit rien et me demanda le numéro de la personne que je voulais joindre. Je restais là à attendre ma mère alors que le policier qui était une créature, était sur son ordinateur à rédiger je-ne-sais quoi. Un autre policier était venu et lui avait quelques questions. Je me retenais de rigoler depuis toute à l'heure, parce que j'avais vu sur sa plaque qu'il s'appelait Cristobal. Ça m'avait fait penser au Croustibat. Il me regardait bizarrement, mais bon. J'arrivais à me retenir au moins. Qu'il soit heureux.

-         « C'est quoi votre nom ? Lui demandais-je.

-         J'allais dire, c'est écrit sur ma plaque, mais disons qu'elle est sur la veste de mon uniforme.

-         Du coup ?

-         Je...

-         Aseline ! Bon Dieu qu'est-ce que tu as fait cette fois-ci ?! Cria ma mère qui était à l'autre bout de la pièce et en courant vers moi.

-         Bonjour Madame. Dit l'officier en se levant et en serrant la main de ma mère.

-         Oui, bonjour. Dites-moi qu'elle n'a rien fait de grave !

-         Ce n'est pas elle Madame. Elle était juste la victime de l'histoire.

-         La victime ? Dit-elle choquée. Aseline depuis quand on te fait du mal ?!

-         Depuis que j'ai les filles comme amies. Soufflais-je.

-         Ses amies l'ont prise par les bras et les jambes pour la ramener à votre domicile.

-         C'est une blague ? S'exclama-t-elle. Vraiment je suis tellement désolée pour les bêtises qu'elles peuvent faire. Si je peux faire quelque chose pour vous officier... ?

-         Hawkins.

-         Hawkins. Je peux donc récupérer ma fille et ses amies ?

-         Bien sûr. Il faudra juste signer quelques papiers. »

J'avais un peu plus repris une vue plus ou moins normale et je regardais comment était le policier fou. Cheveux noirs-bruns, courte barbe et moustache de la même couleur. Un assez beau sourire. Des yeux bleus. Enfin. Croustibat fit sortir les filles et elles me rejoignaient.

-         « Tu te sens un peu mieux ? » Me demanda Auriana.

Je ne lui répondis pas. Je regardais ce Hawkins parler avec ma mère pour qu'elle remplisse des papiers. Il jeta quelques fois son regard sur moi et son sourire ne faisait que s'agrandir. Je sens que maintenant que nous sommes rentrés, il va y en avoir du bordel.

-         « Ase' bordel réponds-moi ! Me dit Auriana en posant sa mains sr mon épaule. Je me tournais immédiatement vers elle. Ça va ?

-         Je sens les emmerdes arriver. Lui répondis-je.

-         On a toujours des emmerdes.

-         Non. Je vois ce qu'elle veut dire. Dit Aurea.

-         Enfin bref, qu'est-ce que tu as dit à ce charmant policier ? Dit Auriana un peu excité par la réponse que je vais devoir lui donner.

-         Le problème ce n'est pas ce que je lui ai dit, mais plutôt ce que lui m'a dit.

-         Comment ça ? Demanda Andeolina. Qu'est-ce qu'il t'a dit ? »

Je ne répondis pas et regardais ma mère et Hawkins arriver vers nous. Je ne pouvais me résoudre à regarder ailleurs que ses yeux. Des yeux orange. Qu'est-ce que cela veut dire ? Qu'il contrôle le feu comme moi je le contrôle ? Cela ne peut pas être ça.

-         « Je suis encore une fois désolée de vous avoir fait perdre votre temps. S'excusa ma mère une nouvelle fois.

-         Ce n'est rien. »

Je fronçais les sourcils et me retourna, ainsi que les filles et ma mère. Elles passèrent la porte du commissariat et je m'arrêtais et tournais ma tête pour le regarder une dernière fois. Mon regard croisa le sien. Il ne m'avait pas quitté des yeux.

         Je me retournais et passais la porte. Je rejoignais les autres dans la voiture, moi à l'avant et les trois autres filles à l'arrière. On regardait ma mère. Elle avait les mains sur le volant et elle regardait en face.

-         « Maman ?

-         Tu sais que je n'aurais jamais imaginé devoir aller au commissariat chercher ma propre fille ? Dit-elle en me regardant.

-         Et tu sais que ce n'est pas ma faute ! Tu crois vraiment que je serais fait kidnapper comme ça et surtout en pleine rue ! Plains-toi aux filles !

-         D'ailleurs pourquoi vous l'avez prise comme ça ? Dit-elle en se retournant pour regarder les filles.

-         Eh bien... dit Auriana.

-         Non, laissez tomber. Je n'ose même pas imaginer quelle idée bizarre vous avez pu avoir pour la prendre comme ça en pleine rue. »

Elle se retourna une dernière fois, démarra la voiture et commença à conduire. C'était sur ces derniers mots que l'on rentrait en silence à la maison.

         Quelques minutes plus tard qui me paraissait une éternité, ma mère se gara sur le trottoir et on sortait.

-         « Tu ne rentres pas avec nous ? Lui demandais-je.

-         Non, je dois retourner au travail Je n'ai pas fini mon boulot. »

Je hochais la tête et ferma la portière.

-         « Heureusement qu'elle ne pouvait pas. Imagine qu'elle aurait vu tous ce qu'il y a dans le salon. »

Heureusement. On rentrait enfin à la maison et on allait directement dans le salon.

-         « Ase' ! S'exclama Ezechiel avant de me serrer dans ses bras.

-         Vous étiez où ?! S'exclama un garçon.

-         Disons que les filles nous ont fait passer en cellule. Répondis-je.

-         Quoi ?! » S'étonnèrent-ils.

Pendant que les filles leur racontaient toutes les bêtises qu'elles ont pu faire, j'allais voir Aubeline. Mikaël était près d'elle. Trop près même. Je m'approchais rapidement de lui et posa ma main sur son épaule quand je vis ses canines sortir.

         Il se retourna d'une fille hallucinante et essaya de me donner un coup de ses ongles. Il a cru que c'était un loup ou quoi ?! Néanmoins, il griffa au bras Aubeline qui était endormie. Son sang noir coulait alors qu'il essayait de me frapper. Je me défendais du mieux que je pouvais et c'est alors qu'un loup rugit. Mikaël prit peur sans doute et grâce à sa vitesse, il se mit derrière moi et bloqua mes bras derrière mon dos avec une seule main et l'autre tenait à moitié mon cou. Il mit sa tête près de mon épaule et je pu voir ses canines.

         S'il me mord, je sais qu'il est mort. J'essayais de me défaire de son emprise, mais à chaque fois que j'essayais il serra sa main de plus en plus. S'il continue il va me briser l'épaule ou alors un os. Je serrais mes dents de rage.

-         « Lâche-là. Grogna Ezechiel.

-         Et pourquoi hein ? Si je la lâche vous m'arracherez la tête.

-         Et si tu la mords tu ne mourras pas. Je ferais tout pour te garder en vie et te briser chaque os un par un. Je te torturerais jusqu'à mon dernier souffle. Grogna-t-il.

-         Vous êtes tous des animaux. Et tu crois réellement me faire peur ? N'empêche, malgré son caractère de fer, j'adore que tu as choisi la meilleure. Elle sait se battre, elle sait protéger qui elle veut. Regarde. A ton avis, pourquoi cette sorcière n'a qu'une blessure au bras ? J'allais la mordre et elle l'a sauvée. Au prix de sa vie. Comme à chaque fois. Hein Ase' ? Et surtout qu'elle est assez mignonne dans son genre.

-         Lâche-moi tout de suite ou je te jure que je te ferais exploser ton crâne en deux. Dis-je froidement.

-         Et comment tu vas t'y prendre ? Dit-il en s'approchant encore plus de mon cou. Tu te débats encore une seule fois et ton bras craquera.

-         Qui t'as dit que ce sera moi qui vais le faire ? Dis-je avec arrogance.

-         Cela revient au même. Une personne bouge, tu deviens un vampire. Dis-moi, tu crois toujours pouvoir sortir avec un loup alors que tu es une vampire ? »

Je regardais Ezechiel. Il s'emblait désemparé. Il ne savait pas quoi faire. S'il bougeait, je le perdais, ainsi que tous les autres. Et il le savait. Je regardais alors Aurea. Elle sait ou je veux en venir. Florian venait d'arriver et était choqué.

-         « Mike qu'est-ce que tu fous ?! S'exclama Florian.

-         Je vois que tu es en train de réfléchir de ce que tu as comme option. Dit-il en ignorant totalement son ami. Tu es une excellente combattante, je pourrais très bien te transformer en vampire, tu serais encore plus forte, plus agile... tu pourrais très bien être à moi. Finissais-t-il alors qu'Ezechiel avait ses yeux rouges et il grogna très fortement.

-         Tu as raison. Répondis-je.

-         Quoi ? Dit-il étonné par ma réponse.

-         Ase' qu'est-ce que tu racontes ?! S'exclama Auriana.

-         Tu as raison sur le fait que je me bats pour mes amis. J'ai sauvé Aurea la dernière fois. J'ai sauvé les filles un nombre incalculables de fois. Et devine quoi ?

-         Quoi ?

-         Elles aussi m'ont sauvé. Et je leur offre une parfaite occasion pour s'entraîner.

-         S'entraîner ? »

Il regarda les filles, alors que les garçons reculaient.

- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda-t-il.
- Oh rien. Je te l'ai dis. Je les aides à devenir plus forte.

Je voyais qu'Aurea pesait le pour et le contre. Parce qu'elle savait que si elle hurlait, je serais touchée également. Je fixais les loups qui regardaient Aurea et moi.

- "Allez vous en.
- Ase'... dit doucement Ezechiel.
- Dégagez d'ici.
- Écoutez la. Ce n'est pas de votre faute si elle ne veut plus voir son ancienne famille.

Ezechiel grogna et serra ses poings. Tellement, que ses jointures devenaient blanches. Après quelques secondes à me regarder dans les yeux et savoir si c'était une bonne idée, il s'en alla en compagnie des autres.
Je reportais mon regard sur Aurea. Je la sentais. Elle n'allait pas le faire, je regardais alors Auriana et je savais qu'elle n'allait pas dire non.
Elle utilisa ses pouvoirs, je le sentais.

- Qu'est-ce qui se passe ? S'étonna-t-il.

Je sentais la pression sur mon cou et sur mes poignets rétrécir. Mais en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il resserra encore plus et planta ses canines dans mon cou. Je grimaçais de douleur et je sentais mon énergie s'en aller.

- Vous avez vraiment cru que j'étais vraiment son ton emprise ? Ta force est comparable à un hamster contre les vampires. Dit-il souriant avec du sang autour de sa bouche.
- Et avec ça ? Dit Aurea.

Auriana agrippait Andeolina et se colla à elle alors qu'Aurea hurlait. Il avait si mal qu'il me lâcha et je vis Ezechiel descendre les escaliers à toute vitesse alors que moi je tombais au sol. Comme une grosse merde. Ma tête me faisait tellement mal que j'espérais que ma tête explose pour que cela cesse. Ezechiel arrivait vers moi en courant et je savais que l'autre était partie parce qu'un bruit de vitre avait éclaté.
Elle arrêta de hurler et Auriana lâchait Andeolina.
Et puis le trou noir. Comme d'habitude. Je suis encore dans la merde.

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BONNE ANNÉE LES POULPES ! 🐙

Ouais, j'ai attendu TOUUUUUUT ce temps pour le poster. Nan j'rigole mdr j'ai juste eu la flemme de l'écrire toute la journée et du coup j'l'ai fini à la rapidoooo (ouais Razmo ? T'entends ce rythme endiablé ça ça fait dans les ratz ça c'est parti) breeeeeef ! Lisez bien c'est le petit bordelou comme vous les aimez avec moi mddrrrr à chaque chapitre il y arrive une couille mdr et JE SAIS que vous kiffez ça mdr mythonez pas

Bref, bisous sur vos bouilles de poulpes 🐙🌟

J'vous love comme d'la coco 💘

SHINE.

⚡️2 822 mots⚡️

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