La Magie d'Halloween

Debout devant son lit,Hermione Granger fixait ce-dernier. Ou, plus précisément, ellefixait la tenue étalée dessus : une robe blanche a bustier,entièrement tissée en toile d'araignée. Elle était certesmagnifique, mais quelque chose l'empêchait de l'enfiler. Et cequelque chose n'était autre que la personne qui lui avait offert levêtement : Draco Malfoy.

Pour y comprendre quelquechose, il faut savoir que, lors de cette 6è année à l'école desorcellerie Poudlard, elle avait été nommée Préfète-en-Chef, encompagnie de son ennemi de toujours, le précédemment cité Princedes Serpentard. Cette année de cohabitation avait très malcommencé, surtout lorsque la brune s'était rendue compte que lejeune homme ramenait, presque tous les soirs, une nouvelle conquêtepour partager une nuit de plaisirs charnels. Cela l'agaçait au plushaut point, mais ce n'était pas le pire. Non, loin de là même. Lepire, c'était que notre blondinet national organisait, au moins unsamedi sur deux, une « fête » comme il les appelait.Fête... Ce n'était pas du tout le point de vue d'Hermione, quiqualifiait ces soirées d'orgies. Mais passons. Au bout d'un mois, leSerpentard s'était un peu calmé, et ils pouvaient maintenant separler sans crier, voir même avoir une vraie conversation, civiliséeet aimable, sans qu'une seule remarque sur la pureté du sang d'uncôté et le supposé statut de Mangemort de l'autre ne fuse. Depuisdeux semaines, ils appréciaient même rester ensemble dans leursalle commune, à faire leurs devoirs ou juste fixer le feu ronflantdans la cheminée. Mais, quelques jours auparavant, le blond avaitcommencé a faire régulièrement des allusions dans leursconversations du soir, avoir des gestes ambigus... gestes quilaissaient notre lionne perplexe, bien qu'elle en soupçonne le sens.Cependant, bien qu'elle ait commencé a apprécier le jeune homme, etque plus elle apprenait à le connaître plus il lui plaisait, ellene répondait jamais à ses approches. Non, il ne serait pas ditqu'Hermione Granger avait succombé au charme de Draco Malfoy...


De son côté, le blond sedemandait comment une personne qu'il avait détestée pendant plus de6 ans pouvait soudainement l'attirer aussi fortement. La Griffondorétait maintenant une vraie femme, avec des formes où il faut, bienqu'elles ne soient pas très importantes. Ses cheveux étaienttoujours aussi indomptables, mais ils lui donnaient maintenant un airsauvage, l'embellissant plutôt que de l'enlaidir. Il ne sel'avouerait jamais - Malfoy oblige -, mais la brune ne lelaissait pas indifférent et avait tendance à occuper un peu tropses pensées. Depuis peu, il avait commencé, tout d'abord involontairement, à glisser des sous-entendus plutôt douteux dansleurs conversations, qu'elle ne remarquait bien entendu pas. Puisétaient venus les gestes, plus familiers, plus rapprochés... Laveille, il en était même arrivé à l'embrasser sur la joue pourlui souhaiter bonne nuit. Le pire, c'était certainement la scène del'avant-veille, le soir, alors que le lendemain ils sortaient àPré-au-Lard.


En entrant dans la sallecommune, l'héritier Malfoy se dirigea vers son homologue féminine,son habituel sourire en coin sur les lèvres, une main dans le dos.Arrivé à la hauteur de la brune, il remarqua qu'elle feuilletait lemagazine d'une boutique de déguisements de Pré-au-Lard, un airdésespéré sur le visage. Il se racla bruyamment la gorge, faisantainsi sursauter la Griffondor, qui se tourna vers lui.

- Malfoy ! se récria-t-elle.

- Granger ! parodia-t-il sur le même ton, lui arrachant un sourire. Alors, on cherche le déguisement de ses rêves pour la soirée d'Halloween ?

- Mouai... fit-elle en refermant la revue.

- Quelque chose d'intéressant ?

- A vrai dire, non... Je commence à désespérer...Tu crois qu'on le remarquerait si j'étais absente ?

- Sachant qu'on est censés ouvrir le bal ensemble, je pense que oui.

- Alors à moins d'un miracle, je devrais mettre une tenue de bal simple...

Un nouveau soupires'échappa des lèvres de la jeune femme alors que le sourire dublond s'élargissait. Le remarquant, elle fronça les sourcils et luidonna un coup sur le bras.

- C'est pas très sympa de te payer ma tête, Draco !

Son sourire disparut àla seconde où elle prononça son nom, mais il se reprit vite etafficha un air moqueur.

- Draco, hein ? Mais, si je souris, c'est surtout parce que je n'aurais pas acheté ça pour rien, ajouta-t-il en sortant un paquet argenté de derrière lui.

La Griffondor, qui avaitrougit en s'apercevant qu'elle l'avait appelé par son prénom,écarquilla les yeux.

- Tu... Tu me fais un cadeau... ? Souffla-t-elle, estomaquée.

- Il semblerait, Granger.

Il posa le paquet sur latable, et se dirigea vers sa chambre d'un pas souple et nonchalant.Avant d'entrer dans celle-ci, il se retourna et sourit :

- Bonne nuit, Hermione...


Il lui avait offert une robe... Elle n'en revenait toujours pas.Deux jours plus tard, elle se tenait en sous-vêtements, devant ledéguisement. Il était magnifique. Prenant une grande inspiration,elle enfila le tissu, tout doucement, et fut ravie de constater qu'ilétait ensorcelé pour s'adapter à sa taille, qu'il était souple etmerveilleusement beau. A la fois sombre et lumineux, les fils étaienten majorité blancs, mais des noirs et quelques pourpres s'invitaientde temps à autres. Assorties, des mitaines montant jusqu'au coude etdes chaussettes jusqu'au genou complétait la tenue. Grâce à unsort trouvé un peu plus tôt dans la journée avec Ginny Weasley, sameilleure amie, elle attacha ses cheveux en un chignon lâche dontquelques mèches s'échappaient en bouclant. Jetant un coup d'oeil àl'heure, elle se mis à paniquer en se rendant compte qu'il ne luirestait qu'une demie-heure pour achever de se préparer.

Trente-cinq minutes plus tard, c'est une Hermione passablementstressée qui sortit de la salle de bain. Dans le salon l'attendaitson homologue depuis maintenant un bon quart d'heure, et ilcommençait à s'impatienter. Mais, quand il la vit arriver,magnifique dans la tenue qu'il lui avait offerte, il eut du mal àgarder contenance. Elle était belle, habillée comme ça. Et enplein dans le thème d'Halloween. En captant le regard qu'il posaitsur elle, Hermione rougit et tira instinctivement sur le bas de sarobe, qui s'évasait à partir de la taille pour s'arrêter au dessusde ses genoux. Elle accéléra le pas et passa devant Draco enmarmonnant :

- On y va ? On est déjà en retard...

Le jeune homme la suivit, comme un automate. Ce qu'il ne remarquapas, c'est que les joues de la brune s'étaient d'autant plusempourprées lorsqu'elle avait rapidement détaillé sa tenue. Uncostume noir, tout ce qu'il y a de plus classique, mais modifié etressemblant maintenant parfaitement à une tenue digne du ComteDracula en personne. Et il était terriblement sexy là-dedans.Tentant de chasser cette pensée de son esprit, elle gagna l'escalierprécédent le Grand Hall et, comme lors du bal du Tournois des TroisSorciers - enfin, quatre, cette année-là -, toutes les pairesd'yeux présentes se tournèrent vers elle. Apercevant Harry et Ron,elle se précipita vers eux pour échapper aux murmures sur sonpassage.

- Salut !

- Mione tu es... Waow... souligna Ron avec son habituelle éloquence.

- Merci... rougit la jeune femme. Ginny n'est pas encore là, Harry ? Lavande non plus ?

Elle avait prononcé le prénom de sa meilleure amie d'un ton enjoué,mais s'était aussitôt refroidie avec le nom de la cavalière deRon.

- Non mais... Oh, quand on parle du loup ! Lança Harry en faisant signe à Ginny, qui arrivait à son tour.

- Un loup ? Quel loup ? Demanda Ron, les sourcils fronçés.

Hermione n'eut pas le temps de lui expliquer car elle entenditquelqu'un se racler la gorge derrière elle. En se retournant, ellefaillit rentrer dans Malfoy, qui lui désignait le professeurMcGonagall.

- Je crois qu'on ferait mieux d'y aller avant de se prendre une retenue.

- Oh ! Oui... A tout à l'heure les garçons !

En chemin vers les portes de la Grande Salle, elle salua Ginny etignora superbement Lavande, qui fit de même. Quand la professeur demétamorphose les avisa, elle parut soulagée.

- Miss Granger, Mr Malfoy, tout de même vous voilà ! Je commençais à désespérer. Entrez, tout le monde est déjà à l'intérieur ! Je m'occupe des retardataires.

Avec un hochement de tête, ils entrèrent, la démarchesynchronisée. On ne peut pas dire qu'ils passèrent inaperçue, maisils ne furent pas aussi remarqués qu'Hermione quelques instants plustôt. Sur les directives du professeur McGonagall, qui étaitrevenue, ils se positionnèrent sur la piste de danse et attendirent.Quand la musique démarra, ils se mirent en mouvement. Draco menaitparfaitement leurs pas, maître de la situation. Et il étaitexcellent danseur... Au début un peu crispée, la jeune femme finitpar se détendre et apposa même sa tête, légèrement, sur l'épauledu Serpentard. Celui-ci était aux anges, sans pouvoir dire pourquoi.A la fin de la musique, ils se séparèrent à regrets pour se mêlerà la foule. Hermione dansa avec Neville, puis Seamus, avantd'accéder à la demande timide de Ron. Mais, alors qu'ils sedirigeaient vers la piste de danse, Lavande les intercepta, ou plutôtintercepta Ron et l'enlaça avant de lui donner un baiser enflammé,auquel il répondit, sous le regard perdu de la brune. Puis,reprenant pied dans la réalité en croisant le regard de cette« dinde de Lavande », elle quitta le bal d'un pas raideet précipité, les talons de ses escarpins noirs claquant sur le solde marbre. Les larmes ruisselaient sur ses joues lorsqu'elle arrivadans sa salle commune et se laissa tomber sur le canapé,complètement abattue.

Quand, deux heures plus tard, Draco revint, un verre deWiskey-Pur-Feu à la main et 6 autres ingurgités durant la soirée,une ravissante Serdaigle au bras, il la trouva recroquevillée surelle-même, endormie, son maquillage coulé et le visage marqué parles larmes qu'elle avait versées. Inquiet, il se détacha de saconquête de la soirée pour se précipiter vers elle, sous le regardoutré de la jolie blonde qui l'accompagnait.

- Granger ? Granger !

Comme elle ne répondait pas, il entreprit de la secouer pour laréveiller, quand la voix charmante de la jeune femme s'éleva :

- Draco, laisse-la dormir et allons finir cette soirée !

Sous le ton exigeant de la Serdaigle, le jeune Malfoy tourna la têteet lança d'un ton dur et froid, où pointait la colère :

- Tu crois pouvoir me donner des ordres ? Vas donc te trouver quelqu'un d'autre dans ce cas. Sache que ce n'est pas une fille dans ton genre qui va un jour me dicter ma conduite !

Outrée, la jeune femme sortit, non sans l'avoir copieusement insultéavant. Retournant immédiatement à son centre d'intérêt, le blondsecoua doucement Hermione.

- Eh, Granger, réveille-toi...

- Mmh... fit-elle en ouvrant péniblement les yeux.

- Qu'est-ce que tu fais sur ce canapé, alors que tu devrais être en bas à t'amuser ?

Elle parut réfléchir un instant, puis serra les dents alors que leslarmes lui montaient de nouveau aux yeux.

- Ce type est une ordure...

- Qui ça ? Potter ? Complètement de ton avis !

- Arrête de raconter n'importe quoi ! Je parle de Ron !

- Weasmoche ? Qu'est-ce qu'il a fait ?

La brune secoua la tête et détourna le regard. Elle n'aimait déjàpas pleurer devant son meilleur ami, alors devant Malfoy... C'étaithors de question.

- Laisse-moi deviner ? C'est parce qu'il a passé sa soirée à embrasser Brown ?

- Quelle perspicacité ! lança-t-elle, acerbe.

- Je ne vois pas pourquoi tu te mets dans un tel état pour ce type...

Hermione le regarda comme s'il lui était poussé un troisième brassur la tête. Puis son regard s'assombrit, et elle répliqua,mordante :

- Tu ne peux pas comprendre, de toutes façons...

- Je ne peux pas comprendre ? Vraiment ? En tout cas, je peux deviner. Et je dirais que tu crois être amoureuse de cet imbécile.

- Je l'aime !

- Bien sûr... Alors pourquoi tu ne le lui a pas dit ? Je croyais que les Griffondor étaient courageux... Je pense plutôt que c'est ce dont tu as voulu te persuader, parce que tu le vois comme l'homme idéal. Et il vient de te démontrer que non, puisqu'il préfère une dinde à une fille intelligente.

- Attends une seconde... Est-ce que tu viens de dire que je suis intelligente ?

- Il faudrait vraiment être un imbécile pour ne pas l'admettre...

- Ce que tu n'es pas, évidemment... ! le railla-t-elle, un léger sourire pointant sur ses lèvres.

Il n'était pas très heureux qu'elle se paie sa tête mais, enattendant, elle n'était plus à deux doigts de pleurer pour unimbécile de première catégorie. Alors ça pouvait aller.

- Cela va de sois. Et puis, tu mérites mieux que cet abruti.

Se rendant compte de ses propos, il détourna le regard, mal àl'aise. Il avait tendance à parler un peu vite sous l'effet del'alcool... Hermione, elle, le regardait comme si elle le découvraitpour la première fois. Au bout de quelques instants de silence, ellelâcha :

- T'es gentil en fait...

- ... Attends une seconde. Je t'ai offert une robe, et c'est que maintenant que tu t'en rends compte ?

- Oui... Enfin, je veux dire... c'était très gentil de ta part de m'offrir cette robe qui est, soit dit en passant, magnifique, mais c'est la première fois que tu me fais un compliment...

- Je ne vois pas de quoi tu parles...

- Oh, je crois que tu vois très bien de quoi je parle, Draco...

A l'entente de son prénom, il se tourna vers elle. Et déglutitpéniblement. Même avec son maquillage coulé, elle était belle.Et, qui plus est, elle devait s'être mordu les lèvres car ellesétaient légèrement gonflées. Et il avait cruellement envie del'embrasser. Hermione, le remarquant, lui prit son verre d'alcool,qu'il tenait toujours à la main, et en but une gorgée, puis uneautre, avant de finir le verre d'une traire.

- Et je crois que tu as raison. Maintenant que j'y réfléchis, je ne me vois pas sortir avec Ron. Nous sommes amis, sans doute trop pour réussir a avoir une vraie relation...

- C'est une grande première, ça aussi : tu admets que j'ai raison.

Pendant qu'ils parlaient, Draco c'était levé et se tenaitmaintenant debout devant notre Griffondor. Cette dernière cligna desyeux, sa fatigue la rattrapant, et se leva en retenant un bâillement.

- Merci, Malfoy, pour m'avoir parlé. Et désolée... Je crois que je t'ai fait perdre ta conquête du jour...

Avec une petite moue mi-désolée, mi-amusée, elle le contourna pouraller se coucher. Mais c'était sans compter sur le Serpentard, quila retint en lui attrapant le poignet et se retourna vers elle.

- Malfoy... ? fit la brune, interloquée.

- Elle ne m'intéressait pas vraiment.

- Heu... D'accord...*

- En fait, je ne voulais même pas l'inviter à venir au bal avec moi, continua-t-il en l'ignorant.

- Et avec qui tu voulais y aller ? Je ne pense pas que tu trouves une fille beaucoup plus jolie dans le château, remarqua Hermione.

- Mmh... Il y en a une... Mais je n'ai pas eu... le courage de lui demander.

Etrangement, la rouge et or se sentit blessée par cette remarque.Quoi ? Songea-t-elle. Tu pensais vraiment qu'il allaitte dire que c'est toi qui l'intéresse ? Réveille-toi ma pauvreMione ! Minute... Depuis quand ça m'importe qu'il s'intéresseà moi ? Perdue dans ses réflexions, elle ne vit pas qu'ils'était approché d'elle, assez pour qu'elle sente son souffle surson visage. Elle déglutit difficilement et se força a répliquer :

- Ah oui ? Et qui peut prétendre intéresser un tant soit peu Mr Malfoy ?

- Je crois que tu connais déjà la réponse, Hermione... souffla-t-il, ses lèvres maintenant à quelques millimètres de celles de son ex-pire ennemie.

Celle-ci les fixait avec envie. Elle n'y avait jamais fait trèsattention, mais l'héritier Malfoy était du genre sexy comme pasdeux, et surtout très charismatique. L'attraction qu'il exerçaitsur elle était de plus en plus forte au fil des semaines, et cen'était qu'à ce moment précis qu'elle s'était rendue compte que,bien malgré elle et sans s'en rendre compte, elle était tombé dansson piège. Maintenant qu'on en est là, autant jouer le jeujusqu'au bout...

- Je n'en suis pas si sûre, Draco...

Un frisson parcourut le jeune homme quand elle prononça son prénomde manière innocente et pourtant si bien calculée. Il ne savait pasdepuis quand il s'intéressait à Granger, mais une chose étaitsûre : ça ne datait pas d'hier. A vrai dire, elle l'avaittoujours fasciné : la seule à lui tenir tête et meilleure quelui dans toutes les matières, elle était également tout ce qu'iln'était pas : courageuse, gentille, joyeuse... Pure. Et celal'attirait énormément. Chaque particule de son corps lui criait del'embrasser, mais il y résista pourtant et rétorqua sur un tonaguicheur :

- Alors je vais te donner un indice... Elle se croyait amoureuse d'un imbécile roux il y a moins d'un quart d'heure...

- Mmh... Et depuis quand est-ce que tu t'intéresse à moi, Draco... ?

Il fallait vraiment qu'elle arrête de prononcer son prénom de cettemanière. Déterminé à ce que ce soit elle qui flanche la première,il s'approcha encore un peu plus d'elle sans pour autant la toucher.Il avait même lâché son poignet.

- Je dirais que, d'une certaine façon, tu m'as toujours intéressé... Hermione...

Elle ne pouvait pas se retenir plus longtemps. C'était évidemmentce qu'il voulait, et lui tenir tête plus longtemps aurait étéfabuleux, mais elle n'y arriverait pas. Alors, lentement, elle fermales yeux et déposa un baiser chaste sur les lèvres du blond. Avecun sourire victorieux, celui-ci cella de nouveau leurs lèvres, maisavec beaucoup plus de force. Les paupières closes, il passa un brasautour de sa taille en forçant le barrage des lèvres de la lionne,permettant à leurs langues de se rejoindre pour lui imposer unrythme endiablé. La brune entoura sa nuque de ses bras et seresserra contre lui. Et chacun remercia la Magie d'Halloween pour cette révélation...


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