Harcelement
Pdv omniscient
Tandis que notre Louve internationale essaie de trouver une position agréable pour dormir, d'autre eux ne risque pas de fermer l'œil tout de suite.
Le directeur du Strategic Homeland Intervention Enforcement Logistics Division à NYC, et ses deux meilleurs agents se tiennent debout, les mains croisés dans le dos, face à une vitre. Cette dernière est un miroir sans teint, donnant sur une salle d'interrogatoire.
« - Êtes-vous sur que c'est bien lui monsieur ? S'enquit la rouquine.
- Absolument Roumanoff.
Son ton sûr ne laisse pas de place au doute.
- Mais c'est vraiment LE Captain America de 39-45 ? Insiste le brun.
L'unique œil du boss dévisage l'agent qui comprend l'ordre silencieux. Il hoche la tête et s'éclipse dans l'un des nombreux couloirs du bâtiment aux salles innombrables. Une fois la porte refermée la voix du directeur résonne, comme un coup de fusil aux oreilles de l'agent restante.
- Dites moi, comment va votre fille ?
Pour la première fois de toute sa carrière d'espionne sans cœur, des émotions apparaissent sur son visage de marbre. Comme une fissure sur le visage d'une poupée de porcelaine. La surprise, l'incrédulité, et une pointe de confusion se mélangent pour former une expression indéchiffrable pour tous mortels. Ils se dévisagent.
- C-comment ça "ma fille" ? Elle est morte. Il y a 16 ans. Se rassure-t-elle avec difficulté.
En voyant son conflit interne, le directeur eu un rictus compatissant envers sa protégée. Quel choc cela doit être, d'entendre parler de sa fille après 16 ans passé à l'oublier, d'enfouir cet incident au plus profond de soi jusqu'à nier son existence.
- C'est impossible...
- Rien n'est impossible dans ce monde où les fantômes reviennent à la vie. Dit-il en tournant son regard près du blond, toujours en interrogation.
Ce dernier commence à s'énerver, bien qu'il soit menotté, il commence à s'agiter sur son siège. Et cela avec une facilité déconcertante.
- Si cela peut vous rassurer Romanoff, vous les retrouver bientôt, et en un seul morceau.
Ce fut loin de la calmer bien au contraire. Une angoisse si longtemps refoulée, ressurgit en un claquement de doit envahir chaque parcelles du corps de l'espionne.
Pdv Anastasia
Ho putain de ta race...
Bonjour déjà ? Et merci l'élégance...
- Ta gueule ! Marmonne-je à moi même en éteignant le réveil de la dernière chance. Putain... J'ai oublié de fermer les volets.
Tu me désespères.
J'enfouis ma tête dans la crêpe qui me sert d'oreiller et m'étire tel un chat.
Ou une baleine, à voir.
Gna, gna, gna c'est ça...
Faudrait donc penser à lever ton cul de pachyderme pour aller en cours. Aller.
Rassures moi... Tu n'es pas sensée être de mon coté ?
Non.
Ah sympathique.
Bon... Je crois que c'est l'heure de se lever.
Une fois sur mes deux jambes je vacille quelques secondes, retrouve mon équilibre et prie.
Pourquoi encore...
Pour que les deux aient déguerpis pour que je puisse prendre une douche. Ma capuche sur la tête, je rase les murs presque instinctivement. Je dois avoir une tête qui fait peur à voir, au vu de comment les autres me dévisagent.
- Allez voir ailleurs si j'y suis. Leur intime-je avec un regard noir plus noir tu meurs.
Ils obtempèrent et accélèrent le pas.
Pourquoi il n y'a pas d'ascenseur ?
Je n'en sais rien, mais déjà pourquoi les escaliers sont si grands ?
Je gravis les marches quatre à quatre et en moins de deux la porte de ma chambre apparaît. Lucas est toujours dans la pièce.
Tu le sens ?
Je sens plus l'odeur de leurs fluides échangés au cours de la nuit que leurs odeurs corporelles.
Ah.
Je pousse la porte, en tentant de limiter le grincement immonde. La chambre est encore plongée dans le noir.
Euh au moins ils copulent mais assez intelligents pour se rappeler de fermer les volets.
Ho ta gueule.
Je m'enferme dans cette pièce minuscule et commence à faire couler l'eau chaude. Quelques minutes après, ça s'est transformé en sauna. De l'eau bouillante manque de déborder de la baignoire.
Je pense que tu as vidé le ballon d'eau chaude de l'étage...
Peut être, mais je m'en fous un peu la. Personnellement je pense surtout à mon corps qui se prélasse et qui se détend, sans rien ni personne pour le déranger.
Tu comptes rester combien de temps ici espèce de flemmarde ?
Bah écoute, jusqu'à ce que l'eau soit froide. Et seul Dieu sait combien de temps ça va prendre.
Ce qui sous entend que tu vas avoir la flemme d'aller en cours ? Tu sèches?
La littérature? Oui. Sans aucuns regrets. Volontiers même.
Ok mais pour ça tu dois te changer.
Euh oui je sais et?
T'as pas oublier quelque chose pas hasard?
Non pour...Aaaah, mes fringues.
Oui.
C'est la fatigue, je sors de la douche mets ma serviette autour de moi, mes cheveux dégoulinant partout et pousse la porte. Aujourd'hui le karma est contre moi. Je n'ai qu'une chose a dire dans cette situation « Pourquoi? ». Ils ne m'ont pas entendu. Bon bah au grands mots les grands remèdes. Je fais semblant de ne rien avoir vus.
« - Putain ! Mais qu'est ce que tu fous là toi ?!
_Oups! Je crois que je dérange...
Peter, qui est au dessus, tourne vivement la tête vers moi et soupir. Lucas, qui est le dominé,(bon a savoir) ferme les yeux et accompagne Strelka dans son souffle sachant que c'est moi sans même se retourner. J'attrape en deux secondes des fringues sans faire attention à ce que je prends et retourne dans la salle de bain en rigolant comme une folle.
_Faites comme si je n'étais pas là! Je prends des fringues et je me casse! Mais genre attendez trois secondes avant de vous accoupler, je repasse!
Toujours en train de rire je m'habille et pars de la chambre. J'entends les gars râler dans la pièce d'à coter. Je ressors et les vois qui ont changé de place. Ils sont maintenant debout à genre deux mètre l'un de l'autre. Je pars en claquant bien la porte et les laissant dans une sensation de malaise intense.
C'est bête! On aurait pus les voir se bécoter!
Mais tu me connais, je casse toujours l'ambiance.
Ah bah ça c'est sur. On va manger?
Allez! Dans la cuisine je croise Lucy qui déjeune un peu a l'écart des autres. Je vais pour m'installer près d'elle et vois qu'elle pleure. Je fronce les sourcils et m'assoie en face tandis qu'elle essuie précipitamment ses larmes en me voyant.
Oulaaa ceux qui l'ont fais pleurer vont mourir...Très lentement...
Ouais.
_Qu'est-ce qu'il y a Lucy?
-Ho rien, rien. Je vais bien.
_Et je suis Iron Man tant qu'on y est! Nan mais sérieux qu'est ce qu'il y a? Tu sais que je ne lâcherais pas le morceau?
-Oui je sais... Mais si je le raconte elles vont continuer!
Elles?
Les p*tes...
_Alors première question avant que je m'énerve, qui sont elles et elles sont combien à te faire quoi?
Ça ne fais pas plusieurs questions?
Tu vois plusieurs point d'interrogation Jean-Louis?
Euh non.
Bah t'as ta réponse.
Bon Jean-Loulou et l'auteur on va se calmer là! J'essaye de régler un truc important. Merci
-Je te le dis à toi mais ne le répète pas! Ces filles sont Divine et Annie. Je ne sais pas si tu les connais et ensuite elles pensent que je veux leur voler Peter! Alors que non! J'aime les filles et j'ai un peu honte de le dire. Donc elles me frappent et utilisent leurs pouvoirs pour me faire du mal.
C'est quoi leur pouvoir? Je vais les démonter moi!
_Alors là je t'arrête! T'as pas de honte à me le dire. Je ne te renierai pas parce que tu aimes quelqu'un! Pour finir, c'est quoi ces pouvoirs et ou sont elles actuellement?
Elle me donne un petit sourire triste.
-Elles sont jumelles et leurs pouvoirs et le même. Leurs peaux peuvent se changer en métal. Donc elles s'amusent à me frapper comme ça. J'ai pleins de bleus. Et je ne sais pas où-est-ce qu'elles sont. Désolé.
_T'as pas à t'excuser pour ça. J'ai une idée!
Je sens qu'elle va me plaire pour une fois!
_Je t'emmène avec moi en tant que garde du corps et on va sortir s'aérer l'esprit. Et dès que je croise ces s*lopes, elles auraient à faire a moi!
Elle rigole, et sourit pendant qu'on range ce qu'il reste de notre repas. Rien pour moi en l'occurrence. On passe par la porte de derrière pour parvenir à l'écurie plus rapidement. Tout le long du chemin et n'a pas arrêtée de me poser des questions sur ma destination. Mais une fois arrivée, Lucy m'a sauté dans les bras pour m'enlacer.
Une chance que tu as assez de force!
Yep. Bon maintenant, balade à pied avec Damoclès.
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