Le petit groupe se plaça derrière Léon et Eléonore sur la grande place de la ville. Solis saisit la main de Mat, un large sourire collé au visage.

Le prince raconta brièvement l'histoire des étrangers ici présents. Eléonore promit que son pays également voulait la paix. Beaucoup chuchotèrent quand on parla de la magie divine, mais le peuple semblait accepter cette vérité, probablement mieux que les habitants du sud... Ne pouvait s'empêcher de penser Solis.

- C'est pour cela qu'il va falloir réintégrer la magie bleue, source de notre monde, dans nos habitudes ! Ce n'est pas de la magie noir, expliquait Léon.

Alors soudainement quelqu'un jetta une pierre sur le sol qui explosa et produit de la fumé grise. Solis saisit Mila et elles se glissèrent derrière un mur pour tenter de se protéger. Oxy et Calio firent la même chose tout en se mettant à tousser. Solis essaya de chercher Mat du regard en vain. Impossible de voir à travers ce nouveau brouillard !

Alors que le fumée disparaissait un peu, Solis pu remarquer enfin Mat qui était au milieu de la foule. Celui-ci tenait le responsable qui se débattait et plusieurs hommes vinrent l'aider à le tenir en place pour le forcer à venir avec les autorités.

Mais plusieurs elfes se mirent alors à protester de nouveau contre les habitants du sud qui étaient leur ennemis pour toujours. Certain ensuite se mirent à crier, derrière eux des volutes de fumé prenaient forme. Solis voyait la situation dégénérer, que pouvaient-ils faire ?

Soudain elle sentit de la chaleur derrière son coup. Mila fit un bon et tira sur son bras. Derrière elles un incendie d'origine magique semblait s'accroître.

- Il faut trouver les autres ! s'exclama Solis.

- Non, si on est tous au même endroit ils nous brûleront vif tous ensemble.

Des pierres venaient s'écraser partout et Solis soupçonnait d'être visée. Des gens couraient en tout sens, Mila fermait les yeux, les mains sur les oreilles. Les elfes semaient le chaos eux même, alors qu'il n'y avait même pas de monstres. Solis comprit qu'avant les créatures de l'ombre, les elfes étaient eux même leur plus dangereux prédateurs.

Mila evita un flash jaune. Quand Solis leva les yeux vers son amie, celle-ci avait disparue. L'elfe la chercha mais elle avait disparu et elle avait perdue sa trace.

Même si le prince semblait de leur côté, même si la princesse également et le conseil du Nord plutôt conquis, elle n'avait pas encore l'avis conseil du sud. Et la population venait bien de s'exprimer sur le sujet. Solis se rendit compte qu'ils avaient voulu convaincre les hauts placés en oubliant la population qui avait certaine plus de voix encore que les conseils.

Solis entendit un sifflement et se baissa tout juste pour éviter un jet rouge provenant de nul part. Son coeur battait fort et vite. Elle voulait s'enfuir mais ses jambes ne lui répondaient plus.

Elle se frappait mentalement, pourquoi n'était-elle pass assez courageuse pour se battre elle aussi ? Elle voyait Calio et Oxy courir en tout sens pour déplacer des corps ou bien lancer dans sort de défense. Les larmes ruisselait sur les joues de Solis. C'était probablement l'accumulation de tous les derniers événements. Mais elle voulait sortir valeureuse de cette guerre, elle n'avait pas encore prouvé au monde qu'il pourrait être meilleure.

La vérité, c'est qu'elle voulait prouver au monde ce qu'elle valait.

Une explosion retentit et elle se sentit projeter en arrière, son dos percutant un mur de pierre. Elle en eut le souffle coupé. Solis pensait à Alphred et Jax allongés dans leur lit, inconscients. Elle se sentit bête de penser à eux en cet instant. Enfaite, elle aimerait être à leur place. Paisible, tranquille. Mais quand ils se réveilleront ils seront déçus de ne pas pu avoir participé à la fin de la guerre.

Solis si. Elle se leva en tremblant, couverte de poussière. Elle frappa du pied au sol et les nuages de fumé devinrent bleus. En un instant, chaque projectile fut stagnant dans l'air, chaque sort arrêté dans sa course. Tout les elfes se figèrent pour cherchée du regard qui venait de faire cela. Solis chancela et se rattrapa au mur. Elle cherchait ses amis du regard, pour s'assurer qu'ils allaient tous bien. Et soudain tout reprit, les gens se battaient à main nu.

Elle aperçut Calio et Oxy, soulevant une femme en sang et son enfant. Mila était debout stoïque, le souffle saccadé. Et Mat qui fixait un point... Solis regarda dans la même direction. Mat avait croisé le regard d'une jeune femme au cheveux bleues claire. Elle le regardait également à travers le tumulte de la situation. Solis ne savait pas vraiment si elle souriait ou pas. Mais les deux elfes étaient immobiles à travers la foule en effervescence.

- Je crois que Mat a retrouvé son amoureuse, rigola Calio qui rejoint son amie.

Solis se demandait comment Calio pouvait encore être de bonne humeur dans ce genre de situation.

Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit, la seule chose qu'elle remarquait à cette instant, c'est qu'elle avait exactement les même yeux que cette femme. Alors elle leva la main au ciel, paume ouverte. Sans savoir pourquoi, elle essayait peut-être de capter l'attention. Mais bientôt Calio fit de même, suivis de ses amis. Dans la foule en face on leva la main également. Comme pour répondre aux étrangers. Et bientôt le tumulte s'arrêta presque miraculeusement. Le prince et la princesse firent de même. Ils ne restait plus que Mat et cette femme qui se regardaient toujours yeux dans les yeux avant de se prendre la main.

Les regards se posèrent sur ce couple, Mat avait gardé sa cape verte, et l'elfe du nord avait ses habits bleus. À deux ils formaient un peu le symbole de l'entente entre deux pays, de retrouvailles. Eléonore sourit et saisit également la main de Léon. Ils venaient de réussir à convaincre les habitants du nord.

Mais à travers la foule Solis remarqua également un jeune homme qu'elle n'aurait jamais cru voir là. Nat les regardaient avec un peu trop d'insistance à son goût. Heureusement Calio et Mila n'avaient encore rien vu.

Solis les pressa de remonter dans le traîneau qui les avaient emmenés, Mat s'installa également avec eux, le regard toujours perdu vers l'extérieur.
C'était une drôle de journée.

Ils ne s'étaient pas attardés par peur que la situation de dégénère. Dans le carrosse les elfes ne parlaient que pour donner quelque compliment sur la ville. Ils étaient tous encore perturbé des vives réactions des habitants du nord. Seul Mat et Solis ne disaient rien. L'homme regardait par la fenêtre un petit sourire collé au visage. Et Solis elle, ne pouvait s'empêcher de froncer les sourcils. Cette femme, deviendrait t-elle son ancêtre ? Et puis, ce qui tracassait Solis c'est qu'elle venait du nord. Tant mieux ! Se disait-elle, ça ouvrira l'esprit de son ami. Mais elle ne pouvait s'empêcher de s'imaginer le pire.

Arrivés au château le prince et la princesse furent accaparé par Pollio.

- Le conseil du sud est arrivé durant votre absence. Vites, venez !

Mila et Calio échangèrent un regard encourageant et Oxy croisa les doigts en observant le petit groupe monter à l'étage.

Eléonore suivit Pollio et son futur mari la tête haute.

Solis les observait aussi, elle aurait bien voulu aller avec eux, rencontrer le conseil de son pays. À présent elle se sentait inutile. Pourtant, c'était grâce à elle que cette rencontre avait lieu aujourd'hui. Mais personne ne semblait plus le prendre en compte. Peut-être que son rôle s'arrêtait là, qu'elle n'était pas au niveau de la politique. Mais ça lui déplaisait de simplement espérer comme ses amis, sans agir.

- On attend maintenant, c'est un peu rageant, dit Mat en croisant les bas. J'ai qu'en même fait beaucoup.

- Nous aussi avons fait beaucoup, protesta Calio à son égard.

- Bien sûr, mais moi je suis adulte et vous, vous n'êtes que des enfants. Ils devraient entendre mon avis !

De son côté Solis monta dans sa chambre en ignorant Mat et laissa ses amis discuter devant la grande cheminée du salon principal. Ce château était immense...

La jeune elfe, installée en tailleur sur le lit, ouvrit la boîte de Rose. Elle s'aperçut avec étonnement qu'il y avait un message dedans.

« Solis
Tu vas bientôt devoir partir, avant le mariage de la princesse. Ce sera le moment parfait. Quand tu retournera dans le futur ne t'inquiètes pas tu le ressentira. Dès que tu auras un mal de crâne, isole toi ! Normalement tu partiras comme tu es venue.

Rose »

Solis resta longtemps perplexe, le petit bout de papier entre les mains.

« Rose
Comment sais-tu tout cela ? Et pourquoi maintenant ? J'ai tellement besoin de réponses.

Solis »

L'elfe s'écroula de tout son long sur le lit. Elle resta plusieurs heures à réfléchir, peut-être s'était-elle endormie quelques instants. Elle s'inquiétait de ce qu'allait conclure le rassemblement deux étages plus haut. Et si ils ne trouvaient pas d'accord ? Auraient-ils fait tout ça pour rien ?

Solis respira profondément, bientot ce ne serait plus son problème. Elle repensa à ce qu'elle avait fait depuis le jour où elle avait atterrit dans boue. Les rencontres, les pertes, c'est comme si ça faisait des années qu'elle était ici. Pas seulement quelques moi. Et maintenant elle allait repartir. Comment ? Elle n'en savait rien. Mais au fond-elle, elle sentait qu'elle avait finit d'accomplir ce pour quoi on l'avait envoyé dans le futur.

Ou peut-être qu'elle s'était donnée elle-même cette mission. Elle ne saura probablement jamais. Mais elle ne pouvait nier, avec satisfaction, qu'elle avait grandement contribué à l'histoire de ce monde.

C'est plutôt le fait qu'elle doive repartir ainsi, sans éloges et sans remerciements qui la laissait perplexe. Solis secoua sa tête, elle était probablement un peu trop égoïste pour pend le de telles choses.

Au même instant, elle entendit la poignée de porte s'ouvrir. Elle se précipita pour ranger les bouts de papiers dans la boîte qu'elle avait laissé étalé sur le lit. Mila et Calio entraient au même moment où la boîte disparaissait sous l'oreiller de Solis.

Bientôt Oxy et même Ly avec Mat, entrèrent dans la chambre. Personne ne semblait faire attention à Solis.

- Lis ! Tu as pris une robe avec toi ? Demanda Mat

- De robe ..? Euh non je crois pas, pourquoi ?

- La princesse nous invite à son mariage bien sûr, s'exclama Calio.

Tout le monde sauta de joie en fouillant déjà leurs affaires pour savoir quoi mettre. Personne ne leur en voulait. Elles allaient faire la fête, chose que personne n'avait fait depuis longtemps. Solis pourtant restait de marbre et essayait de cacher son malaise.
Mais Mat le remarqua bien vite qu'en même.

- Tu seras déjà parti n'est-ce pas ? Demande son ami tout bas.

- Oui... répondit Solis. Les conseils, où en sommes nous ?

Mat sourit.
- Ils n'ont pas finit mais sont d'accord pour revoir leur approche concernant la magie divine et les monstres donc. Maintenant ils se concertent sur la guerre.

Solis sourit et remercia Mat pour les nouvelles. Elle saisit la boîte furtivement et la mis dans son sac. Elle saisit sa cape bleue et sortit dans le parc. Elle devait respirer l'air frais. Mat la regarda s'éloigner sans comprendre mais la laissa tranquille.

Solis s'assit sur un banc à l'abri des regards. Elle avait elle même tracé les premières empreintes de pas sur la neige dans cette partie du parc. Au loin elle pouvait distinguer les montagnes blanches quand il se mit à neigé.

Dans la boîte il y avait la réponse de Rose

« Comme je te l'ai dit mon pays détient un pouvoir qui guide les elfes. Tu n'as pas besoin d'en savoir plus pour l'instant. En tout cas félicitations pour avoir ramener la paix entre les nord et le sud. Nous commencions à nous inquiéter de la situation. Chez nous la magie divine est présente depuis toujours et l'a toujours été. Mais les pays du centre n'ont pas toujours compris cela ... Sache simplement qu'il ne peut pas y avoir deux choses au même endroit. Mais ça aussi tu le comprendras plus tard. »

Solis essaya ses yeux gris d'où sortaient quelques larmes à cause du froid. Elle pris un nouveau papier et rédigea la réponse.

« Je n'ai que participer à cette paix, ce sont les autres qui l'ont ramenée, même si les papiers ne sont pas encore signés. Je me demande toujours pourquoi moi d'ailleurs, pourquoi je suis là ? Et à quoi aura servi mon passage ici. Puisque je retourne chez moi. »

Ses mains commençaient à lui faire vraiment mal à cause de la fraîcheur ambiante mais Solis voulait vraiment avoir cette conversation, à l'abri des regards.

« Pourquoi tu es là ? Parce que c'était écrit. Ne précipite pas les choses, tu comprendras par toi même plus tard pourquoi le temps s'est déformé. Ce n'est pas du hasard. Mais je ne peux rien te dire pour l'instant, parce que même moi je ne suis certaine de rien. Tout ce que tu dois savoir c'est que le futur est déjà écrit. Et rien ne peut le changer. »

«Alors Mat deviendra quelqu'un de mauvais et je ne peux l'empêcher ? »

Demanda simplement Solis au bord des larmes. Elle devait quitter son chez elle, rencontrer de nouvelles personnes, s'y attacher tout en sachant qu'ils allaient mal tourner. Et peut importe ce qu'elle faisait, rien qu'elle ne fasse ne pourrait y changer quelque chose ? Tous ces personnes qui sont mortes devant elle, peut être par sa faute ?

« Tu ne peux rien changer à ce qui est écrit. Ne te préoccupe pas de ça. Ce voyage t'a servis à apprendre le vérité sur le passé, à manier là magie bleue et à rencontrer les bonne personnes. »

Solis referma la boîte d'un coup sec. Elle ne savait pas si Rose lui avait donné des réponses ou l'avait encore plus questionnée.

- Solis ? cria Mat à travers le fin brouillard qui c'était installé.

Finalement il la trouva dans même qu'elle ai dû se manifester.

- Tu vas bien ?

Solis tourna la tête vers lui et s'écroula sur ses genoux. Mat lui caressa les cheveux tranquillement.

- Alors comme ça tu vas t'en aller ?

- Comment tu as deviné ? demanda Solis.

- Ta tête, sourit Mat en rigolant, c'est où chez toi ?

Solis prit du temps à répondre.

- Très loin...

- Tu ne peux pas rester au moins pour le mariage ? Tu veux que je te raccompagne chez toi ? la questionna t-il.

- Tes deux propositions sont impossibles Mat, je suis désolée, Solis se releva pour le regarder droit dans les yeux. Tu ne me verras probablement plus jamais après, j'habite vraiment trop loin.

Mat fronça les sourcils mais la laissa parler.

- J'ai été heureuse de te rencontrer tu sais, qui est cette jeune femme de ce matin ?

- Solis je...

La jeune elfe lui sourit, l'incitant à répondre à sa question.

- C'est la femme dont je t'ai déjà parlé une fois. Elle est belle tu ne trouves pas ?

- Si c'est vrai, sourit Solis.

- Elle te ressemble un peu, songea son ami en jouant nerveusement avec la neige.

Solis ne releva pas sa remarque.
- Je ne savais pas qu'elle habitait dans le nord. Nat aussi je l'ai vu, dit Solis.

L'homme se tourna vers elle étonnait et se mit à rire.
- Est-ce pour ça que tu veuilles partir plus vite ? Pour ce gamin.

- Non, je te demanderai juste de faire attention, pour les filles.

Les deux amis restèrent là un moment, on aurait presque pu les prendre pour des statuts. Et ça aurait pu être le cas s'ils étaient restés dehors plus longtemps.

Dans le château tout le monde semblait se réjouir tout autant que quand Solis les avait quittés. Apparemment ils avaient fixé la date du mariage au lendemain.

Alors Solis ne verrait pas l'exacte fin ? Elle savait qu'elle allait bientôt devoir partir. Elle ne voulait pas voir ses amis, elle croit qu'elle n'arriverait jamais à faire ses adieux. Mais le sort semblait s'acharner sur elle et Mila vient la tirer dans le salon pour participer à la bonne humeur de tout le monde.

Solis avait l'impression qu'elle allait vivre la mort du reste de ses amis, en même temps. Melle et Nao étaient déjà partis. Jax et Alphred c'était comme si. Cette fois c'était elle qui allait partir. Et quand elle reviendra chez elle ils seront déjà mort depuis des centaines d'années.

Elle prit Mila dans ses bras, puis Calio et Oxy. Serer chaleureusement les mains de Ly et Melly. Elle ne ou pas serrer celle d'Éléonore et elle espérait que la princesse ne lui en veuille pas.
- Merci, dit-elle

Tout le monde la regarda stupéfaits.
- Je suis désolée je suis fatiguée, je vais aller me reposer je crois.

Et sur ce elle partit, laissant ses amis derrière elle. Un mal de crâne venait de s'installer dans sa tête. Solis avait comme un sentiment de déjà vu, mais cette fois c'était définitif.

Solis passa devant la chambre où reposait Alphred. Séparément de Jax, au cas où il leur viendrait à l'idée de se battre une nouvelle fois au réveil.

L'homme dormait paisiblement.

- Je suis désolé de ne pas pouvoir te dire au revoir. Pardonne à Jax, vivez votre vie ensemble.

Elle ferma la porte derrière elle en silence. Et si ses amis se ne réveillaient jamais ? Elle chassa cette terrible pensée.

Elle monta finalement dans sa chambre, et à peine eu t-elle posé sa tête douleureuse sur l'oreiller, qu'elle se sentit partir au fond du matelas.

Quelques instants après Mat rentra dans la chambre pour voir le lit vide.
De son côté Solis se retrouva dans une pièce qui lui était familière, sa chambre dans la capitale du sud.

Plus loin dans le château, Vaino était debout et ouvrait grand les bras devant une large table comportant neufs personnes : lui, Pollio, Jaina et le prince, mais aussi la princesse et son conseil composé de quatres hommes d'âges murs. L'un d'eux se leva, il possédait une chemise noire et une longue cape verte qui tombait jusqu'à ses chevilles. Ses cheveux blanc ainsi que sa barbe lui donnaient un air de sage et une grande prestance. Il marcha jusqu'au bout de la table et s'apprêta à signer les papiers quand l'un des hommes du conseil du sud, jeta un sors par dessous la table qui visa Pollio et le fit tomber.

Les gardes se précipitèrent dessus pour l'aider et trouver l'origine de l'attaque. Mais les soldats du sud les imobilisèrent. Jaina tanta de jeter un sors pour se défendre mais un flash rouge percuta son dos et elle tomba à côté de Pollio. Léon tira Eléonore en dehors de la pièce en évitant les différentes attaques.

Une fois le prince et la princesse sortis, les combats s'arrêtèrent instantanément. Les gardes du nord étaient tenus en otage par ceux du sud, Jaina et Pollio blessés au sol.

- Parfait, tout ce déroule comme prévu, dit Vaino debout au milieu de la pièce.