les réfugiés

Le petit groupe finit sa route en silence. Au bout d'une courte marche, Nao et Solis découvrirent une petite chaumière recouvertes de plantes et d'herbes mal coupées. Solis pu observer un feu de cheminée qui s'annonçait de bonne augure. La nuit commençait à tomber et il faisait froid.

Derrière la petite porte en bois, il y avait effectivement un salon étroit mais confortables, surmonté d'une cheminée et garni d'une bibliothèque. Mais les guides ne s'y attardèrent pas et montèrent directement à l'étage par un escalier branlant. Là haut, il n'y avait qu'un palier avec un rideau délimitant une pièce. Et les deux elfes eurent la surprise de découvrir un vrai petit village en passant dessous. C'était le même système que dans la salle d'herbollogie à l'école, pensa Solis.

On regardait de travers les deux nouveaux visiteurs et leur mines attristés.

- Où est Melle ? demanda alors un petit garçon à son père qui haussa les épaules.

Elle avait l'air d'être aimée ici, songea Nao. Il s'en voulait, c'était de leur faute. Si elle n'était jamais aller avec eux, elle ne serait pas morte aujourd'hui. Solis lui donna la main en signe de réconfort et on les mena dans une petite maison.

L'elfe y retrouva la cheminée qu'elle avait tant espérée et se réchauffa les main devant l'âtre.

- Que c'est-il passé exactement ? Qui êtes vous ? demanda l'homme aux cheveux violets.

- Je m'appelle Solis, et voici Nao. Sans vous le cacher nous venons du sud, expliqua Solis à voix basse.

Plusieurs chuchotements se firent dans le salon.

- Je me nomme Mely, dit la vielle dame . Oui, Liane nous avait prévenu que Melle devait arriver avec des gens du sud, c'est une bonne nouvelle de vous avoir trouvé ! s'extasia t-elle, mais nous devons nous méfier tout de même, Melle et Liane ne sont pas de tendance prudentes et nous ne voulons pas faire entrer n'importe qui ici.

- Bien sûr ! dit alors Nao, nous étions dans une équipe de soldat dans le sud. Nous nous sommes arrêtés prêt de la frontière, Nao regarda Solis pour qu'elle continue le récit.

- Un de nos compagnons de route avait arrêté quelques elfes du nord qui patrouillaient à la frontière. Je l'ai croisé en voulant moi même partir.

- Elle nous a délivrés ! s'exclama alors une jeune femme en entrant dans la pièce de manière désinvolte, moi c'est Ly, ravit de vous rencontrer ma sauveuse !

Et elle lui tendit la main que Solis saisit timidement. Ils avaient tous l'air extravagants ici.

- Nous voulons connaitre la vérité, d'où viennent ces monstres, trouver un accord. Je sais pas ! Arrêter tout cela... expliqua Nao.

Solis ne disait rient, elle ne regardait même personne. Nao devait parler à sa place. Melle était la première personne que Solis voyait mourir. Nao se souvient aussi de sa première fois, on se dit tous que ça passera avec le temps. Mais ça reste au fond du coeur.

- Nous voulons la même chose jeune elfe ! s'exclama la vielle elfe en ouvrant les bras.

L'homme plus sérieux leva un main pour prendre la parole.

- Ce n'est pas nous qui vous envoyons ces monstres. Nous pensions même qui c'était vous qui étaient derrière tout ça. Notre Prince et notre conseil continuent de croire que cela vient de vous. Mais si j'ai bien compris, vous aussi pensez cela de nous ?

- Oui, répondit Solis, sans vous mentir nous avons même plus de monstre chez nous que par ici j'ai l'impression... Écoutez, nous sommes venus ici mais je crois que c'était une mauvaise idée, on ne pourra jamais les combattre ces monstres. Ils ont prit trop de place. Je ne comprends pas comment j'ai pu avoir une seule fois espoir.

- Notre Emique nous envoie dès 15 ans combattre ces monstres en croyant que c'est une guerre contre vous, finit d'expliquer Nao. Solis, nous n'avons pas fait tout ça pour rien, ressaisit toi. Il y a des solutions et nous trouverons cette force ici.

- C'est vraiment bête ! dit rageusement Mely en posant cinq tasses sur la table basse avec du thé encore brûlant, deux ans de guerre pour rien ! Petite, crois nous, des morts ont en a vu, si tu veux abandonner vas-y, mais aujourd'hui vous nous apportez l'espoir alors on lâchera rien.

L'homme saisit sa tasse et bu l'eau chaude comme si elle était froide.
- En tout cas nous savons que c'est la magie bleue que nous avons fait déserter qui nous aidera à chasser tout ça. En pratiquant la magie divine. Chez vous aussi il y a eu une chasse aux sorciers ?

- Oui, d'ailleurs la seule ville où ils sont tolérés est le dernier endroit encore vivable j'ai l'impression ! rétorqua Solis en colère.

Une rage intérieure la saisissait, envers les ombres, envers le gouvernement, envers tout le monde. Elle avait envie de donner un bon coup de poing dans la table et de partir loin, seule. Mais elle devait se contenir.

Après s'être assurée de l'innocence des elfes du sud, on les fit monter dans une chambre où ils pourraient passer les prochaines nuits. Ly les accompagna, toujours aussi reconnaissante envers Solis.

Elle leur indiqua le haut d'un arbre, ses cheveux noirs bouclés avaient l'air doux et sa peau mat laissait voir son regard brillant. L'elfe chassa vite son attention en voyant de gros nuages gris arriver de loin. Une tempête se préparait.

- Et voilà ! s'exclame Ly en les faisant entrer dans une petite pièce munie de deux lits, d'une cuisine et une table ainsi que d'une salle de bain attenante.

Le tout était installé dans une cabane en haut d'un arbres, comme la plupart des maisons ici.

- Grâce au tour de magie, et comme nous pratiquons la magie divine ici, pas de monstre ! Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles. Vous savez, j'essaie de m'imaginer le pire pour voir les catastrophes qui s'enchaînent d'un bon oeil. Comme si ça pouvait être encore plus désastreux. Mais au plus je m'imagine ce qu'il y a de plus horrible, au plus je comprends que parfois je prédis le futur. Je suis contente que vous soyez là, pour réparer les erreurs et rétablir la paix !
Sur ses paroles, l'elfe du nord disparue de leur champ de vision, les laissant seuls.

Les deux elfes du sud se regardèrent, réfléchissant aux dernières paroles de leur hôte.

- Il faut que tu m'expliques un tas de chose Solis, dit alors Nao d'une voix autoritaire. C'était quoi ce tour de magie tout à l'heure ?

— J'ai pas envie de parler maintenant Nao. Je suis fatiguée.

Solis s'allongea en boule dans le lit.

— Tu ne peux pas baisser les bras comme ça, j'ai besoin de savoir et tu vas m'expliquer. Tu n'es pas seule, tu fais partie d'une équipe ! Tu dois avancer, pour le bien de tous, l'espoir revient, mais on a besoin de toi Solis. On a tous vu quelqu'un mourir au moins une fois, mais on continu tous de se battre !

Nao avait les joues rouge, les traits tirés. Il faisait les cent pas dans la pièce.

— Melle était mon espoir, avec elle, l'espoir est mort. Si je n'ai pas su la défendre, qui d'autre pourrais-je défendre ?

Nao s'assit au bord du lit.
— Si tu me raconte ce qu'était ce pouvoir, je pourrais peut-être t'aider moi...

Solis ouvrit la bouche, ne sachant pas trop par où commencer. Alors elle se redressa et décida de tout raconter à celui qu'elle aimait. Du début, jusqu'à la fin.

Quand elle eu fini, le temps s'était bien assombri et la pluie tombait avec force dehors.
Nao tomba sur le dos les bras ouverts, en soupirant. Solis vient le rejoindre sur le matelas sans rien dire.

- Je ne sais pas si les elfes ici sont au courant qu'on peut avoir un sors spécial chacun, il faudra que tu m'apprennes ! Si c'est la solution pour chasser ses monstres, je te suis !

— Je ne sais pas si je suis capable d'apprendre ça aux autres. Moi-même je découvre, je pensais que l'univers m'avait choisi pour sauver ce monde. Mais je ne suis pas à la hauteur, et ce n'est même pas mon monde.

Solis  tourna la tête vers son compagnon. Celui-ci se mit à genoux au-dessus d'elle, ses mains de chaque côté de sa tête.

- Je ne t'ai jamais dit, dit-il.

- Quoi donc ? demanda Solis un sourire aux lèvres.

Pour toute réponse Nao se pencha sur ses lèvres et l'embrassa.

Aussitôt la porte s'ouvrit sur Jona, l'homme à l'air stricte qui les avait interrogé tout à l'heure, était parfaitement secte. Au dessus de sa tête, un parapluie transparent disparu quand il entra dans la maison. Il jugea les deux elfes encore dans la même position sans émotion apparente.

- Vous pouvez descendre manger. dit-il simplement après un silence.

Par la suite il disparu à nouveau, laissant les deux elfes consternés. Finalement Nao se remit à côté de Solis et les deux compagnons se mirent à rire.

- Allons manger sans trop se faire attendre ! rigola Solis.

Avant de partir, elle prit soin de ranger la boîte en fer qu'elle avait ressorti pour montrer à Nao. Celui-ci qui fermait le pas, regarda la boîte d'un air songeur. Qui était cette chose derrière la conversation ? Cette Rose avait l'air d'en savoir beaucoup. Et bien qu'elle leur serait d'une grande aide, il faudrait s'en méfier.

Et puis cette histoire avec Alphred et Jax. Nao se dit qu'une guerre pouvait bien semer le trouble même dans les esprits les plus claires. Et il songea que tout cela finirait mal. Jax et Alphred ne pouvaient pas s'aimer. Cette guerre les séparera. Comment ? Nao n'en savait rien, mais il en était persuadé.

Ses pensées s'arrêtèrent avec l'odeur de poisson qui remplissait la pièce de tout à l'heure. Une table était disposée avec Mely qui était enfaite la mère de Jonna. Ils étaient si différent que Solis et Nao ne les avait pas cru au début. Ly était partie rejoindre sa propre famille mais Liane était là, la mine sombre. Elle ne toucha d'ailleurs pas un morceau de son assiette.

- Nous en savons un peu sur la magie divine et nous vous enseigneront ce que nous savons. Mais il me semble que vous en servez aussi plus que nous, dit Jonna.

- Oui j'en est l'impression. Et quand on aura développer la magie divine chez tous les familles réfugiées ici, que feront nous ? demanda Nao.

- Il faudra réunir le sud et le nord, pour rétablir la vérité. En essayant de ne pas produire un désastre, expliqua Mely.

Chacun approuva avant que la lune  ne s'installe. Personne n'avait vraiment appétit.

- Et... Pour les obsèques de Melle ? hésita Nao.

Solis lui jeta un regard poignant, ce n'était pas le moment ! De plus Liane ne semblait tout à fait elle même ce soir là, Solis doutait qu'elle veuille en parler maintenant. Pourtant celle-ci releva la tête, les joues rougis pour les larmes.

- Vous lui avez fait une belle tombe dans la forêt... Merci. chuchota la mère de Melle. On organisera ça quand tout sera fini.

Chacun approuva, respectant le désir de Liane. Personne ne savait vraiment quoi faire de toute manière, c'était tellement imposable avant ce matin même. C'était trop dur de s'avouer la vérité.

Sur ce, le repas se finit et les deux elfes, exténués de la dure journée, partirent se reposer bien vite. Malgré l'avancé encourageante vers la paix, ils avaient perdus une amie aujourd'hui. Et jamais ils ne pourraient oublié cela.

Soudain dans la chambre devenue sombre, une lumière jais de la petite boîte en fer. Solis la saisit précieusement et ouvrit la boîte. Nao jugeait par dessus son épaule ce qu'il ce passait. Dedans il y avait comme d'habitude un petit bout de papier.

"La princesse aimerait te contacter, je peux t' aider à envoyer le courrier"

- Très bien ! s'exclame Nao, faisons attention mais ce sera très utile ! J'avais peur qu'on ne puisse contacter personne de l'extérieur parce nous ne sommes pas sur le même territoire et il y a des restrictions magiques.

"Oui nous je le veux bien"

Solis écrit simplement ceci avant de refermer la boîte. La réponse ne se fit pas attendre.

Dans la boîte une lettre était apparue. Solis reconnu l'écriture de leur princesse.

Cher Solis

Monsieur Gardon m'a informé de votre départ et je vous avoue ma déception de ne pouvoir partager mon voyage avec vous. Bien que de nombreuses personnes me croivent encore jeune et innocente, je devine par moi même que le nord n'est peut-être pas notre ennemis, du moins notre seul ennemis.

Nous n'avons pas pu beaucoup parler ensemble mais je vous fais confiance. Informez moi de votre avancer dans le nord. J'aimerai tout comme vous, que cette guerre se finisse au plus vite.

J'aimerai aussi vous avertir de mon prochain mariage avec le Compte qui vous à guider en arrivant. Sans mentir, il me dégoûte de l'épouser. Mais il en est de mon devoir. Je me confie beaucoup dans cette lettre et j'espère qu'elle vous préviendra. Vous êtes mon seul espoir de voir mon pays de nouveau éclatant, comme dans dans mon enfance.

P. Eléonore

Après avoir lu la lettre tout haut, l'elfe resta silencieuse quelques instants.
- Elle va épouser ce Vincent ! Il doit avoir au moins 20 ans de plus qu'elle ! s'horrifia Solis.

- Oh tu sais, chez les princesses c'est courant ce type de mariage, malheureusement ! rajouta Nao devant le regard accusateur de Solis. Tu sais, le prince à dix ans de plus qu'elle et il était prévu qu'ils se marient avant la guerre.

- Elle a le même âge que le prince, ils pourraient se marier et créer une ambiance, réfléchit Solis.

- C'est impossible malheureusement, elle devait effectivement se marier avec lui avant la guerre. Mais maintenant ils sont ennemis.

- Je pense qu'il faudrait tout de même insister. Ça rétablirait la paix entre les deux pays et Eléonore ne devra pas se marier avec ce bouffon décoré comme un sapin de Noël !

Nao rigola mais retrouva vite un air sombre.
— Mais même s'ils se marient Solis, ça ne rétablira pas la paix. Et le conseil du Nord et du Sud ne voudront jamais consentir à ce mariage. Les blessures ne sont pas encore refermées.

Solis se leva du lit.
— Alors c'est impossible de régler cette guerre. Comment ça va finir ? Je le sais pourtant, que ça va ce finir, mais quand ? Comment ? Rose n'est d'aucune aide !

— Assit toi et réfléchissons, tu me déconcentre, râla Nao.

Solis le regarda consternée.
— J'en ai marre, vous allez combattre ces monstres en risquant vos vies sans chercher à régler le fond du problème. Ici ils disent vouloir un meilleur avenir mais il faut que je décide de débarquer pour qu'ils agissent enfin. Si j'étais pas là, qui aurait été parlé à ses ennemis qui ne le sont enfaite pas ! Vous manquez de communication ici. Tout ce que je veux moi, c'est rentrée chez moi ! Et non, il faut que je règle les problème des autres. Mais ils n'ont pas de solution ces problèmes !

Nao se leva également pour lui faire face.
— Personne ne t'a demandé de régler nos problèmes ! C'est toi qui abandonne tout le monde pour satisfaire tes envies de liberté ! Si tu es déçue ce n'est pas de notre faute. Essaie d'être forte un peu, désolé si Melle est morte, sincèrement, mais on est tous passé par là !

— Comment peux-tu être si dur !  Comment tu fais pour passer à côté de la mort de Melle, tu n'es pas triste toi ?

— C'est comme ça, j'avance.

Solis souffla par le nez et sortit la boîte, prête à répondre. Nao l'avait énervé mais elle s'était elle même énervée. Son esprit s'embrouillait.  D'un côté elle voulait rentrer chez elle, mais elle ne savait pas comment. Elle voulait terminer cette guerre, mais elle ne savait pas comment n'ont plus. Et maintenant, Nao lui reprochait d'être individualiste et faible ?

Elle prit la boîte délicatement et la jeta soudainement à travers la pièce. Nao ne dit rien, il la regardait  tout simplement alors que Solis fondit en larme.

L'elfe reprit ses esprits une demi-heure plus tard, Nao lisait un livre. Elle essuyant ses joues et récupéra la boîte qui était ouverte au sol. Heureusement elle n'était pas cassée. Elle devait écrire cette lettre, elle devait se ressaisir et prouver à Nao qu'elle n'était pas faible.

Chère princesse

Je suis actuellement dans un village de réfugiés dans le nord avec Nao. Le pays du nord est bien innocent dans l'affaire des créatures qui terrifies la population, et qui les terrifient aussi. Ils pensent d'ailleurs tout comme nous, que ce sont nous qui leur envoyons ces monstres. Il faudra donc réparer ce malheureux quiproquo qui a pris la vie de trop de monde jusqu'ici.

Heureusement le village dont je vous parle, sait pourquoi ces monstres sont ici et comment les chasser, ils ont fait leurs recherches. Voilà la vérité qu'il est dans mon devoir de vous transmettre. Les créatures viennent du vide. D'une autre dimension. En tant normale nous en sommes très bien protégés par la magie bleue produite par la magie divine. Sans cette magie naturel, notre monde ne peut pas prospérer. La solution aussi bête soit-elle, est simplement de rétablir cette magie dans le pays et non tuer tout ceux qui la pratiquent.

Nous sommes bien déçus d'apprendre votre mariage. Pour parler plus intimement, dans la question que nous avons le même âge et sans cette barrière du niveau social. Le Duc Vincent est bien trop vieux et ne vous rendra certainement pas heureuse. C'est ainsi que je me permets de vous proposer de rétablir le mariage avec le prince de nord.

Solis Lisblume.

Nao approuva silencieusement cette lettre et on l'envoya aussitôt par l'intermédiaire de Rose.

— Comment crois-tu que Mat réagi ? demanda Solis.

— Sa réaction t'inquiètes vraiment ? rajouta Nao.

Celui-ci était au courant de la tâche de naissance. Solis lui avait vraiment tout raconter. Jusqu'à la frayeur de son professeur dans le futur et les paroles de Rose précédemment.

- Je me demande bien comment il pourrait faire autant de mal par le futur pour en arriver là où j'ai grandi. Et le pire de tout, c'est que je me suis attaché à lui, tu comprends Nao ? Imagine, il est probablement de ma famille !

Nao ne répondit pas toute suite.
- Je pense, qu'il va mal tourner. Il a trop de haine en lui. Je ne sais pas plus que toi comment il va faire. Par contre Solis, une chose me chiffonne, c'est rare d'avoir la même tâche de naissance que ses arrières arrière et peut être plus, grand parents. Une tâche de naissance ne se transmet que sur une ou deux générations.

- Il faut croire que cette tâche à perdurer...

Solis ne réfléchit pas trop à la remarque de Nao et ouvrit la lettre d'Alphred.

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