Chapitre 13

PDV Akiko

Nous étions le vingt-cinq septembre, mon anniversaire, et celui d'Akemi par extension. Irina m'emmena en ville faire les magasins et voir un film. Comme chaque année, elle me fit acheter une tenue un peu plus aguicheuse que ma garde-robe habituelle. Elle tenait à ce que j'ai une tenue comme ça à ma taille, au cas où.

« Et puis, chaque année, tu es un peu plus grande et jolie que la précédente. Alors, chaque année, il te faut une tenue qui te mette encore plus en valeur ! », se justifia-t-elle.

Je souris. Cela ne me dérangeait pas, je savais qu'elle voulait me faire plaisir. Elle faisait attention à ce que la tenue reste plus que décente, contrairement à ses tenues habituelles. Et puis, quand je devais jouer les séductrices pour assassiner ma cible, la tenue qu'elle m'offrait à chaque anniversaire m'était très utile.

« Aujourd'hui, tu as quinze ans. Alors même si on ne fête ça avec personne, je veux que tu sois la plus jolie reine qui soit ! Direction : le salon de beauté ! »

C'est ainsi que, après une bonne matinée de shopping, de détente au spa, et de chouchoutage au salon de beauté, on rentra chez nous. Il était quinze heures de l'après-midi et Irina avait insisté pour qu'on porte nos nouvelles tenues pour le reste de la journée. J'enroulai mon doigt autour d'une mèche frisée, ayant opté pour une coiffure plus bouclée que d'ordinaire. Irina, elle, avait choisi un brushing. Sa tenue était plus décente qu'habituellement, mais je la trouvais plus belle encore. Quant à moi... même si on voyait trop de peau à mon goût, on était en été et je voulais faire plaisir à Irina. Elle était tellement heureuse quand elle me voyait prendre soin de mon look.

PDV Karma

Ritsu nous prévint que Madame Pouffe et Akiko étaient sur le pas de la porte, alors on se mit en position. Nous avions demandé l'aide de la prof pour organiser une fête surprise à la jeune assassin, c'est pourquoi il fallait qu'Irina l'éloigne de leur maison jusqu'à quinze heures. On entendit la porte s'ouvrir.

« SURPRISE !!! », crions-nous en nous levant.

Kayano tira sur une corde pour dévoiler une banderole « Joyeux anniversaire Akiko ! ». On regarda notre amie. Elle ressemblait à un poisson rouge, avec la bouche ouverte. Elle ne s'attendait visiblement pas à une fête surprise.

J'écarquillai alors légèrement les yeux et rougis un peu en voyant sa tenue. Loin de son ensemble sombre et ample habituelle, son mini-short noir et son haut bustier s'arrêtant au-dessus de ses hanches, le tout recouvert d'une tunique transparente violette, ne cachaient en rien ses belles courbes. Dans ses vêtements habituels, son E passait inaperçu mais dans cette tenue... il était magnifiquement mis en valeur. Et même avec les cheveux frisés, elle était toujours aussi superbe.

« Wow ! Je... j'aurais jamais cru... je n'ai jamais eu de fête surprise avant... merci les amis, cela me fait vraiment plaisir que vous ayez pensé à moi. », sourit Akiko, nullement gênée de sa tenue.

Okajima fit remarquer qu'elle était encore plus sexy que Madame Pouffe dans cette tenue. Et c'était vrai : à côté d'elle, le nouveau look de la prof passait un peu inaperçu. Avait-elle fait exprès ?

« Bah alors Akiko, on veut séduire quelqu'un ? », dit Nakamura avec un sourire à la limite du pervers.

Akiko regarda sa tenue, perplexe, avant de rougir en se rappelant ce qu'elle portait.

« N... Non... pas du tout ! C'est Irina qui voulait que je porte ça. Elle aime bien m'offrir une tenue un peu osée à chaque anniversaire. Je ne les mets presque jamais parce que je suis pas à l'aise en public... », avoua l'assassin. « Je ne les porte que lorsque je dois jouer les séductrices pour mes assassinats. Elle est super heureuse quand je me fais belle, même si personne d'autre qu'elle ne me voit comme ça. Alors, pour mon anniversaire... ben voilà quoi. Mais je vais aller me changer !! »

Madame Pouffe l'attrapa par l'épaule alors qu'Akiko voulait vraisemblablement s'enfuir pour changer d'habits.

« Tut tut tut ! Tu m'as promis de porter les tenues que je t'offrais toute une journée, tu te souviens ? Donc, tu vas rester comme ça. Je suis certaine que c'est loin de déplaire aux garçons, n'est-ce-pas Okajima ? »

Le collégien saignait limite du nez tant ma meilleure amie était sexy.

« Et toi Karma, qu'en penses-tu ? », insista la prof.

Je devins presque aussi rouge que mes cheveux, Akiko portant soudainement une attention toute particulière à ma réponse.

« Ben... peu importe ses vêtements, elle est toujours aussi belle pour moi... , marmonnai-je dans ma barbe.

— Plus fort Karma, on a rien entendu, me dit la prof.

— Moi, je sais ce qu'il a dit !! », s'écria Nakamura, qui était à côté de moi. « Il a dit...

— La ferme Nakamura, ou ce seront les dernières paroles que tu prononceras ! », la menaçai-je avec mon air sadique.

Elle pâlit et s'éloigna de quelques mètres, par prudence.

« Bon, peu importe. Je vais pas faire attendre mes invités imprévus alors qu'ils m'ont organisé une fête surprise... », céda finalement Akiko, sous le regard victorieux de sa tutrice.

La fête commença et Koro s'incrusta aussitôt. On dut le menacer de ne pas l'inviter aux prochaines fêtes s'il mangeait tout. Vu la passion commune qu'avaient ces deux-là pour le sucré, je doutai qu'il reste grand-chose à la fin.

« Alors, depuis quand vous préparez ça ? , me demanda Akiko, plus tard.

— Depuis un certain temps. J'avais déjà prévu de faire un truc pour ton anniversaire, avant que tu n'en révèles la date. Kayano voulait t'organiser une fête surprise alors on a mis ça en place le lendemain de l'épisode du flan géant.

— C'est pour ça qu'Irina tenait à ce qu'on se change avant de venir. D'habitude, on se change à la maison. En tout cas, c'est une chouette surprise que vous m'avez faite, cela me fait super plaisir. »

Elle me fit un tel sourire que je rougis un peu. Même quand on était enfants, elle avait rarement un sourire si large. C'était un peu déstabilisant.

« Au fait, ça va mieux, ton envie de descendre à tout bout de champ ? J'ai cru remarquer que cela s'était calmé.

— Oui, c'est gentil de demander. Irina et moi avons instauré des séances de tir de balles à blanc hebdomadaires. Cela marche du tonnerre parce que j'ai un peu moins envie de descendre la moindre personne qui m'énerve.

— C'est une bonne nouvelle, enfin je crois.

— C'en est une, cela me détend un peu. Avant de venir dans cette classe, je n'avais rarement plus de deux semaines de repos entre chaque mission. Du coup, le "manque" que j'ai ressenti ces derniers temps ne se faisait pas sentir. Crois-moi, tirer des balles ant-sensei et tirer des vraies balles, à blanc ou non, ce n'est pas du tout pareil. Avec ces séances, non seulement j'améliore un peu plus mon acuité visuelle déjà incroyable, mais en plus cela m'empêche de vouloir tuer quelqu'un pour un oui ou pour un non. Je me sens mieux, alors que nous n'avons fait que deux séances pour l'instant.

— J'espère que tes chevilles n'enflent pas trop. »

Elle leva la jambe et secoua son pied.

« Non, elles vont très bien, comme tu peux le voir ! , rit-elle.

— Je vois ça.

— Dis Karma...

— Hm ?

— Est-ce-que tu trouves que cette tenue me va bien, ou tu préfères mon style habituel ? », demanda-t-elle un peu timidement.

Je rougis et détournai le regard. C'était une vraie déesse et elle ne s'en rendait même pas compte.

« Tu sais... tu as toujours été pas mal, peu importe la tenue. », dis-je avec un air blasé, pour cacher ce que j'en pensais vraiment.

Elle me regarda, un point d'interrogation dans la figure.

« Je suis censée prendre ça comment, venant de toi ?

— Comme tu veux.

— Je savais qu'Irina exagérait... comme si je devenais réellement plus belle chaque année... , marmonna-t-elle pour elle-même.

— Non ! Pas du tout ! », réagis-je, de manière un peu trop rapide pour que ce soit naturel. « Tu t'es vraiment embellie par rapport à quand tu avais dix ans.

— Arrête de te moquer de moi...

— Mais je ne me moque pas de toi. Je le pense vraiment. », rougis-je.

Ses joues prirent une teinte encore plus foncée que sa peau, signe qu'elle rougissait furieusement.

« Bah euh... merci. »

PDV Akiko

« ACTION OU VÉRITÉ !! », cria Nakamura dans toute la pièce.

Sauvée par le gong. Merci Nakamura, tu m'évites de me ridiculiser un peu plus devant Karma. Mais pourquoi j'avais cédé à Irina pour cette tenue ?! C'était tellement plus voyant que tout ce qu'elle m'avait acheté comme vêtements ces dernières années !!

Tout le monde se regroupa donc et Irina amena une bouteille, sûrement récupérée dans la cuisine. Je pris place entre Kayano et Irina. Nous étions installés sur les sofas et les chaises qu'Irina avait ramené de la salle à manger, autour de la table basse.

« Les règles sont simples : la première personne qui sera visée par la bouteille sera celle qui posera la question à la suivant, et ainsi de suite. Si la personne répond mal ou exécute mal l'action, elle devra embrasser quelqu'un, désigné par la bouteille. », expliqua Nakamura.

Mais c'est quoi, ce jeu complètement idiot ?!

« Ok, je vais tourner la bouteille. », annonça Irina pour lancer le jeu.

L'objet pointa Nakamura, qui la fit tourner de nouveau. Pitié qu'elle ne me choisisse pas, pitié qu'elle ne me choisisse pas ! J'ai assez peur de ce qu'elle pourrait me demander...

La bouteille me choisit traîtreusement et Nakamura eut ses cornes de diable.

« Action ou vérité ?

— Euh... vérité !

— Pourquoi détestes-tu autant Akemi ?

— NAKAMURA !! », cria toute la classe.

Je me rembrunis et baissai la tête. Elle était vraiment assez idiote pour me poser une question aussi sensible ?! Elle tenait vraiment pas à sa vie...

« On avait dit, pas de sujet sensible avant que tu ne rassemble tout le monde, lui rappela Kayano.

— Oh oui, c'est vrai. Alors je change de question. Hum... où as-tu appris à chanter comme ça ? »

Je penchai la tête, essayant de me souvenir. Même si je voulais que cela reste mon jardin secret, j'étais obligée de répondre à la question.

« Je ne me souviens plus...

— Tu crois qu'on va avaler ça ? , ironisa Karma.

— Je te jure. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai jamais appris à chanter. C'est juste venu comme ça...

— Ok, à toi. »

Je tournai la bouteille et elle pointa Kayano.

« Action ou vérité Kayano ?

— Vérité.

— Qui préfères-tu dans la classe ?

— Nagisa, c'est mon meilleur ami. », sourit la verte.

Karma me fit un clin d'oeil en les pointant discrètement du menton. J'eus un petit sourire. Elle aimait bien plus le bleu que ce qu'elle en disait.

Kayano tourna la bouteille et ainsi de suite. La plupart des défis et questions étaient banaux, sauf ceux exigés par Nakamura, Karma, et moi de temps en temps.

Une fois tout le monde désigné par la bouteille, on refit un autre tour.

« Akiko, action ou vérité ? , me demanda Isogai.

— Hum... action.

— Voyons voir... va t'asseoir sur les genoux du garçon que tu préfères dans la classe et restes-y jusqu'à la fin de la partie. »

Je clignai des yeux quelques secondes. Un tel défi venant de la part d'Isogai, c'était étonnant. Cependant, je me levai et allai m'asseoir sur Karma, qui referma aussitôt ses bras sur moi. Nakamura ricana un peu, absolument pas surprise de mon choix. Je lui tirai la langue.

« Alors Akiko, c'est moi qu'on préfère dans la classe ? , me souffla Karma.

— Et alors ? Va pas le crier sur tous les toits, si tu veux pas que je te descende.

— Tu m'aimes trop pour ça.

— Ouais ouais... »

Il pouffa et je rougis légèrement.

Je fis ensuite tourner la bouteille, qui désigna Nakamura.

« Action ou vérité ?

— Action !

— Au prochain jour d'école, tu dois venir avec les cheveux teints en verdâtre.

— QUOI ?! JAMAIS !! , cria la blonde en touchant ses mèches comme si elle y tenait.

— Alors bouteille. Tu vas embrasser... Sugaya ! »

Le garçon en question rougit légèrement quand Nakamura se leva. Elle déposa un baiser sur les lèvres de Sugaya avant de retourner à sa place.

Les défis et les questions s'enchaînèrent, certaines hilarantes, d'autres plus gênantes. D'ailleurs, Koro était reparti à l'école car il ne voulait rien dire que son passé et c'est un peu dégueulasse d'embrasser un poulpe quand même...

Lorsque la bouteille me pointa de nouveau, Okajima me défia de retirer la tunique transparente. Je rougis et lui lançai des couteaux anti-sensei avec mon neurotransmetteur.

« Sale pervers !!! , hurlai-je en le poursuivant.

— Mais enfin Princesse, cela ne changera rien du tout. L'enlever ne dévoilera rien de plus que ce qu'elle dévoile présentement, fit Karma avec son sourire en coin.

— Vous n'êtes que des pervers !! », boudai-je, laissant Okajima tranquille (ce n'est pas comme si j'allais réellement le tuer de toute manière).

On revint tout deux vers le groupe et Nakamura me regarda avec un sourire mesquin.

« Alors, ça vient ou pas ?

— Mais...

— Bouteille ? T'as pas le choix Akiko, soit tu retires la tunique transparente soit tu dois embrasser quelqu'un désigné par la bouteille, insista Nakamura.

— Au pire, prend l'option bouteille Akiko. Ce n'est pas comme si tu n'avais pas déjà embrassé quelqu'un, plaisanta Irina.

— Embrasser pour réussir un assassinat, c'est différent d'embrasser pour un jeu Irina. D'ailleurs, ces gars étaient beaucoup trop pervers pour que je veuille m'en souvenir ! », répondis-je en secouant les mains de dégoût.

Tous me regardèrent et je soupirai. Je ne voulais pas avoir à embrasser un de mes camarades de classe, et ces Baisers de la Mort que j'ai dû faire au cours de mes missions... je ne les considérais que comme des armes, pas comme de vrais baisers. Beurk sinon !

Je fis passer la tunique violette au-dessus de ma tête et la tendis à Irina.

« Voilà, vous êtes contents ? »

Je me rassis sur Karma, qui reposa aussitôt ses mains sur mes hanches. Sauf que cette fois-ci, le contact était direct, sans la tunique. Je tressaillis légèrement et je le sentis faire son sourire en coin. Il posa sa tête sur mon épaule.

« Tu veux pas un coussin, tant qu'à faire ?

— Non, merci. Tu remplis déjà très bien cette fonction !

— Idiot ! »

Il rit mais ne se déplaça pas. Je ne pus me retenir de sourire et me cala contre son torse, avant que la dernière manche d'Action ou Vérité ne continue.

PDV Karma

Akiko cligna des yeux quand Isogai lui donna son défi. Elle devait être assez étonnée qu'il lui donne un défi pareil. Vu la tête de Nakamura, elle ne devait pas y être étrangère. Elle finit cependant par se lever. Je me demandais qui elle allait choisir. Après tout, même si on s'entendait bien, c'était plutôt réciproque avec Nagisa.

Je souris intérieurement quand elle vint vers moi. Elle s'assit doucement et je refermai aussitôt mes bras sur elle, ne pouvant m'en empêcher. Je traiterai avec les autres plus tard, je voulais juste avoir ma meilleure amie près de moi présentement. J'aimerais pouvoir être le seul à la voir comme ça.

Mais qu'est-ce-que je raconte ?!

« Alors Akiko, c'est moi qu'on préfère dans la classe ? , lui soufflai-je pour la taquiner.

— Et alors ? Va pas le crier sur tous les toits, si tu veux pas que je te descende.

— Tu m'aimes trop pour ça.

— Ouais ouais... »

Je ris un peu et on reporta notre attention sur le jeu. Quand la bouteille désigna à nouveau mon amie, Okajima, en pervers qu'il est, voulut qu'elle retire sa tunique transparente. Elle rougit et se mit à le poursuivre en criant, ses couteaux anti-sensei pourchassant le collégien.

« Ce n'est pas comme si cela allait changer grand-chose. Tu dévoiles déjà presque tout avec cette tenue... », pensai-je, blasé.

Je le lui fis remarquer et elle se mit à bouder avant de rejoindre le groupe. Nakamura la pressa pour qu'elle fasse un choix.

« Au pire, prend l'option bouteille Akiko. Ce n'est pas comme si tu n'avais pas déjà embrassé quelqu'un. », fit remarquer Madame Pouffe.

Je tressaillis légèrement. Comment ça ? Akiko n'était pas du genre à embrasser quelqu'un qu'elle n'aimait pas et, vu son comportement à son arrivée en classe E, il n'y avait clairement eu personne.

« Embrasser pour réussir un assassinat, c'est différent d'embrasser pour un jeu Irina. D'ailleurs, ces gars étaient beaucoup trop pervers pour que je veuille m'en souvenir ! », rétorqua Akiko.

Je vois... c'était donc dans le cadre de ses missions.

Tu es jaloux.

La ferme !

Finalement, elle retira à contrecoeur sa tunique et la donna à sa tutrice. Elle s'assit de nouveau sur mes genoux et je posai mes mains sur ses hanches, ravi de pouvoir enfin réellement toucher sa peau. Parce que sa tunique, ça va deux minutes. Elle était beaucoup plus jolie sans, selon moi.

Le contact entre mes mains et sa peau la fit tressaillir. J'eus un sourire en coin avant de poser ma tête sur son épaule.

« Tu veux pas un coussin, tant qu'à faire ? , ironisa-t-elle.

— Non, merci. Tu remplis déjà très bien cette fonction !

— Idiot ! »

Je ris un peu sans pour autant me retirer, ce qui la convainc de se caler contre mon torse. Je resserrai l'emprise de mes bras sur sa taille et la partie continua.

PDV Nakamura

Je regardai Karma et Akiko, enlacés. Mon plan pour les rapprocher et savoir ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre avait été un franc succès, en partie grâce à l'aide de Madame Pouffe. Je lui avais demandé de choisir la tenue la plus sexy pour Akiko, tout en restant dans la décence. Et cela avait eu l'effet escompté, Karma avait été tout gêné de la voir ainsi et j'avais pu obtenir une information précieuse : peu importe ce qu'elle portait, il la trouvait toujours jolie.

Cette information combinée à l'attitude qu'il avait avec elle depuis qu'elle était sur ses jambes me laissait penser qu'il l'aimait plus que ce qu'il ne voulait l'admettre. Par contre, pour Akiko, la situation était différente. Cette fille était difficile à cerner et, même si on pouvait voir qu'elle aimait beaucoup Karma, rien dans son attitude ne laissait supposer qu'elle était amoureuse de lui. Elle ne rougissait presque pas.

En même temps, avec sa peau foncée... si elle rougissait, ça se verrait pas trop... mais comment savoir alors ? Si je lui demandais, elle nierait en bloc.

Je finirai par savoir, parole de Nakamura !

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