Chapitre seize

Hello ⭐️

On se retrouve pour la suite où Noam et Bessho se lâchent un peu 🫢💙

Bref, je te laisse découvrir ça tranquillement 🥰

------

Jamais un homme ne me parut aussi beau que Noam en cet instant. J’étais submergé par l’odeur du roi, ses bras autour de mon corps, ses mains sur mes fesses, son regard brûlant d’un feu ardent, mais aussi et surtout par ses lèvres qui m’embrassaient avec exigence. Ce baiser n’avait rien de violent ou de dominant mais le roi laissait tout de même parler sa passion dévorante.

Il caressa ma langue de la sienne, mordilla doucement ma lèvre inférieure tout en laissant un raclement grave s’échapper de sa gorge.

J’ignorais comment cela était possible mais le désir irrépressible de Noam exigea de me prendre plus fermement contre lui. Puis, il ajusta sa position sans se séparer de mes lèvres pour me soulever d’une facilité déconcertante contre lui. Naturellement, mes jambes s’enroulèrent autour de sa taille pour sécuriser ma position. Quand il libéra ma bouche des assauts de la sienne, il esquissa à sourire discret en me fixant. Là, je sentis mon cœur s’emballer et battre plus que de raison en croisant sa magnifique expression.

Son visage entre mes mains, j’acceptais de recevoir à nouveau ses lèvres sur les miennes. Noam prenait le temps de caresser ma peau charnue et de la découvrir. Jamais il ne chercha à prendre le dessus sur notre échange. Il me faisait simplement profiter de son expérience tout en s’adaptant à mon rythme. J’appréciais profondément qu’il guette mes réactions même si par moment, ses mains se refermaient un peu plus fortement sur mes fesses. Mais c’était aussi ses mêmes mains qui me tenaient depuis tout à l’heure, qui me serraient plus que de raison par peur que je le fuis. Et même si je décidais de lui échapper, il m’était impossible de m’enfuir car les bras du jeune roi m’enfermaient comme dans une cage, dans une étreinte profonde que j’acceptais volontiers autour de moi.

Noam faisait preuve d’une extrême douceur, comme s’il avait peur de me briser. Là où Siegfried m’avait piétiné cette nuit là, Noam me traitait avec la plus grande des considérations. Un profond respect,une douceur appréciable qui me faisait sentir spécial dans ses bras.

–Mh…

Notre baiser devenait plus appuyé quand il approfondit les choses avec sa langue. J’aimais les notes épicées de son odeur qui me rappelaient la nourriture traditionnelle de son pays. Ses soupirs se mêlaient aux miens et par moment, il laissa sa voix grave traverser doucement ses lèvres, par pur contentement.

Je me sentis partir en arrière quand Noam me plaqua contre son bureau. Des choses tombèrent sur le sol, sûrement des documents importants et de la décoration mais ce n’était qu’un détail insignifiant dans le regard ambré du jeune roi.

Un roi.

Vêtu de ma robe de chambre, je laissais l’Alpha du Sud me surplomber de sa hauteur et écarter mes jambes pour se glisser tout contre moi. Un agréable frisson parcourut aussitôt chaque fibre de ma peau alors que je ne lâchais plus ses lèvres pour reprendre notre baiser.

Instinctivement, je creusais les reins et me cambrer pour chercher sa carrure. Dans cette position qui forçait Noam et moi à se frotter l’un contre l’autre, je pris conscience de son corps. Derrière son « jeune » âge se cachait le corps d’un homme bien constitué, à la corpulence dominante. Son torse puissant se pressait contre mon corps mais Noam était avant tout un homme doux et protecteur comme l’attestaient ses gestes. Sa poigne autour de moi était ferme mais jamais oppressante. Ses jambes qui écartaient les miennes possédaient à elles seules la force de me soumettre s’il le désirait vraiment, mais il attendait toujours  mon approbation avant de faire un geste. Noam possédait sous ses vêtements royaux la stature naturelle d’un alpha, d’un souverain, d’un guerrier mais aussi  d’un amant.

Je n’avais pas de mal à m’imaginer son corps nu, sans ces tissus et accessoires. Juste sa peau dorée par le soleil d’Humeyra.

Le jeune roi continua de dévorer ma bouche, laissant un autre raclement sortir de sa gorge lorsqu’il appuya ses paumes de mains contre mes cuisses.

–Ah…
–Bessho…

Ses doigts dans la peau de mes cuisses ne demandaient qu’une seule chose : me caresser.

–Tu… Tu peux, tentais-je de lui faire savoir. Noam, s’il te plaît…

J’étais submergé par mes propres émotions car je n’avais jamais connu une telle passion. Au fond de moi, je le sentais. Noam n'agissait pas que dans l’unique but de me faire sien. Je pouvais presque percevoir le son de sa voix me crier une promesse silencieuse : celle de me désirer tout entier et de me protéger.

Je frémis quand doucement, il entreprit de remonter ses mains sur mes cuisses.

–No…am…

Je n’étais pas comme Kimzki, je n’avais rien d’un oméga dominant. Ce que je voulais c’était que Noam me domine non pas dans le but de m’écraser mais parce que je savais qu’il était un partenaire doux et aimant. C’était tout de même perturbant de sentir les mains d’un autre sur ma peau car en dehors des caresses de Siegfried, je n’avais jamais connu celles d’un autre.

–Bordel, Bessho… soupira un Noam proche de l'implosion.

Il dévora mon cou de morsures innocentes sans le marquer définitivement. Le roi m’offrait des caresses appuyées sans prendre la peine d’exiger un retour de ma part. Noam m’offrait sans attendre un retour alors que d’autres attendaient toujours certaines choses de la part de leur partenaire. Siegfried avait toujours exigé un geste de ma part. Mais Noam lui, non. Il était là, à me surplomber dans les beaux vêtements qu’il portait, et les tissus amples de son pantalon ne parvenaient pas à cacher son désir tendu. Je sursautais de surprise en lâchant un petit cri quand je sentis ses mains passer sous les tissus vaporeux de ma robe.

–No…aaam…

Ses doigts sur ma peau caressaient lentement mes cuisses tandis que ses lèvres s’acharnaient un instant sur mes clavicules. Noam avait déjà défait les boutons de ma robe pour trouver ma poitrine. L’une de ses mains quitta un instant ma cuisse pour venir caresser ma chair rose tendue, avant de la replacer sur ma cuisse pour laisser ses lèvres prendre le relais. Là aussi, il m’offrit ses baisers les plus doux.

–No…a…

Mon corps se cambra contre le sien, prit par un plaisir violent alors que je me tenais à ses vêtements pour ne pas me laisser submerger plus que de raison.

Son désir durci contre le mien menaça de me faire définitivement perdre la tête.

–Bessho…

Sa voix me ramena alors au moment présent, me renvoyant l’image de ma fille en danger dans les bras de son père.

Mes mains se mirent à trembler sur le torse de Noam qui comprit que je ne pouvais pas prolonger cet instant. Je ne devais pas succomber aux charmes de Noam alors que ma fille avait besoin de moi. En d’autres circonstances, j’aurais volontiers  accepté de m’unir à lui mais ça n’était pas encore le bon moment. J’espérais qu’il ne croie pas que ce soit contre lui, bien au contraire…

Noam faisait un amant incroyable.

–Je suis désolé Noam, je…
– Non, ne t’excuse pas.

Je tentais de me cacher de sa vue en replaçant correctement mes vêtements, mes cheveux et ramenant mes jambes près de mon corps. Je gardais inconsciemment une main près de ma bouche car j’avais encore la sensation de ses lèvres contre les miennes. Sous mes doigts, je les sentais un peu plus gonflées et chaudes. Elles étaient encore humides et ma gorge était elle aussi en feu.

– Au moins, tu n’as pas tenté de me tuer, plaisanta Noam en se redressant à son tour pour me libérer de son étreinte.
–Je… !

Je n’y avais même pas pensé un seul instant ! Noam pensait-il réellement que j’avais encore la moindre chance face à lui ? Chaque essai s’était soldé par un échec. Pire encore, il avait anticipé tous mes gestes en affichant cette même sérénité sur son visage. Alors qu’il pouvait prendre le contrôle sur moi, me jeter en prison pour bien des raisons, Noam m’offrit un sourire empreint d’une grande affection.

–Je te dois  aussi des excuses, me dit-il subitement.

Je le regardais, troublé.

–Tu…
– C’est la première fois que je perds le contrôle avec un oméga en dehors du pavillon.

Les membres de son Conseil l’obligeaient à avoir une descendance afin d’assurer la prospérité en Humeyra. Nasser m’avait raconté l’histoire de Noam et son couronnement à seulement l’âge de huit ans. Lui qui était entouré par de magnifiques omégas vivait en réalité dans une profonde solitude.

– Pas même avec… avec Kimzki ?

J’ignorais pourquoi je le lui demandais cela mais j’avais besoin de l’entendre. Kimzki était un oméga dominant qui n’hésitait pas à dire ce qui lui traversait l’esprit. Il nous détestait tous au sein du pavillon et moi en particulier. Pourtant, je faisais tout pour bien m’entendre avec lui mais on se disputait régulièrement devant les autres omégas. Je ne parlais jamais de nos querelles à Noam et Nasser car je n’en voulais pas à ce garçon qui aimait sincèrement son roi tandis que moi, non.

Enfin, je ne voulais pas m’avouer certaines choses.

–Ne parle pas de lui ou d’un autre homme en ma présence.

Son regard d’habitude si lumineux s’assombrit d’un seul coup. Comme si ses iris menaçaient de dévorer leur propre pupilles dorée.

–Quoi ? mais je…
–Bessho.

Son ton appuyé absorba mes mots.

– J’ai dit personne, se sentit-il obligé d'insister. P.E.R.S.O.N.N.E. Surtout qu’à la base je ne t’ai pas fait venir pour ça.

Il reprit son sérieux quand il finit par remettre de l’ordre à son apparence. Tout signe de désir avait disparu. Noam avait retrouvé sa noblesse habituelle. Ses cheveux bouclés retombaient d’une certaine façon devant son visage et le long de sa nuque. Parfois, il arrivait qu’une mèche s’échappe du reste de sa chevelure brune et chaque fois, je me retenais d’avancer une main vers lui pour la lui replacer derrière son oreille.

Ma contemplation prit fin quand il s’installa dans son bureau. J’avais fini par me relever pour me tenir en face de lui. Une main sur le col pour cacher ma peau, Noam avait involontairement arraché deux boutons mais je ne le lui dis pas.

–Je voulais te remettre cette lettre.

Noam me tendit un parchemin enroulé, attaché par une ficelle. Je bondis de ma place en lâchant mon col pour me tenir à sa hauteur, sous le choc en reconnaissant le sceau de mon pays. Noam détouna les yeux, les joues légèrement roses avant de se ressaisir.

– Il… Siegfried vient d’annoncer publiquement ta mort, m’avoua-t-il après avoir cherché ses mots.

En ouvrant la missive écrite par mon ancien compagnon, je reconnus sa magnifique écriture. Cela me rappela le temps de notre histoire où nous correspondions par lettres échangées à nos débuts. Chaque fois, il commençait ses écrits par « Mon cher, Bessho ». Je me souvenais de l’impatience qui me gagnait alors que lui vivait en Danica, moi en Yufei. De la douleur agréable que je ressentais à devoir attendre une réponse de sa part. Mais en quelques mots, j’étais tombé amoureux de lui.

–Il organise tes funérailles et je suis invité à y assister.
–Alors… ne pus-je poursuivre en sentant les larmes me monter.

Dans sa lettre, il annonçait « officiellement » mon décès  sans jamais mentionner Aí Li Na. J’avais dit à Noam avoir fait une fausse couche afin d’éviter ses questions mais savoir que son propre père ne reconnaissait pas sa propre existence me mit le coup de grâce. Et pendant que ma fille était dans les bras d’une autre mère, plus personne ne me recherchait.

Je devais prendre en cachette un mélange de plantes pour apaiser mes instincts de mère et ne pas me laissait dévorer de l’intérieur.

– Je vais devoir m’y rendre.

Je relevais brusquement mon regard sur lui.

–Mais… tu ne peux pas, tu… ?!
–Ne me sous estime pas.

Et si Siegfried décidait de le tuer de lui-même ?

-------

Si ce chapitre t'a plu, n'hésite pas à cliquer sur la petite étoile 🌟 et à commenter 💙

Tiktok : Madame Boys Love
Instagram : Les_bl_de_shana

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top