Chapitre 43
Je me réveillais doucement, fatiguée, mais surtout avec d'immenses douleurs dans tout mon corps. On se demande vraiment pourquoi. Je commençais à essayer de me relever de ce sol froid en ouvrant les yeux. Et j'entendis quelqu'un approcher. Je levais donc les yeux vers la personne et la vis s'approcher de plus en plus avec un sourire vainqueur collé à son visage. Il s'accroupissait juste devant moi en passant doucement une main sur ma joue qui avait une plaie ce qui me fit grimacer.
- « Si tu savais à quel point je suis désolé pour ce que je t'ai fait endurer et ce que tu va voir...
- Hein ? De quoi tu p... »
Je ne pus finir ma phrase qu'il m'assena un nouveau coup dans ma mâchoire qu'il me refit tomber inconsciente.
Je me voyais. Moi, Auriana, Aubeline, Andeolina et Aurea. Nous étions enfants. Nous nous étions approchés de trop près d'une maison qui avait été incendié le jour précédent. Plus on s'approchait, plus nous vîmes des décombres éparpillées. Et je vis un garçon à peine âgé de un ou deux ans de plus que moi. Il était là, assis au beau milieu de ce qui restait de la maison. Je m'approchais de lui, il m'entendis et tourna la tête vers moi les yeux remplis de larmes. Et il se leva d'un coup et se rua en ma direction. Il me percuta alors que les filles essayaient tant bien que mal de m'aider. Il leva sa main avec de longs ongles ou devrais-je plutôt dire, de longues griffes. Il allait me tuer j'en étais sûre. Il me hurla « C'EST DE TA FAUTE ! TOUT ÇA C'EST DE C'EST DE TA FAUTE ! » Et un coup retentit ce qui le fit basculer d'un côté mais pas ses griffes qui me griffa au niveau du bras avec l'épaule et qui descendit vers mes côtes. Je me réveillais en hurlant et en pleurant. Je n'arrivais pas retrouver mon calme. Mes yeux ne faisaient que laisser des larmes couler le long de mes joues pour les faire mourir en tombant sur mes jambes. Quelqu'un accourra vers moi mais je ne m'en préoccupais pas. Je levais les yeux vers le ciel en cherchant un point d'ancrage mais rien je ne faisais pleurer ce qui m'empêchais de plus en plus de respirer. La personne qui était avec moi pris mon visage entre ses mains pour que je la regarde dans les yeux. Oh non.
- « Chuuuut je sais que je t'ai fait du mal mais regarde-moi. Si tu ne te calmes pas ça pourra aller très loin. Trouve un point d'ancrage !
- QU'EST CE QUE JE SUIS EN TRAIN DE FAIRE À TON AVIS ? TU CROIS QUE JE CHERCHE LA RECETTE DES COOKIES DE MA GRAND MÈRE ?! Dis-je en essayant de respirer le plus souvent possible tout en voulant me dégager de ses mains.
- Ase'...
- Ne m'appelle même pas par mon prénom. Tu essaye de me tuer, enfin non de me torturer jusqu'à ce que je perde presque mes ailes et après tu me demande pardon, tu me frappe et maintenant tu veux m'aider à survivre pour voir l'ordure qui me veut dans cet état ?! T'es quoi toi au juste ? Bipolaire ou ça se passe comment ?!
- Tu ne me reconnaît donc pas...
J'hochais négativement de la tête.
- Qui voudrait se souvenir de toi ?
- C'était toi la fille qui j'ai failli tuer.
- Tu ne peux pas savoir à quel point depuis quelques mois même pas combien de personnes ont voulu me tuer. Des tas. Alors je ne peux pas me souvenir de tout le monde.
- Eux c'était psychologique, moi c'était physiquement. »
Je me reculai du peu que je le pouvais. De quoi est-ce qu'il me raconte ?
- Tu essaye de le cacher avec du maquillage ou n'importe quoi, mais moi je sais où elles sont.
- Je... Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Si Aseline. Ce jour là vous étiez cinq. Tu as sans doute voulu me consoler mais ça n'a pas marché. Je t'ai sauté dessus et j'ai failli t'arracher la gorge si je n'avais pas pris une balle.
Il poussa un peu son t-shirt et je vis une trace de balle. Au même endroit où celui qui a failli me tuer pour la première fois l'a prise.
- Et je me suis enfui. Et tu saignais abondamment. Œil pour œil, dent pour dent.
- « C'est de ta faute ! Tout ça c'est de ta faute ! » récitais-je.
- Ouais... Ce sont mes mots.
- P... Pourquoi tu pensais que c'était moi la responsable ?
- Qui dans toute cette ville avait des pouvoirs surnaturels ? Toi et tes quatre autres amies.
- Et alors ?
- Tu t'en souviens des ruines de cette maison ?
- Oui à peu près.
- Et bien, c'était ma maison. Mais quelqu'un l'a brûlé. Et ma famille à l'intérieur. Et j'ai senti de la magie dans ces ruines. Et quand je t'ai vue, tu empestait la magie.
- Merci c'est sympa, tu es presque en train de dire que je puais quoi. Je sentais pas le chou-fleur non plus !
- Non la framboise. Enfin j'ai donc conclu que ça pouvait être que toi. Qui oserait s'attaquer à une famille qui n'avait rien fait aux humains ? Les chasseurs d'ombres ou de qui tu veux ne s'attaquent pas à des familles qui ne sont pas nuisibles on va dire.
- Donc sans indices ou quoi que ce soit, tu as voulu m'égorger ou plutôt tu as voulu m'ouvrir la gorge. Dommage, je pensais que tu voulais m'aider à mieux respirer !
- Ça suffit ! Toi, tu sort. J'ai besoin de lui parler. Et ton affection pour elle rempli la pièce. La douleur, la tristesse et la honte. Tu me dégoûte alors que tu es mon plus fidèle guerrier !
- Bien. "
L'homme-dragon se releva, m'adressa un bref sourire compatissant et s'en alla de la pièce pour me laisser seule avec sans aucun doute l'homme qui me veut du mal depuis le tout début.
- « Alors, tu te souviens de moi ?
- Désolé je ne me souviens pas d'une personne avec une tête de mouton dans mon passé ! »
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ENFIN FINI ! Désolé pour le retard mais bon le voilà publié ! Sinon, vous seriez d'accord si je renommais l'histoire Ma vie, mes yeux, mon histoire. ?
GROS BISOUS JE VOUS AIMES BIENTÔT 100K VUES SUR CETTE HISTOIRE ! C'EST FOUUUUUUU ! Comme mon histoire, comme vous ;)
Bisous sur vos bouilles de moutons je vous aimes <3
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