Chapitre 13 : Je déteste les grands frères...
1 semaine plus tard
Il reste une vingtaine de jours avant la dernière épreuve. Et j'ai vraiment hâte qu'elle arrive. Parce que...Je commence à m'attacher beaucoup trop à une personne. Je ne comprends pas qui elle est, et je n'aime pas ça. J'ai pris l'habitude de tout savoir, ou de ne pas avoir besoin de ces informations.
PDV Aika 😁
Je stoppe mon entraînement pour jeter un coup d'œil derrière mon épaule. Gaara s'est arrêté, et il a l'air perdu dans ses pensées. Ce qui ne lui ressemble pas vraiment.
- Eh, monsieur kanji, on se réveille ! lançais-je en me retournant.
Il releva soudain la tête.
- Combien de fois je t'ai dit de ne PAS m'appeler comme ça ? Tu veux vraiment mourir, menaça-t-il en s'approchant.
- Je sais que tu n'aimes pas ce surnom, mais c'est la seule chose à laquelle j'ai pensé pour te faire réagir, répliquais-je sans bouger.
Je me suis habituée à son côté meurtrier. Ça ne me dérange plus vraiment.
- Pourquoi tu t'es arrêtée ? demanda-t-il l'air énervé.
- Pourquoi TU t'es arrêté ? Tu es plus concentré, d'habitude, remarquais-je. Et un peu moins énervé, aussi.
Je m'arrête de parler pour réfléchir.
- Ouais, non, oublie ce que j'ai dit sur la colère, corrigeais-je. T'es toujours énervé.
- J'aime être en colère. Je préfère ça, plutôt que l'amour.
- C'est pas très logique, répondis-je. L'amour, c'est pas sensé être le sentiment le plus fort qu'on peut ressentir ?
- L'amour n'existe pas, rétorqua-t-il. C'est un mensonge, une invention.
Oh, non. Non, non, non. Mais pourquoi, il faut qu'on se ressemble autant ?
- Je sais, murmurais-je en me tournant vers le mannequin.
- Non, tu ne sais pas. Tu ne sais rien de ce que j'ai vécu, souffla-t-il. Tu ne peux pas comprendre.
- Si, je peux comprendre, affirmais-je.
- Alors, vas-y, riposta le jeune ninja en se plantant devant moi. Vas-y, regarde-moi dans les yeux, et dis-moi que tu sais ce que ça fait, d'apprendre que la seule personne qui a prétendu t'aimer essaye de te tuer.
- Je sais ce que ça fait. Peut-être que j'ai eu une famille, mais tout est parti en fumée, ok ?! m'écriais-je en le fixant droit dans les yeux. Alors, toi, vas-y, dis-moi que tu t'en fiches, parce que je sais que c'est le cas, que tu n'en a rien à faire, donc vas-y, ne te gêne pas pour moi !
- Jamais, je ne dirait que je m'en fiches, marmonna-t-il en reculant d'un pas.
Je le fixe, étonnée. Qu'est-ce qu'il vient de dire, ça n'a aucun sens...
- Par contre, si tu pleures, là je vais m'en aller, déclara-t-il.
- Je ne vais pas pleurer, baka ! affirmais-je en passant rapidement la main sur mes yeux.
Ok, peut-être que j'avais les larmes aux yeux...
- Je te déteste, lâchais-je. Je déteste que tu ne sois même pas vraiment mauvais. Je préférais pouvoir te haïr, plutôt que ressentir de l'amitié pour toi.
- Alors tu ne me déteste pas vraiment, fit-il observer.
- Je sais, et j'en ai marre.
- Parce que tu crois que c'est le bonheur pour moi ? Moi aussi, j'aimerais pouvoir dire que je te déteste, t'es pas la seule ! lança-t-il.
( Intervention de l'auteur : c'est beau l'amitié 🙂).
- Génial, c'est super, notre amitié est vraiment des plus joyeuse, ironisais-je. En attendant, arrête de rêvasser, j'ai pas envie de gagner trop facilement notre combat.
- Oh, t'inquiètes pas pour ça. Demande-toi plutôt si tu vas te sentir seule, le temps que j'aille à l'hôtel chercher un truc, déclara-t-il.
- Attends...Quoi ?!
Un tourbillon de sable accompagne ma question, et en un clin d'œil, il a disparu.
Pfff...Su-per, le connaissant il reviendra pas de la journée. Soi-disant parce qu'il veut pas me tuer trop tôt.
Je tourne vers le mannequin. Bon, j'imagine que ça veut dire que je vais ENFIN pouvoir m'entraîner en paix.
Ok, allons-y.
Tigre, chèvre, singe, sanglier, cheval, tigre. ( J'ai pris les signes du wiki, mais je suis pas sûre de moi).
Katon, la boule de feu suprême !
Je concentre mon chakra dans mes poumons, et souffle une immense flamme.
* Ouais, pas mal.*
Je sens soudain des bras m'entourer, et avant que j'ai pu dire quoi que ce soit, je me retrouve sur une branche au-dessus de la clairière.
Je me débat, mais la personne qui m'emprisonne a trop de force.
- Gaara, si c'est toi c'est pas drôle !
- Ce n'est pas Gaara.
Oh, oh. Pas lui. Je tourne le cou pour essayer de l'apercevoir, et...
- Je suis derrière toi, en fait, soupira la voix.
La personne qui me tiens se tourne, assez pour que je vérifie mes soupçons. Je déteste avoir toujours raison.
- Kankuro, que me vaut le plaisir de ta visite ? demandais-je sèchement. Et tant que tu y es, dis aussi à la personne qui me tient de me lâcher, merci.
- Karasu te tient parce que je lui ai dit. Je ne vois pas pourquoi il te lâcherait, commenta-t-il avec un sourire narquois.
- Attends, t'as demandé à ta marionnette de me kidnapper ? C'est super glauque ! affirmais-je.
- Peut-être, mais ne t'inquiètes pas, tu ne souffrira pas longtemps. Maintenant, dis-moi tout ce que je veux savoir, sinon tu vas passer très rapidement dans l'autre monde.
- Ça dépend de ce que tu veux savoir, répliquais-je. Si c'est la racine carrée de 61936, je t'avoue que je n'en ai pas la moindre idée.
- La ferme ! Bon sang, ce que les mioches peuvent être insupportable..., marmonna-t-il. Ok, maintenant dis-moi pourquoi Gaara se comporte comme ça avec toi.
- Bah il veut me buter. Ça me paraît assez évident, non ? tentais-je.
- Il ne t'as pas tué, justement. Normalement chaque personne qui l'énerve meurt dans la seconde. Je vous ai vu, tout à l'heure, continua-t-il. J'ai cru qu'il allait te tuer, mais il est simplement parti...C'est bizarre.
Oui, bah je sais très bien pourquoi il est comme ça, il attend juste le bon moment. Mais je te le dirait pas.
- Quoi qu'il en soit, reprit-il, je ne peux pas te laisser en vie. De 1 tu distrait trop mon frère, et de 2 tu es très agaçante.
* Non, je veux pas mourir, ça ne fait pas parti de mes projets actuels, désolée.*
Je sens les bras se resserrer autour de moi. De plus en plus. Ma tête tourne, et je vois des taches noires. Non, je ne veux pas finir comme ça...
Aika Uchiwa, ne meurt pas !
Je ne peux plus respirer...Je...
- Kankuro, arrête !
Je sens l'étreinte de mort se desserrer légèrement.
- Ga-gaara ? balbutia-t-il. Je...
- Lâche-la MAINTENANT ! Ou bien tu sauras ce que ça fait d'agoniser lentement sous une couche de sable !
Je crois que je n'ai jamais été aussi heureuse d'entendre cette voix de toute ma vie.
Je sens les bras me relâcher. J'imagine que Kankuro a fui, je sais que son frère est assez impressionnant. Je ne sais pas, je viens de perdre connaissance.
Quand Aika a enfin repris connaissance.
Je me réveille dans des bras, et lève péniblement la tête...Pour apercevoir le visage de Gaara.
- Ah, tu reprends enfin conscience, remarqua-t-il sans s'arrêter.
- Je peux savoir où tu m'emmènes ? questionnais-je.
- À l'hôpital, déclara-t-il.
- Attends, non ! J'ai pas besoin d'aller à l'hôpital, je vais bien !
- Tu viens d'échapper à la mort, alors si j'étais à ta place je me tairais, riposta-t-il.
Je me débats de toutes mes forces, c'est-à-dire pas très fort.
- Lâche-moi ! Laisse-moi partir, Gaara du Désert ! ordonnais-je.
- Non. Je ne veux pas que tu meures ! Je vais affronter qui moi, si ton cœur lâche ?! s'énerva-t-il.
- Mais en quoi ça te regarde ? Je ne suis rien pour toi ! lançais-je.
- Si ! Tu es ma rivale, la personne que je veux le plus affronter, et aussi...Tu es mon amie, admit-il. Donc ta mort ne m'arrange pas vraiment.
- Alors, tu me considère vraiment comme plus qu'une simple personne que tu veux tuer ? interrogeais-je sous le choc.
- Je n'ai pas vraiment le choix. Les gens ne se bousculent pas pour être mes amis, tu sais, constata-t-il. Et tu es différente, Aika.
- Toi aussi tu es différent. Mais je te l'ai déjà dit. Ok, cédais-je, je veux bien aller à l'hôpital.
- Eh bah, voilà, c'était pas si compliqué.
- C'est ça...Au fait, t'es parti chercher quoi à l'hôtel ? demandais-je.
- Mon self-control, ironisa-t-il. Tu as le don de m'énerver très vite.
- Un de mes talents préférés, plaisantais-je.
Je sens soudain une douleur au cœur. On dirait que la marionnette m'a serrée un peu plus fort que prévu...
- Si tu pouvais te dépêcher un peu..., soufflais-je.
- On est arrivés, en fait.
Je lève la tête. Ah, oui...
- Tu peux me lâcher, je suis pas en sucre.
Après s'être fait soigner.
Je me relève pour suivre la personne qui a fait mon examen.
- Alors, j'ai quoi ? questionnais-je.
- Tu as une côte fêlée, de ce côté ça devrait aller, ta capacité de régénération est impressionnante, fit-elle en m'adressant un sourire.
* Encore heureuse que tu serves à quelque chose 😑.*
Je suis désolé, ok ? J'ai pas eu le temps de réagir !
* Mais oui, c'est ça...Le panda roux a eu besoin de me sauver à ta place !*
...
- Par contre, continua-t-elle, tu as un problème au niveau du cœur. Tu risques de mettre environ 2 semaines à guérir complètement.
- Quoi ?! Et vous ne pouvez rien faire ?
- Malheureusement, non, nous ne possédons pas les médicaments nécessaires, expliqua-t-elle. Tout ce que tu peux faire, c'est te reposer. Est-ce que tu connais quelqu'un qui pourrait rester avec toi ? Tu ne devrais pas rester seule dans ton état.
- Euh, je...Oui, je pense que je devrais avoir un ami pour m'aider, mentis-je en me levant
Je sors de l'hôpital, et tombe immédiatement sur monsieur kanji en personne.
- Alors ?
- Si je ne te connaissais pas, je penserais que tu es inquiet pour moi, raillais-je en me tournant vers mon « ami ».
- En un sens, oui, répondit-il nonchalamment.
- Mouais...Bon, je rentre chez moi. Merci de m'avoir accompagné. Enfin, je crois...
Je tourne le dos à Gaara, et commence à partir quand...
- Pas si vite ! lança-t-il en me rattrapant en quelques pas.
C'est pas possible d'être aussi pénible...
- Qu'est-ce qu'il y a, encore ? soupirais-je en me retournant vers lui.
- J'ai entendu ce qu'elle t'a dit, tu sais, répliqua-t-il.
Oh,oh. Vite, trouver un mensonge convaincant.
- Je vois pas de quoi tu parles, fis-je en fixant mes pieds.
- Arrête. Tu mens souvent, on dirait, remarqua-t-il. Tu as dit que tu avais quelqu'un pour veiller sur toi. Sauf que c'est faux.
- Ok, j'avoue c'était un mensonge. Mais j'ai pas besoin de quelqu'un pour me surveiller, fanfaronnais-je.
- C'est pas ce qu'elle a dit. Tu as besoin d'une personne pour prendre soin de toi, affirma-t-il. Sauf que ton frère n'est pas là, et que tu n'as pas de famille, pas vrai ?
- Merci de me le rappeler, râlais-je.
- Je voulais juste vérifier, assura-t-il en s'approchant d'un pas. Ce que je voulais dire, c'est que tu as besoin de quelqu'un, non ? Je veux bien...Je veux bien rester avec toi.
Attends, il a vraiment dit ça ? Ok, alors non, j'ai dû mal comprendre.
Bah non.
*Ah !*
- A-attends, je...Tu veux...m'aider ? bredouillais-je en secouant la tête. Non, je...Je t'ai dit que j'avais pas besoin d'aide ! Et puis...Depuis quand tu tiens à moi toi ?
- Je veux juste avoir un bon combat, se justifia-t-il en se frottant la nuque.
Sauf que ça ne marche plus ça, Gaara.
- Arrête, lâchais-je. Arrête de mentir. On sait tous les deux qu'on a dépassé ce stade depuis longtemps. Ça ne me plaît pas plus que toi, mais on est plus que ça, maintenant. Alors...
Je relève la tête pour le fixer dans les yeux.
- On devrait peut-être admettre qu'on est juste amis. Pas rivaux ou ennemis. Non, juste amis, terminais-je.
PDV Gaara
Non, non, non...
- Pourquoi tu tiens à moi ? Tu ne te rends pas compte de qui je suis ? Tu ne vois pas que je suis un monstre ? m'écriais-je avec rage.
- Tu n'es pas un monstre ! Je t'interdis de dire ça ! s'énerva-t-elle en s'approchant de moi.
PDV Aika
- Très bien, cédais-je soudain. Vas-y, viens chez moi, et garde-moi sous surveillance. Fais comme tu veux, je m'en fiche. Mais à une condition. Je veux que tu me dises comment tu me vois, toi. Si pour toi je suis vraiment juste une personne à éliminer.
- Bien sûr que non, espèce d'abrutie ! Bien sûr que je ressens de l'amitié pour toi ! J'ai essayé de lutter de toutes mes forces, mais je n'y suis pas arrivé ! jeta-t-il.
J'écarquille les yeux, trop choquée pour dire quoi que ce soit.
- C'est tout ce que je voulais savoir, finis-je par prononcer. Bon, aller viens. Tu vas avoir le privilège de découvrir en exclusivité la somptueuse demeure des Uchiwa.
Arrivés chez Aika
- C'est là que tu vis ? interrogea-t-il en parcourant la pièce du regard.
- Ouais. Je sais que c'est pas le grand luxe, mais c'est mon chez-moi, dis-je en m'asseyant sur le canapé.
- C'est pas si mal. Moins...Aika que ce que je pensais.
- Je prends ça pour un compliment. Si tu veux t'installer, la chambre de mon frère est libre. Deuxième porte en haut à droite de l'escalier, indiquais-je. Et la douche est au fond du couloir en haut aussi.
- Ok, merci. Je vais aller me doucher alors, sauf si ça te pose un problème, déclara-t-il.
- Non, vas-y, t'inquiètes, répondis-je.
Je me lève, et pars vers la cuisine. C'est pas que j'ai faim, mais un peu quand même.
Lorsque Gaara me rejoint, je suis en train de faire des currys.
- Tu sais cuisiner, toi ? me nargua-t-il en s'approchant.
- À toi de me le dire, ripostais-je en lui tendant une assiette.
Je m'assieds à la table et récupère mon assiette.
- J'espère que tu réalise la chance que tu as de pouvoir goûter ma cuisine, plaisantais-je.
- Si je meurs empoisonné, ce sera ta faute, m'avertit-t-il en attrapant une fourchette.
Je le regarde prendre une bouchée. S'il te plaît, dis-moi que t'aimes bien...
- Ok, j'avoue que c'est plutôt bon, admit-il. Même très bon. Pourquoi t'es obligée d'être si douée en tout ?
- Ah non, je suis très mais alors très mauvaise en danse. Vraiment.
- Ah. C'est bon à savoir, marmonna-t-il.
1 heure plus tard
( Intervention de l'auteur : nous sommes désormais en point de vue Gaara, ne vous étonnez donc pas des pensées du personnage, merci.😁)
Elle m'a dit qu'elle allait se changer, mais elle met beaucoup de temps...
Je toque à la porte de sa chambre.
- Aika ? Ça va, pourquoi tu met autant de temps ?
J'attends quelques secondes, puis je rentre dans la chambre.
* Ah...D'accord, je vois... -_-. *
Elle est allongée sur son lit, étalée en plein milieu...Et endormie.
Je m'approche doucement d'elle. Elle va finir par avoir froid, sans couverture comme ça. En plus, elle est sensée être en convalescence.
Je pousse un petit soupir, et la décale délicatement pour attraper la couverture sur son lit. Je lâche la couverture sur elle, et la remet dans sa position de base.
Je m'apprête à faire demi-tour, mais ses cheveux ont glissés, et une marque apparaît sur sa nuque. Qu'est-ce que c'est...?
Je tends le bras, et effleure doucement le symbole. Je frissonne au contact de sa peau. Elle est plus chaude que la normale, et étonnamment douce. En attendant, j'ai l'impression que ce n'est qu'une sorte de tatouage. Je commence à retirer ma main quand...
Salut, Gaara.
Je me fige d'un coup.
———————————————
Fin du chapitre !
😅😅 Je sais. Je pense qu'environ la moitié des gens qui me lisent ont actuellement envie de me tuer...
Ah, et je ne sais pas si vous avez vu, mais hier j'étais 1ère du top Gaara !😊 C'est surtout grâce à vous, alors merci beaucoup !!!
Au passage, petite dédicace au panda roux😉.
Bisous, mes petits ninjas, et merci d'être de plus en plus nombreux.
( J'ai à peine le temps de mettre un remerciement pour les 200 vues qu'on est déjà à presque 400🙃).
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