Chapitre 33

Je dormais paisiblement jusqu'à ce qu'une voix me réveille.

- « Ase'...

    Mon imagination. Je l'adore ce petit là.

- Ase' réveille toi !

    Tout cela est irréel sinon ça m'aurait touché pour me réveiller. Ralala...

- Vas-y réveille là toi, flemmarde qu'elle est je vais pas réussir. Dit la voix en s'en allant.

- Ase' ?

    Il attendit quelques secondes avant de... AH !

- Mais t'es pas bien dans ta tête ou quoi ?! Il te manque des neurones c'est ça ? Et tu veux geler les miens, mais les racines de tes cheveux ont bloqués la voie des circulation logiques dans ton cerveau inexistant ou quoi ?!

- Fallait bien que je te réveille non ? Tu dors comme une limace !

- Ta bouche, ne dis même pas que je dors comme une limace tête de gland va. Puis il est quel heure ?

- Il est l'heure de bouger tes fesses !

- Ne me dis même pas comment je dois les bouger ok ? Dis-je en la pointant du doigt avec un regard qui se voulait noir.

- Et bien je vais te montrer ! D'abord tu te lève, après tu les bouge de gauche à droite, comme ça. Dit-elle en se retournant pour me montrer.

- Arrête je vais commencer à croire que tu veux me péter dessus sinon.

- Allez ta bouche et viens.

- Je ne peux pas.

- Et pourquoi ça ?

- Tu m'as gelée bouffonne. J'ai tellement froid que je sens même plus mes ovaires.

- Pas grave t'auras pas d'enfants c'est tout. De toute façon tu les aimes pas alors.

- Qui t'as dit que je ne les aimais pas ? Dis-je alors qu'elle m'aidais à me relever.

- Tu en a gardé un même pas une soirée et t'avais envie de le jeter par la fenêtre.

- Et alors ?

- Et bien tu es une tueuse de gosses des autres c'est tout !

- Le mien sera peut-être pas chiant et demandera rien !

- Et tu le veux avec ton gosse hein ?

- Avec moi-même. Au moins, j'aurais pas de problème.

- Si, la conception.

- Vas-y, chut. Je peux prendre une douche au moins ?

- Froide ? Dit-elle avec un sourire en coin qui voulait tout dire.

- CHAUDE ! M'exclamais-je fortement.

Vas-y mais dépêche Mademoiselle qui veut des enfants avec elle-même. »

    Je me dirigeais presque en courant vers la porte quand je tomba nez à nez sur Ezechiel.

- « Heyy... dis-je doucement.

- Ça va ? Je t'ai entendu hurler mais pourquoi t'es mouillée ?

- C'est grâce à cette débile mentale. Dis-je en la désignant du pouce.

- Ah. Vos réveils avec vous sont comment dire...

- Hot.

- Non, cold. Dit-il en se retenant de sourire.

- Haha très drôle, maintenant je te laisse je vais prendre ma douche, à toute à l'heure. »

    Je me dépêchais d'aller dans la salle de bain, ouvrais la porte et sauta directement dans la douche. Je commençais à prendre mon shampooing, nettoyer les cheveux quand quelqu'un ouvrit le rideau.

- « AH ! Dit la personne en cachant ses yeux alors que je refermais le rideau. Mes yeux sont souillés jusqu'à la fin de mes jours !

- Ta bouche et sors t'es pas bien toi.

    J'adore comment je lui ai répondu.

- Tu peux pas m'aider à trouver la poignée ? Dit-il avec une voix qui se voulait sensuelle.

- Tu te débrouille, je ne suis pas ta mère. Mais ne t'avise même pas de rouvrir ce foutu rideau, sinon je m'en fous je t'éclate et je repeint les murs avec ton sang et ta cervelle compris ?

- Ok. dit-il déçu en s'en allant vers la porte. »

Complètement malade ces garçons ici. Je me dépêchai pour ne pas que cela se reproduise avec un autre garçon. Je sortis de la douche entourée d'une serviette. Je me séchais les cheveux rapidement et sortis rejoindre ma chambre au plus vite. J'y rentrais, mais je ne savais où était ma tenue. Je regardais instinctivement dans l'armoire et vis avec bonheur, ma tenue accrochée ainsi que mon long manteau, mes bottes en bas et mes armes et la ceinture et l'étagère au-dessus. En poussant le cintre sur lequel se dressait mes affaires, j'en vis aussi une autre. Un débardeur kaki, un jean noir, des bottes en bas et une veste chaude doublé d'une fourrure à l'intérieur et une veste en cuir, accrochée également. Mais je sortis mes affaires. Je ne sais pas à qui elles sont, donc vaut mieux ne pas la prendre. Je m'habillais rapidement et descendis les escaliers.

- « Regardez qui voilà ! S'exclama Yannick.

- Salut ! Dis-je à l'intention de tout le monde.

- Auriana nous as expliqué comment elle ta réveillée ce matin.

- Chut fils de ta mère, chut. Mais attends, comment ça se fait que vous êtes tous réveillés ?

- On viens avec vous.

- On y va tous ensemble ?

- Tu croyais quoi ?

- Rien, ne t'inquiète pas. Alors on y va ?

- Ouais.

- Tiens attrape ! S'exclama Auria' en me jetant une pomme que je rattraperai.

- Merci ! Dis-je en m'en allant. Mais en fait...? continuais-je en m'arrêtant et un reculant un peu.

- Jaune.

- Je t'adore ! Dis-je en levant rapidement le doigt au ciel et sortis réellement de la maison cette fois-ci.

- Alors, Auria' tu monte sur Louis, Jace sur Laurent, Ande' sur Arnaud et Ase' sur moi, vu que je suis le seul loup capable de te toucher. Dit-il.

- Avec son pyjama licorne ! M'écriais-je alors qu'Auriana se mit à ses côtés.

- T'es complètement barge ma parole ! Dit-il en souriant.

- Toujours ! Dis-je en souriant à mon tour.

- Allez les enfants on embarque ! Cria Matthew en tapant des mains.

- Mais on a le même âge ! S'étonna William.

- C'est vrai mais on va rien dire. »

    Je rigolais alors que tous les garçons enlevèrent leurs maillots. Et c'est alors que j'entendis des craquements derrière moi. Je me retournais et vis le dos de Matthew parcouru de spasmes avant de s'étirer. Je regardai les garçons un par un et vis chaque fois la même chose. Leurs dos s'arrondit soudain et se plièrent en deux. Leurs bras et leurs jambes se raidirent et leurs colonnes vertébrales se redressèrent de façon anormale, pour que chaque os soit parfaitement alignés. Je vis le dos de leurs mains qui commençaient à se transformer. Les tendons étaient saillants et leurs poignets s'épaissirent. Et des poils commencèrent à sortir de tous leurs membres, d'abord épais et ce qui me semblait durs puis prirent forme. La forme d'une épaisse fourrure douce. Et les voilà tous en loups.

- « Wow. C'est incroyable. Dis-je en touchant doucement le pelage de Matt'. Vous êtes incroyable à vous transformer avec autant d'étapes.

- Ase' on les as vu se changer en une demi-seconde. Comment tu peux savoir s'il y a des étapes ? Demanda Andeolina qui était déjà monté sur Arnaud.

- Vous n'avez rien vu ? Leurs dos, la peau de leurs mains qui ne faisaient que gesticuler dans tous les sens, leurs poignets et leurs chevilles et leurs fourrures ? Vous n'avez rien vu de tout cela ? M'étonnais-je.

- Tu es la seule à l'avoir vu alors. Ce sont sans doute tes yeux qui te permettent de voir au ralenti. Dit Auriana en montant sur Louis. Allez monte qu'on partent vite et qu'on te guérissent au plus vite.

- Tu as sûrement raison. Allez on y va. »

    Nous commencèrent à nous mettre en route doucement, puis nous prenons au fur et à mesure de la vitesse, alors que je me posais des questions.

    Mes yeux ? Comment mes yeux arriveraient-ils à ralentir le temps ? C'est impossible. Et puis, où allons-nous réellement ? Je sais que l'on va dans une des cultures qu'Ezechiel a pu rencontrer mais laquelle ? Et si nous trouvions une des deux sans le savoir ? Et pourquoi c'est que Matthew que je peux toucher ? Ezechiel doit tellement se sentir mal. C'est de ma faute. Si j'avais fais attention, je ne serai pas fais kidnapper. Je ne me serais pas torturé, puis je ne n'aurais pas fini dans un fossé ancré dans un arbre pour ne pas qu'ils leur fasse du mal par ma faute. Mais c'est de ma faute. Je ne comprend pas pourquoi ils veulent encore m'aider après tout ce qu'ils ont subi par ma faute. Déjà Ezechiel ne serait pas partit pour trouver quelque chose sur moi, ils n'auraient pas l'homme qui m'as kidnappée sur le dos et ils n'auraient pas à faire tous ce chemin pour moi. Ou à cause de moi.

    Tais-toi un peu, tu ne vois pas que tu te fais du mal ? S'ils ne te voulaient pas, ils te l'auraient déjà fait comprendre depuis un bon moment déjà.

    Je sais mais...

    Et ils ne feraient pas non plus tout ce chemin juste pour toi.

    Alors il doit y avoir quelque chose pour eux là-bas.

    Je me demande si tu est bête ou complètement stupide. Ils avaient le choix de venir ou pas et regarde. Ils le sont.

    Mais il n'y a que Matt' qui...

    Peut te toucher et alors ? Ce garçon veut t'aider pour que tu aille mieux !

    Ma conscience a raison. Mais ils ont tellement fait pour moi que je ne sais pas comment leurs rendre la pareille. Mais je décidai de me concentrer sur ce qui m'entourait. Je regardais tout à la fois avec un sourire béa accrochée à mon visage je suppose. Et voilà. Auriana avait raison. Ce sont bien mes yeux qui ralentissent le temps. Je regardais chaque choses qui m'était donné de voir. Les quelques gouttes d'eau qui roulent, descendent et tombent sur une autre feuille, pour se reformer en boule et couler. Les feuilles des arbres qui tombent comme une plume sur le sol. Et les toiles d'araignée qui ferait hurler à la mort Auriana. Je rigolais intérieurement face à cette remarque. En y repensant, Auriana adorais la nature, mais pas les insectes qui y vivaient. Andeolina ? Après tout ce temps, je ne peux pas le savoir. Mais je pense qu'elle aussi déteste les insectes. Moi ? C'est un mal pour un bien. Je m'y frotte pas, ils viennent pas m'embêter. Même s'il viennent en fait, je m'en fiche.

- « Hé les filles ?! Criais-je assez fort pour qu'elles deux m'entendent.

- Qu'est ce qu'il y a ? Demanda Andeolina en se retournant vers moi comme Auria'.

- Est ce que vous avez la moindre idée d'où on va ?!

- Non ! C'est pas grave pour l'instant profite du peu de végétation que l'on peux voir à cette vitesse ! Dit Auriana en regardant les arbres défiler à toute allure.

- Dit ça pour toi ! T'avais raison toute à l'heure mais je t'expliquerais après !dis-je toujours en criant.

- D'acc ! " Dit-elle en continuant à être époustouflée par tout ce qui l'entouraient.

    Cette fille est épatante. Tout ce qu'elle voit, elle l'adore. Tout ce qui l'intéresse peut mourir et être détruit. La nature en particulier.

    Quelques heures plus tard, nous nous arrêtâmes. Je descendis du dos de Matthew et regarda autour de nous. Nous étions toujours autour au cœur de la forêt mais un y avait comme un cercle sans arbre où nous nous étions arrêtés sûrement pour la nuit. Et ils se retransformèrent en humain, mais je n'eus pas le droit à la version inversé au ralenti.

- « Où est-ce que nous sommes ? Demandais-je en allant de droite à gauche autour de ce cercle où ils s'étaient arrêtés.

- Je dirais dans une forêt. Non sérieusement, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que l'on a encore un bon moment à parcourir. Dit Yannick.

- Et je suppose qu'on va dormir ici ? Demanda Andeolina.

- Oui. Répondit Herick.

- Ne t'inquiète pas, on a ramenés des tentes. Deux voire trois par tentes grand max ok ? »

    - On commencèrent à déballer les tentes, alors que je déballais un sac, je vis un arc.

- « Vous êtes sérieux les gars ? Dis-je.

- De quoi ? Demanda Ezechiel. Alors qu'il commençait à mettre les piquets.

- Ça. Dis-je en sortant l'arc du sac.

- Ah. Oui. Au cas où. Pour vous évidemment. Répondit-il en reprenant son travail où il l'avait laissé.

- Bon et bien je vais aller chercher du bois pour le feu. Dit Auria'.

- Attends je viens avec toi. Dis-je en me relevant et allant vers le coin où elle allait. »

Après quelques quarantaines de pas, on commençait à ramasser des branches qui étaient déjà tombés. Quelques minutes plus tard, nos bras chargés, nous décidâmes de revenir sur nos pas pour tous ramener.

- « Alors tu m'avais dit que tu m'expliquerais plus tard.

- Ah, oui c'est vrai. Et bien tu as raison pour mes yeux. Je ne sais pas comment cela peut être possible que j'arrive à ralentir le temps sans que vous vous en aperceviez.

- C'est comme pour tes tornades, que tu contrôle l'eau, que tu devient un Berserker, que tu es un ange et toutes les autres choses.

- Quoi que je fasse, je reste bizarre alors.

- Tu es bizarre dans le bon sens soit-en heureuse.

Et c'est alors que j'entendis un bruit qui m'arrêta net.

- Ase' ? Ça va pas ?

- Tu n'as pas entendu ?

- Tu ne vas pas recommencer ok ? D'habitude, c'est pas trop grave mais là je ne sais pas où on est alors commence pas à me faire flipper ok ? Dit-elle en reculant d'un pas ou deux.

    Je tendis l'oreille et le bruit recommença plus fort et derrière nous. Elle me regardait, apeurée alors que je me retournais. Je vis un animal au loin se rapprocher dangereusement de nous, alors je laissais tomber les branches, sortis mon arme et tira. Au dernier moment, il glissa jusqu'à mes pieds alors que le bruit de la balle éclata dans le silence que j'avais cassé.

- Hé regarde ! Dis-je en m'accroupissant.

- Quoi ? Quoi sérieusement ?! Qu'est ce que tu veux que je regarde ?! Que tu as buté un animal sans problème avec une arme à feu ?! Alors dis moi au plus vite avant que je ne te frappe.

- Je lui ai collé une balle entre les deux yeux ! Dis-je en la regardant avec un énorme sourire.

- Tu te fous de ma gueule ?

- Non regarde !

- MAIS JE VEUX PAS REGARDER PUTAIN ! T'AS TUÉ UN PUTAIN D'ANIMAL D'UNE BALLE ENTRE LES DEUX YEUX ET LE SEUL TRUC QUE TU ME TROUVE À DIRE ALORS QUE J'AVAIS PRESQUE PEUR DE ME FAIRE PIPI DESSUS C'EST ÇA ?!

- C'est bon, calme-toi, je suis désolé mais voit le bon côté des choses ! On a de quoi manger ce soir.

- Je sais que tu adore faire du camping et chasser mais là franchement t'abuse.

- Je sais. Excuse-moi. Allez viens on rentre. Dis-je en commençant à traîner la carcasse au sol.

- Tu vas pas vraiment ramener cette bestiole morte comme ça où on va dormir n'est-ce pas ?

- Non, pas du tout. Dis-je sarcastiquement en continuant à traîner la bête. »

    Et nous commençâmes à rentrer, Auria' les bras chargés de branches et moi, traînant un cadavre avec du plomb dans la tête. J'étais en tête malgré le poids de l'animal et quelqu'un cria mon prénom alors que je commençais à sortir des bois pour me retrouver où tous le monde étaient.

- « ASELINE ! AURIANA ! Cria une gentille personne suivis des autres.

- Hey ! Regarde ce que j'ai ramenée ! Dis-je en laissant tomber les deux pattes que j'avais dans les mains.

- Putain de merde c'est quoi ça ?! S'exclama Dave.

-À vue d'œil, c'est sanglier. Mais vu la taille je n'en sais trop rien. Dit Jace en s'accroupissant près de la bête. C'est vous qui l'avez tué ?

- Oui. On allait revenir et on l'a entendu et il nous as chargés. Regarde, même à une dizaine de mètre, une balle dans la tête. Dis-je contente. Je regardais Auria' qui me scrutait avec un regard noir. Pardon, je l'ai tué mais sinon ça serait nous qui aurait fini comme ça. Bon, différemment mais bon.

- Mais vous avez rien ? Demanda Jace.

- Non rien ça va. Plus de peur que de mal on dirait.

- Par contre, la prochaine fois, courrez. Prenez pas le risque tirer et encore moins une balle en pleine forêt ok ? Il ne faut pas que l'on nous surprenne ok ? Dit Matthew.

- Ne t'inquiète pas. Maintenant, je ne vois pas pourquoi on bougerait ! »

    - Auriana allait poser au centre de toute les tentes réunis les branches.

- Et du coup comment on va allumer le feu ? Demanda Auriana à ses côtés.

- Vous avez un briquet ? Demanda Andeolina en se retournant vers les garçons.

    Ils se regardent tous comme pour se demander si quelqu'un en avait.

- Ok c'est bon je dois avoir le mien sur moi, attendez. Dis-je en le cherchant dans mes poches.

- Ase' ? Dit Andeolina.

- Hmm ?

- Ne me dis pas que tu fumes ?

- Bah non pourquoi ? Répondis-je en allant vers le feu.

- Alors pourquoi tu as sur toi un briquet ? Continua-t-elle de demander en me suivant.

- C'est une longue histoire. » Répondis-je une nouvelle fois en brûlant une branche sèche pour la mettre en dessous des autres branches.

        Plus le temps passait, plus le soleil descendait de plus en plus vite. Alors que je restais là, assise en tailleur planté à quelques dizaines de pas du feu en le regardant et levant les yeux quelques fois pour regarder la forêt qui me faisait face et m'entourait. Au bout d'un certain moment où la nuit commençait à se prononcer, les garçons commençaient à nous sortir de la nourriture et à la cuire avec le feu, tandis qu'Auria' mit une couverture légère sur les épaules et se mit à mes côtés.

- Ça va ? Me demanda-t-elle.

- Ça pourrait aller mieux.

- C'est à propos de ce qui t'arrive ?

- Une partie oui.

- Alors pour qu'elle autre raison ?

- Des souvenirs sont revenus dans mon esprit.

- Lesquels ?

- Ceux quand il était encore à mes côtés.

- Arrête d'y penser d'accord ? Il fait partie du passé maintenant. Dit-elle en mettant sa main sur mon épaule.

- Je sais. Dis-je en touchant du pouce le Zippo que j'avais sortie un peu plus tôt dans la journée.

- C'était à lui ? Dit-elle en montrant le Zippo.

- Ouais. Dis-je en pouffant. Je ne sais même pas ce qu'il faisait dans ma poche surtout. Je pensais l'avoir enlevé.

- Apparemment pas. Mais au moins ça nous as servis.

- Ouais.

- Allez viens, les garçons ont fini et après on va aller se coucher ok ?

- Ouais, pars devant j'arrive.

- Même s'il n'y a que quelques pas à faire ok j'y vais. Dit-elle en s'aidant de mon épaule pour se relever.

    Je ne sais pas pourquoi mais il me manque, alors que je ne devrais pas penser ça de lui. Je le regardais une dernière fois et alla plus près du feu.

- Vous avez faim j'espère ? Parce qu'on a un sanglier à finir ! Dit Laurent.

    Je rigolai doucement face à cette pensée.

- Alors qu'est ce qu'on pourrait bien se raconter autour de ce feu de camp en mangeant ? Demanda Sean.

- Des histoires de pâtes ? Proposa Louis.

- Non mais sérieusement tais-toi tête de babouin. Dit Valentin.

- Parle pas de singe comme ça ok ? Ils ont dominés le monde un jour ! S'exclama-t-il fièrement.

- Oui, mais que sur La planète des singes.

Ils ont quand même dominés le monde.

- Des histoires d'amour ? Dit Auria' avec des étoiles plein les yeux.

- Non, on est des garçons ok ?

- Moi. Je sais. Dis-je doucement.

    Ils tournèrent tous la tête vers moi.

- Et bien, dis nous petite enfant des étoiles. Dit Louis.

- Oh c'était trop mignon ! S'exclama Valentin.

- Je sais, je sais allez lèche moi les pieds maintenant. Dit Louis.

- Taisez-vous aussi là vous avez des tentes non ? Demanda Matthew.

- Ils ne sont pas assez grandes pour nous deux hein coquin ? Dit Louis en faisant la danse des sourcils à Valentin qui lui fit la même chose.

Je ne pus m'empêcher de rigoler face à cette scène.

- Alors c'est quoi ton idée ? Demanda Ezechiel.

- Auria' tu va me détester mais bon, nos expériences avec des choses surnaturelles, des histoires d'horreur. "


~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~.~

Hello !

Alors voilà, je me suis dépêchée de finir pour aujourd'hui comme cadeau de Noël pour vous, donc je vais peut-être poster le suivant dans les derniers jours de cette semaine ! Dîtes moi ce que vous en pensez et si vous voulez venir me parler de l'histoire ou quoi que ce soit venez me parler :)

Mais, de qui parle Aseline et Auriana quand elles étaient toutes les deux toutes seules au près vers le feu ?

JOYEUX NOËL A TOUS <3

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top