Une famille réunie (1/2) [famille Londubat]
Neville donna une friandise au hibou qui venait de lui livrer son courrier et commença à ouvrir ses lettres.
La première lettre venait de Luna. Elle lui demandait comment il allait. Neville sourit car, bien qu'ils n'étaient plus en couple depuis deux mois, elle était restée une excellente amie et l'avait aidé à accomplir plusieurs choses. Comme à lui avoir conseiller de s'inscrire dans une classe d'apprentissage pour devenir professeur de botanique. Parfois Neville regrettait qu'ils ne soient plus en couple mais ils avaient fait le bon choix car ils s'étaient aperçus qu'ils avait confondu l'amitié et l'amour. Il se promit d'écrire sa réponse dans la journée.
La deuxième lettre était signée par Harry, Ginny et Ron. Ils lui demandaient s'il allait mieux suite à la blessure qu'il s'était faite pendant la bataille de Poudlard. Neville passa sa main sur sa blessure. Le bleu qu'elle avait laissé s'était presque dégonflé. Donc oui, il allait mieux.
La dernière lettre avait le sceau de l'hôpital Ste Mangouste. Elle apportait sans aucun doute des nouvelles de ses parents. Neville la déchira plus rapidement que les précédentes. Il lut :
Cher M. Londubat,
Nous nous avons trouvé un moyen de guérir nos patients Monsieur Frank Londubat et Madame Alice Londubat. Merci de demander le numéro de leur nouvelle chambre à l'accueil. Nous attendons votre visite.
Cordialement,
L'hôpital Ste Mangouste.
La lettre était courte mais suffisante pour redonner de l'espoir à Neville. Il hurla de joie, sauta de sa chaise et fila dans l'entrée où il enfila son manteau à la quatrième vitesse. Il sortit de sa maison. Il s'apprêtait à transplaner lorsque son regard se fixa à sur ses pieds : il avait oublié de mettre ses chaussures.
Neville rougit de honte en s'imaginant ce que sa grand-mère aurait dit. Elle, qui avait été si fière d'avoir un combattant comme petit-fils, l'aurait frappé sur la tête avec son sac à main cramoisi. Heureusement qu'elle n'habitait plus avec lui. Après la guerre, elle avait déclaré qu'il lui fallait du repos et avait accepté d'aller dans une maison de retraite. Neville nota mentalement qu'il fallait qu'il se rappelle de la prévenir de l'état de son fils et de sa gendre.
Chaussures mises, il transplana jusque dans la rue de l'hôpital. (Il était impossible de transplaner jusque dans le hall.) Il expliqua la raison de sa venue au mannequin dans la vitrine du magasin de vêtements qui le laissa entrer dans le hall de la Ste Mangouste.
Il questionna la sorcière derrière le comptoir d'accueil :
- Bonjour, est-ce que je pourrais avoir le numéro de la nouvelle chambre de Frank et Alice Londubat ?
- Les visites ne sont autorisées qu'aux membres proches de leur famille, répondit-elle sans le regarder.
- Je suis leur fils, Neville Londubat, s'impatienta-t-il.
- Entendu monsieur, ils occupent la chambre 44 au quatrième étage. Vous n'aurez qu'à vous présenter au personnel pour entrer.
- Merci beaucoup.
Neville monta les escaliers quatre à quatre jusqu'au quatrième étage qui était destiné au "Service de pathologie des sortilèges". Il chercha ensuite la salle indiquée et quand il arriva devant la porte, il expliqua la raison de sa venue et montra sa lettre au personnel. Lorsque le médicomage lui demanda de patienter un quart d'heure, Neville s'avachit sur une chaise dans le couloir.
Il se posait mille et une question. Comment ses parents allaient-ils réagir à sa présence ? Bien ou allaient-ils devenir agressifs pour n'importe quelle raison ? Allaient-ils le reconnaître ? C'est vrai qu'il avait beaucoup changé, il avait grandit et était devenu plus adroit et mature. Mais allaient-ils se souvenir qu'ils avait un fils ? Il n'avait que 1 an lorsque ses parents avaient été torturés par cette garce de Bellatrix Lestrange.
Torturé par ces questions, Neville ne remarqua pas qu'une personne s'était assise sur la chaise voisine à la sienne.
- Salut Neville.
Il tourna sa tête dans la direction de la voix.
- Oh salut Hannah.
- Les médicomages ont trouvé un remède pour tes parents, c'est pour ça que t'es venu ?
- Oui et toi, pourquoi es-tu ici ? Ah désolé je n'avais pas vu ton uniforme. Tu travailles ici ?
- Ouais, normalement je suis entrain de suivre une formation de guérisseuse mais comme en ce moment on a beaucoup de patients, j'aide les médicos. J'ai l'impression d'être au bout de ma vie là.
Devant la moue qu'elle fit, Neville pouffa de rire. Il s'entendait toujours très bien avec Hannah Abbot à Poudlard et visiblement cela n'avait pas changé.
- Sinon j'ai quelques infos à propos de tes parents, dit Hannah. Je te les balance ?
- Oui, s'exclama Neville un peu trop fort.
- Donc alors... il y a 2 jours environ une guérisseuse a déboulé dans ce couloir avec un papier et il a réuni tous les médicos pour une réunion urgente. Je crois que ça avait un rapport avec tes parents.
- Et ?
- Et tout à l'heure on m'a demandé d'apporter le p'tit déj à tes parents. L'infirmière qui s'occupait d'eux m'a dit qu'ils étaient encore faibles mais qu'ils pouvaient bouger. J'ai quand même dû attendre à côté d'eux au cas où ils auraient besoin d'aide. Mais tout s'est bien passé. Tes parents ont repris des couleurs et ils discutaient entre eux.
Neville soupira de soulagement, au moins ses parents allaient bien.
- Ils parlaient de quoi ?
- Ils ont parlé de la première guerre et ton père a demandé l'avancée de la guerre et comment allait leur fils.
- Qu'est-ce que tu lui a répondu ?
- J'ai paniqué mais heureusement qu'une infirmière est intervenue en disant qu'ils avaient besoin de repos et qu'ils sauraient tout prochainement.
Neville se prit la tête dans les mains. Ses parents se croyaient encore en 1981. Qu'allait-il leur dire ? «Hé coucou ! Je suis votre fils, j'ai grandi de 16 ans sans vous car enfaite on est en 1998 maintenant. Et oui ! Vous avez été des légumes pendant 16 ans à cause du Doloris. Belle la vie, n'est-ce pas ?» Non, ce n'était absolument pas la chose à dire, c'était même le pire scénario.
Neville sentit Hannah l'étreindre pour le réconforter. Elle lui murmura :
- Ça va peut-être être dur au début mais je suis sûre qu'ils vont relativiser et accepter la réalité.
Neville ne savait pas combien de minutes ils étaient restés dans cette position mais ils furent interrompus par une infirmière.
- Mademoiselle Abbot ! Arrêtez de flirter et de câliner ce type même si je dois avouer qu'il est plutôt beau gosse. Remettez-vous au travail ou vous serez virée !
Hannah rougit et se sépara de Neville. Il lui murmura qu'il était désolé mais elle secoua la tête et lui souhaita bonne chance avec ses parents. L'infirmière continua comme si rien ne s'était passé :
- Vous êtes Monsieur Londubat ?
- Ou-
-Vous pouvez entrer, le coupa-t-elle.
Neville se leva de sa chaise et s'avança vers la porte. De l'autre côté de celle-ci se trouvaient ses parents qu'il n'avait pas réellement connu. Pas réellement connu. Cette pensée le fit pâlir. Il avait l'impression avoir plus peur de rencontrer ses parents que d'aller sur un champ de bataille. Il se dit que ce n'était pas normal pour un Gryffondor d'avoir peur d'une si petite broutille et poussa la porte entrouverte.
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Je suis tellement cruelle de m'arrêter là... Je le sais...
Le chapitre suivant (et dernier sur ce sujet) est déjà écrit. Je vais le publier en même temps que je publie celui-ci.
Câlins virtuels,
L'auteure
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