[CHAPITRE 21] Dernière leçon.

—Je l'ai récupéré, annonça Harry en s'installant à la table des Gryffondor pour le repas du soir.

—De quoi ? questionna Ron en fronçant des sourcils.

Vérifiant que personne ne leur prêtait attention, le brun sortit une petite fiole transparente de la poche de sa robe de sorcier et il ne fallut que quelques secondes à ses amis pour reconnaître l'étrange filament argenté qui se mouvait avec grâce à l'intérieur. Hermione écarquilla des yeux et releva aussitôt la tête pour croiser le regard de son meilleur ami.

—Comment as-tu fait ? demanda le rouquin. Je croyais que Slughorn refusait de te le donner.

—C'est vrai, avoua Harry. Il a même arrêté de venir me voir entre les cours pour être sûr que je ne le lui demande plus, mais ce matin, j'ai... Hermione, tu ne vas pas aimé ce que je vais dire, mais, j'ai pris du Felix Felicis...

—Quoi ? s'exclama-t-elle avant de se remettre à chuchoter : Non, mais tu es complètement inconscient, ma parole ! Cette potion est très puissante, tu aurais pu faire n'importe quoi !

—Visiblement non, remarqua Ron. Et, ensuite ?

La Préfète lui jeta un regard noir, furieuse qu'il l'ait empêché de continuer mais se tut néanmoins, curieuse de connaître les détails de l'obtention du fameux souvenir dont le professeur Dumbledore semblait avoir tant besoin.

—Hagrid m'a envoyé une lettre pour me dire que Aragog était mort, alors je suis allé le soutenir et il l'a enterré près de sa cabane. Slughorn est arrivé au même moment et je crois qu'il avait bien abusé de la bouteille. Comme il n'était plus tout à fait lui-même, j'ai réussi à obtenir ce que je voulais.

—Tu as eu de la chance, c'est tout, nuança Hermione. Ce n'était pas vraiment de ton fait.

—Peu importe. Hermione, je l'ai. J'ai réussi. On va pouvoir en apprendre plus sur Voldemort, maintenant, lui fit remarqué le brun. Ce n'est pas ce qui compte le plus ?

Évidemment que c'était le plus important. Harry avait bataillé de nombreux mois pour obtenir ce fameux souvenir. Le directeur de l'école lui avait demandé de récupérer cette relique car il lui faisait confiance et parce qu'il savait que Slughorn serait moins réticent de le donner à un enfant prodigieux, plutôt qu'à lui. Car cette mémoire contenait le moyen ultime de mettre un terme au règne de Voldemort.

Mais maintenant qu'il se trouvait en leur possession, qu'allaient-ils donc bien pouvoir en faire ? Quel était son contenu, cette idée qui obsédait Dumbledore depuis si longtemps ? Comment pouvait-il être absolument sûr que le professeur Slughorn était celui qui allait leur apporter la solution finale ? Ces questions s'immiscèrent dans la tête de la jeune femme alors qu'elle écoutait d'une oreille distraite la conversation entre ses deux amis. Le brouhaha ambiant ne devint plus qu'un fond sonore au creux de son esprit, et le regard rivé sur le contenu de son assiette à moitié vide, elle essayait d'imaginer ce qu'il allait se passer par la suite.

Qu'est-ce que le professeur Dumbledore espérait trouver dedans ? Y avait-il vraiment un moyen dont ils pourraient faire usage pour détruire Lord Voldemort définitivement ? Quel serait le prix à payer pour obtenir cet avantage ? Car après tout, il y avait toujours un prix à payer et Hermione espérait de tout son cœur qu'il ne faudrait pas dire adieu à un nouveau proche. Ce serait au-dessus de ses forces. Ils avaient bien trop perdus ces trois dernières années. Ils avaient bien trop subi, trop pleurer. Perdre encore quelqu'un... ce serait le coup de trop.

—Hermione ?

La jeune femme releva la tête et croisa le regard interrogateur de son meilleur ami. Debout, lui et Ron, attendaient patiemment qu'elle les suive pour rejoindre leur salle commune. La Grande Salle était doucement en train de se vider, et les assiettes avaient disparu des quatre longues tables.

—Tu viens ? ajouta Harry.

—Oui, oui...

Sans ajouter un mot de plus, elle se leva et les suivit silencieusement à travers le dédale de couloirs qui les ramena au septième étage. La nuit était tombée sur le pays et des bougies éclairées chaque recoin du château. Un instant, l'idée de s'évader de là, de rejoindre le parc de l'école pour observer ce jeu de lumière, lui parut tentante, mais elle se retint. Premièrement, parce qu'elle allait certainement finir par se faire punir d'avoir enfreint le couvre-feu et deuxièmement parce que cela inquiéterait bien plus encore ses amis. Elle avait beau les aimait tendrement, elle ne supportait pas cette vigilance constante dont ils faisaient preuve envers elle lorsqu'elle semblait dépassée par les événements. Elle avait remarqué cette protection constante en début d'année et il lui semblait que celle-ci s'était accrue suite à leur discussion au sujet de Malefoy.

Ce qui aurait expliqué pourquoi Harry savait qu'elle se trouvait avec le Serpentard, cet après-midi là, dans les toilettes de Mimi Geignarde. Ce qui expliquait pourquoi il avait la carte du Maraudeur en main lorsqu'il les avait rejoint.

Secouant la tête, elle chassa cette idée de son esprit et prononça le mot de passe qui leur donna accès à la tour des lions. De nombreux élèves avaient investi les canapés, discutant et riant joyeusement au coin du feu. Harry et Ron rejoignirent Ginny et Neville qui se trouvaient parmi ces étudiants et Hermione hésita à les suivre. Elle avait envie de profiter de cette soirée en compagnie de ses amis, mais les questions qui tournaient en boucle dans sa tête lui donnaient plutôt envie de se réfugier dans son dortoir et de réfléchir posément à la situation.

Elle prétexta être fatiguée et monta rapidement dans son dortoir pour éviter le regard suspicieux de sa meilleure amie. Ginny n'était pas stupide, loin de là, mais Hermione ne souhaitait pas encore partager ses inquiétudes avec elle. Harry avait refusé qu'elle soit mise au courant de la demande de Dumbledore concernant le souvenir à récupérer et même si c'était chose faite à présent, elle ne voulait pas rompre la promesse qu'elle avait faite à son ami. Protéger la rouquine était primordiale et elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour la tenir éloigner de tout ça aussi longtemps que possible.

Heureusement, le dortoir des filles de sixième année était désert et Hermione s'allongea sur son lit à baldaquin en poussant un soupir de soulagement, sentant déjà la migraine venir à elle, tant son cerveau était préoccupé par toute cette histoire. Il y avait encore tant de choses qu'elle ne comprenait pas, de cases manquantes dans cette affaire. Dumbledore, Slughorn, Voldemort... quel lien pouvait-il bien y avoir entre eux ? Elle savait que le premier et le deuxième avaient été professeur du temps où Tom Jedusor était lui-même élève ici, mais qu'avait-il donc pu découvrir pour les mêler tous les trois dans un sombre secret, qui serait bientôt révélé.

Tant de questions... tant de réponses en suspens. Et une guerre de plus en plus imminente. Si l'Angleterre n'avait pas déploré de nouvelles attaques depuis des semaines, cela ne voulait pas dire pour autant que les choses étaient en train de se stabiliser. Bien au contraire. Dehors, terré quelque part, Voldemort était en train de rassembler de plus en plus de partisans, d'instaurer la terreur parmi les sorciers et semer la discorde dans le front qu'ils étaient censé tenir face aux ténèbres. Dehors, la guerre n'était pas une idée abstraite.

C'était une réalité.

La pièce s'illumina brusquement et Hermione s'empressa de récupérer le morceau de miroir posé sur sa table de chevet. Le visage souriant de Fred se dessina alors devant ses yeux et en un instant, tous ses doutes s'envolèrent. Son angoisse se dissipa légèrement et la conversation qu'elle avait eu quelques minutes plutôt avec ses amis s'enfouit au plus profond de son être.

—Salut, sourit Fred en la voyant.

—Salut, répondit-elle.

—Tout va bien ? Tu as une petite mine.

—Non, ça va... souffla-t-elle. Juste quelques tracas de collégienne.

—Tu veux en parler ? proposa-t-il.

—Ne t'en fais pas, dit-elle. Je vais bien.

Elle lui sourit et le garçon comprit qu'elle ne voulait pas discuter de ça. Sans insister, il se lança dans un récit de la journée qu'il venait de passer, à fouiller les décombres de la boutique pour essayer de récupérer autant de choses que possible. L'enquête menée par les Auror après l'attaque sur le Chemin de Traverse, avait empêché les commerçants de rouvrir leurs boutiques pendant de nombreuses semaines, le temps de récolter le plus d'indices que possible et cette incapacité de travailler avait beaucoup déranger les jumeaux. D'autant plus qu'ils avaient été contraints de retourner vivre au Terrier, puisque leur appartement avait également été touché durant l'incendie.

—On a entassé tout ce qui restait de vendable dans la grange de Papa, ajouta-t-il avec un soupir. Demain, on ira nettoyer le reste. Maman a dit qu'elle viendrait nous aider, et Bill aussi. Toutes les étagères et la plupart des présentoirs sont foutus, alors il va falloir qu'on en commande des nouveaux. Heureusement qu'on avait pris l'habitude de garder nos économies au Terrier. Ça nous aidera à financer une partie des travaux.

—Je suis désolée, souffla-t-elle avec un sourire triste. Je sais combien tu tenais à cette boutique.

—Tu n'y es pour rien, rétorqua-t-il doucement. Mais merci. Et puis, ce n'est que matériel. Le plus important, c'est que George aille bien. Que l'on aille bien tous les deux. Et toi aussi. Pour la première fois depuis que tu es partie, je n'ai jamais été aussi heureux que tu sois à Poudlard. Loin de tout ça.

—Plus pour très longtemps, lui rappela-t-elle. Il ne reste qu'un mois avant les vacances.

—Ne t'inquiète pas, j'ai prévu de passer chaque seconde avec toi lorsque tu rentreras. Je ne te lâcherai pas d'une semelle. Tu finiras par en avoir marre de moi, s'exclama-t-il en lui faisant un clin d'œil.

Hermione rit légèrement à cette idée. Elle se doutait bien qu'il serait capable de mettre à exécution cette proposition et même si elle la trouvait alléchante, elle savait qu'il ne devrait pas la réaliser. Car son retour à l'école pour sa septième année n'en serait que plus douloureux. Plus difficile que cette année.

Du moins, si retour il y avait...

[...]

Drago Malefoy déambulait lentement à travers les couloirs de l'école, faiblement éclairés par la lueur de sa baguette. Minuit avait sonné depuis longtemps et il avait attendu que tous ses camarades de maison rejoigne leur dortoir pour quitter discrètement les cachots. Un détour par l'antre de son directeur de maison lui avait permis de sceller l'accès, s'assurant ainsi que Rogue n'aurait pas dans l'idée de venir encore une fois jouer les espions pour le compte de Narcissa Malefoy. Car, même s'il s'inquiétait constamment pour sa mère, il ne supportait pas l'idée qu'elle ait fait un serment inviolable avec son professeur pour que celui-ci le materne comme un jeune enfant.

Car il n'était plus un enfant. La marque noire qu'il portait sur l'avant-bras était là pour le lui rappeler à chaque instant de son existence.

Un soupir lui échappa lorsqu'il arriva aux abords de la Salle sur Demande. Le couloir qui en gardait l'accès, était plongé dans la noirceur la plus totale. Une noirceur qui ne le fit même pas frissonner. Une noirceur avec laquelle il avait appris à vivre depuis son plus jeune âge. Une noirceur qui s'était enroulée autour de son âme, comme un serpent englobe sa proie avant de la dévorer.

Les ténèbres l'avaient dévoré. Et il n'avait plus aucun moyen de leur échapper.

—Montre-moi la salle où toute chose est cachée, murmura-t-il en s'arrêtant devant un pan de mur, vierge du moindres tableaux.

Pendant quelques secondes, il ne se passa rien, puis une petite ouverture se fit au centre d'une pierre, avant de laisser place à une double porte en bois recouverte de runes anciennes qu'il ne parvenait pas à déchiffrer. La devise de Poudlard était inscrite sur le montant, et d'une main tremblante, Drago abaissa la poignée en fer. Un courant d'air froid, chargé d'une odeur de renfermé le percuta de plein fouet avant qu'il ne pénètre dans la pièce.

La porte se referma délicatement dans son dos et il se retrouva alors à faire face à une montagne d'objets en tout genre, allant d'une chaise en bois à un canapé comme on en trouvait en salle de divination. Ici-même, dans cette salle dont il ne pouvait apercevoir l'autre extrémité, était entassé toutes les choses inutiles à l'école. Plusieurs collines s'étaient dressées au fil des années, rendant toute progression périlleuse, mais le garçon connaissait le chemin sur le bout des doigts.

Ce fut donc sans la moindre hésitation qu'il s'aventura dans les profondeurs de la Salle sur Demande, qui, une fois encore, avait exaucé son vœu. Une part de lui se réjouissait encore devant les méandres infinies de la magie, alors qu'une autre, une plus petite qui s'était faite une place plus importante au fil de l'année, lui rappelait qu'il n'aurait pas du se trouver-là.

Pour son salut et celui de sa mère, il aurait du resté dans son lit, comme tous les autres.

Mais voilà, il était Drago Malefoy et le libre arbitre ne faisait pas parti de sa vie.

Il marcha quelques minutes avant de s'arrêter dans une zone encore plus encombrée que toutes celles qu'il venait de traverser.

Et devant lui, se dressant majestueusement, se trouvait l'Armoire à disparaître.

Cette armoire qu'il avait passé des semaines à réparer, sans rien dire à personne, pas même à Granger, alors que la chance s'était présentée à de nombreuses reprises.

Mais l'envie de protéger sa mère était plus forte que tout.

Une Armoire à disparaître, qui, bientôt, allait faire rentrer dans les ténèbres au sein même de Poudlard.

[...]

Hedwige se tenait sur le rebord de la fenêtre, son plumage blanc aussi étincelant que la dernière fois que Hermione l'avait aperçu. La vision de la chouette la fit sourire et elle s'empressa de donner quelques friandises à l'animale, alors que Harry s'occupait de récupérer la missive accrochée autour de son cou.

—C'est une lettre de Dumbledore, indiqua-t-il avant de dérouler le morceau de parchemin.

Hermione échangea un regard avec Ron, assit sur un fauteuil. Une boule se forma au fond de sa gorge et elle attendit patiemment que le brun ait fini de lire sa lettre pour qu'il leur en explique le contenu.

—Il veut me voir, indiqua-t-il au bout de quelques minutes. Il dit qu'il doit aller quelque part et qu'il a besoin de moi.

—De toi ? répéta Ron. Pourquoi, de toi ?

—Aucune idée, fit Harry en haussant des épaules. Il ne le précise pas. Il dit qu'il m'attend à six heures dans son bureau.

—Et tu vas y aller ? s'enquit Hermione.

—Pourquoi voudrais-tu que je n'y aille pas ? s'étonna son ami. Cela doit sûrement avoir un rapport avec le souvenir que je lui ai donné. Peut-être qu'il va me le montrer.

—Mais dans ce cas, pourquoi t'emmener autre part ? insista-t-elle. Harry, je ne sais pas, mais je ne le sens pas... tout ça, ça m'a l'air...

—Ne t'inquiète pas, Hermione, sourit le garçon. Je ne risque rien. Je serai avec Dumbledore. Il ne m'arrivera rien de grave.

Oh, Harry... pensa-t-elle en détournant la tête pour qu'il ne remarque pas ses larmes. Elle ne savait pas d'où lui venait cette étrange sensation que quelque chose de mal allait se produire. Elle aurait voulu en faire part à ses amis, mais il ne restait que quinze minutes avant le départ de Harry et elle ne voulait pas bénéficier d'un temps si court pour leur faire part de ses peurs. Et au fond, elle se doutait que cela ne changerait rien. Son ami rejoindrait tout de même le professeur Dumbledore. Il lui vouait une adoration sans nom, une admiration particulière, comme celle d'un enfant envers son père.

—J'espère que tu as raison, se contenta-t-elle de répondre.

—Bien entendu, sourit Harry. Allez viens, voyons si Ron peut me mettre la raclée aux échecs en un temps aussi court...

—Un jeu d'enfant ! ricana le rouquin.

Silencieuse, Hermione les observa se défier dans ce jeu qu'elle avait toujours qualifié de barbare. Le fait de détruire les pions de l'autre joueur, c'était incité la violence gratuitement. C'était comme lâcher les Gryffondor et les Serpentard dans la même arène, de laquelle ne sortirait qu'un seul et unique vainqueur. C'était ouvrir la porte aux hostilités les plus viles et cruelles qui soient. C'était offrir la mort sur un plateau d'argent, tendre le couteau au plus fort pour qu'il achève le plus faible.

C'était ignoble. Et elle ne parvenait pas à cautionner cette violence gratuite.

Mais son esprit était si accaparé par cette nouvelle rencontre, qu'elle ne prit même pas la peine d'exprimer son indignation, que ses amis avaient déjà entendue à maintes reprises au cours de ces six dernières années. Elle resta là, assise près d'eux, sans prononcer le moindre mot, le cerveau torturé. Le cœur serré à l'idée qu'il puisse arriver malheur à son meilleur ami.

—C'est l'heure, annonça-t-il, arrachant la jeune femme de son état de catatonie. Il faut que j'y aille.

—Non ! s'exclama-t-elle en ouvrant de grands yeux. Non, tu ne peux pas y aller ! Je t'en supplie !

—Hermione... soupira Harry. Arrêtes, tu m'inquiètes. Je te l'ai déjà dis, il ne m'arrivera rien.

—Non ! répéta-t-elle en s'accrochant de toutes ses forces à son pull. Harry, je t'en supplie...

Un instant, il posa sur elle un regard sincèrement surpris. Un regard inquiet. Un regard interrogateur, car c'était bien la première fois qu'il voyait son amie dans un tel état d'angoisse. Mais le professeur Dumbledore l'attendait et il ne pouvait pas perdre plus de temps à rassurer Hermione. D'un hochement de tête, il demanda de l'aide à son meilleur ami, et délicatement, Ron éloigna la jeune femme du brun à lunettes.

—Harry ! cria-t-elle lorsqu'il fit quelques pas vers la sortie. Je t'en prie... je t'en prie...

Sans un regard en arrière, le garçon franchit le portrait de la salle commune et Hermione éclata en sanglots dans les bras du rouquin.

Les prochaines heures allaient plongées le château dans le désespoir le plus profond...

_____________________________________________________________________________________

Bonsoir,

Je sais que je commente rarement à la fin d'un chapitre, mais ce soir, j'ai une grande annonce (même si j'ai les larmes aux yeux rien qu'en écrivant ça) à faire : l'écriture de La Loutre et le Renard est terminée. Hier soir, j'ai ajouté le point final à cette histoire. 

Vous n'imaginez pas combien il m'a été difficile d'écrire " FIN " en terminant l'épilogue final... depuis, je relis les chapitres en essayant de me convaincre que tout ne se finit pas comme ça, mais ce n'est pas évident. Cette histoire m'aura pris trois années, avec des pauses plus ou moins longues, et même si je suis fière d'avoir mener ce projet à son terme, j'ai quand même un petit pincement au cœur en me disant que je ne retrouverai plus cette Hermione et ce Fred. 

J'hésite encore sur le rythme de publication que je vais adopté par la suite. J'ai à la fois, une envie folle de vous publier tous les chapitres pour avoir vos avis sur la fin que j'ai choisi, mais en même temps, j'ai envie que l'aventure continue encore un peu... A voir, si je passe à deux chapitres par semaine où si je reste à un... n'hésitez pas à me dire ce que vous préférez (même si j'en ai déjà une petite idée...)

Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne soirée et on se revoit vite pour la suite (:

PS: Plus que deux chapitres avant le tome 3 !


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top