[BONUS n°4] Mon âme-sœur.

écrit sur la chanson : Vitaa et Slimane - Avant toi.


Un mois.

Aujourd'hui, ça fait un mois que tu n'es plus là.

Que tu as rejoins le paradis.

Que tu as fermé tes yeux à tout jamais.

Un mois que j'essaie tant bien que mal de me faire à ton absence, au silence que tu as laissé derrière toi, et qui peuple chaque pièce de la maison.

Un mois, que sans toi, la vie a perdu toute sa saveur.

Un mois que le monde a perdu sa joie, son bonheur, cette lumière que tu étais la seule à pouvoir lui offrir.

Aujourd'hui, chérie, ça fait un mois.

Mais pour moi, ça fait une éternité. 

Ça fait un mois que j'erre, que j'arpente cette terre sans but, sans savoir où je vais ni comment sortir des ténèbres qui m'emprisonnent dans nos souvenirs. Je te vois partout où je vais, souriante, belle, les yeux pétillants. J'entends encore ton rire qui résonne à mes oreilles. Je sens ta présence près de moi, ton souffle qui caresse mon cou alors que je t'enlace, la chaleur qui se dégage de ton corps. Ton parfum de vanille qui me chatouille les narines. 

Mon esprit refuse de laisser ton image s'effacer. Et je ne sais pas ce qui est le pire. De te voir continuellement près de moi, ou bien de ne plus pouvoir me souvenir de chaque détails de ce visage que j'aime si intensément. Ne plus être capable de me souvenir du timbre de ta voix, lorsque tu es heureuse, gênée ou bien en colère. D'oublier tes petites habitudes sur lesquelles j'aimais bien te taquiner, juste pour te mettre en colère. J'ai peur que les souvenirs s'effacent avec le temps et qu'un jour, je ne sois plus capable de penser à toi. 

A la fille que j'aime. Qui fait battre mon cœur comme personne n'a su le faire. Que j'aimerai éternellement. 

Parce qu'Hermione, c'est toi.

C'est toi depuis le début, depuis ce matin de juillet. 

C'était une évidence. 

Notre histoire était écrite depuis longtemps, nos chemins étaient destinés à se croiser, nos vies étaient sensées s'entremêler depuis le début. Quoi que nous ayons pu faire, quoi que nous ayons décidé, nos routes auraient fini par se croiser. Je serai tombé fou amoureux de toi quoi qu'il advienne. 

Tu étais mon âme-sœur

Celle qui m'était destiné. 

Nous aurions du être heureux jusqu'à la fin des temps. 

Mais la vie en a décidé autrement. 

Tu es partie. 

Loin.

Trop loin pour que je te rejoigne maintenant, bien que l'idée m'ait effleuré l'esprit à plusieurs reprises. 

Mais que penserais-tu de moi si je commettais un tel pêché ? Tu m'as arraché la douloureuse promesse de continuer de vivre, pour toi. Sans toi. Mais je n'y parviens pas. C'est au-dessus de mes forces. 

Malgré tous les efforts louables de George et des autres membres de ma famille, je ne suis plus qu'une coquille vide, une âme en peine, et j'erre. Je me perds un peu plus chaque jour sans toi.

Oh, chérie. 

J'ai fini par perdre la notion du temps. Les jours se succèdent, puis la nuit, et de nouveau le jour.

Je ne capte plus le moindre son du monde qui m'entoure. Chérie, j'essaie. De toutes mes forces, pour te faire honneur, mais c'est trop dur.

Sans toi, je ne peux pas. 

Le pourrais-je de nouveau un jour ? Qui sait. 

Je rêve de toi chaque nuit. De toi, si belle. De tes sourires, de tes je t'aime. De ton corps contre le mien. De nos cœurs battant à l'unisson. De la douceur de ta peau. De tes prunelles mordorés qui brillent d'amour. De ces discussions que nous avions tard dans la nuit. De ta façon d'effilocher les bâtons de réglisse avant de les manger. De ta moue boudeuse quand je me moquais de toi. 

Je rêve de toi chaque nuit. Je rêve de toi. 

Je rêve de te revoir de nouveau près de moi. De glisser mes doigts dans tes cheveux. Je rêve de bâtir cette maison en pleine campagne dont tu rêvais tant. Je rêve de fonder cette famille nous parlions si souvent, lorsque nous étions tous les deux. Je rêve de ce mariage qui aurait du nous unir à tout jamais. Je rêve de cette bague que j'avais dissimulé dans une paire de chaussettes, dans ma commode, en attendant le bon moment, la fin de la guerre et le retour de la paix, pour te l'offrir. 

Bague que tu ne porteras jamais à ton doigt. 

Tu es partie. 

Trop loin pour moi. 

Et à chaque seconde qui passe, je meurs un peu plus à petit feu. 

Hermione, tu me manques. 

Plus que je ne l'aurai jamais pensé. 

Tu me manques, chérie. 

C'est comme si une partie de moi, la meilleure de toute, s'était éteinte avec toi. Que tu avais emporté la moitié de ton cœur, la joie de vivre, l'espoir et le courage qui m'animaient grâce à toi.

Tu as tout pris, chérie. 

George apparait soudainement devant moi. 

Ses traits sont tirés, ses cheveux mal coiffés. Son teint est blafard. Lui non plus n'arrive pas à se remettre de toutes les horreurs que nous avons vécues, cette année. 

Lui non plus n'arrive pas à faire ton deuil. 

Il esquisse un faible sourire en s'installant près de moi, sur le lit de la chambre qui avait été la tienne. Chaque objet qui se trouve ici te rappelle à moi. L'air de la pièce embaume ton parfait si sucrée. Ici, j'ai l'impression de te retrouver un peu. 

Ici, j'ai l'impression que tu es encore là, près de moi. 

—Tiens, souffle George. J'ai trouvé ça dans tes affaires. 

Il me tend un morceau de parchemin froissé que ma main tremblante a du mal à saisir. 

Mon cœur se serre lorsque je reconnais ton écriture si délicate sur le devant. 

Tu n'as écrit qu'un seul mot.

Mon nom. 

Maladroitement, je déplie le papier. 

D'une encre d'un noir profond, tu as noirci chaque centimètre carré du parchemin. 

Tu m'as écrit. 

Tu m'as laissé une dernière lettre. 

Je finis par me souvenir que c'est celle que tu m'avais donnée le jour de la bataille finale. Celle que je n'ai jamais eu la force de lire, car j'avais trop mal. 

—Je ne peux pas, dis-je d'une voix enrouée. 

Ma vue se brouille, mais je vois quand même mon jumeau prendre la lettre.

Je voudrais lui dire de s'en aller et de l'emmener avec lui, mais je n'ai pas la force. 

Je ne l'ai plus. 

Soudainement, sa voix s'élève. 

Elle rompt le silence qui nous entoure. 

Il lit. 

Il lit ta lettre. 

Au bout de quelques secondes, ce n'est plus sa voix que j'entends. 

Mais la tienne, Hermione.

Ce n'est plus sa présence que je perçois près de moi, ni sa chaleur. 

Mais la tienne, mon amour. 

Fred, 

Plusieurs jours ont passés depuis que nous avons précipitamment quitté le mariage, et j'espère que tu vas bien. Que toute ta famille va bien, que tout le monde est sauf. Je voudrais te voir de mes propres yeux pour m'en assurer, mais cela m'est impossible. Maintenant que nous sommes partis, il est primordial qu'Harry mène sa quête à bien et je ne me vois pas le laisser seul pour affronter tout ce qui l'attend. J'ai déjà peur, car je me doute que tout ne sera pas facile, mais l'idée de l'abandonner me déchire. Pourtant, Merlin sait que je voudrais être à tes côtés en cet instant... 

Le temps file tellement vite que les jours se succèdent sans que je ne réalise vraiment. Nous avons trouvé refuge au Square Grimmaurd et depuis, nous essayons de trouver le meilleur moyen pour exécuter la tâche de Dumbledore. Mais, pour le moment, nous n'avons pas le moindre indice pour retrouver le véritable collier. Ron commence à désespérer et je le comprends. Avancer à l'aveugle est la pire chose. Ne rien pouvoir faire m'insupporte. Ne pas être près de toi me fait si mal que parfois, j'en suffoque. Je me demande sans cesse ce que tu fais, si tu vas bien, où tu es. Si tu penses à moi, malgré la guerre et ses horreurs. 

Demain, nous allons nous rendre au ministère de la Magie. Nous avons enfin trouvé médaillon, et l'ironie du sort a fait qu'il soit en détenu par Dolores Ombrage. Demain, une mission périlleuse nous attend. Et j'ai peur, si tu savais comme j'ai peur, Fred. J'aimerais tant que tu sois là, en cet instant, près de moi, pour me donner le courage, la force de faire face à cette nouvelle journée sans toi. Tu me manques tellement, que ça me déchire de l'intérieur. Si seulement je pouvais revoir ton visage une nouvelle fois...

Si Merlin m'entend, alors prie avec moi. Prie de toutes tes forces, Fred, je t'en supplie. Mes mains tremblent si fort que mes mots ne ressemblent qu'à un tas informe de gribouillis. Mon cœur bat si fort que j'ai peur qu'il me lâche. Et bon sang, qu'est-ce que j'ai peur ! L'expédition au Ministère s'est si mal passée... Comment est-ce possible ? Je n'arrive pas à réaliser, mais les gémissements de douleur de Ron qui me parviennent, me confirment que cette horrible journée a bien eu lieu... Fred, où es-tu ? J'ai besoin de toi. Là, tout de suite, j'ai besoin de tes bras. Pour me rassurer, rassurer les autres et trouver le courage nécessaire pour continuer... 

J'ai si froid. Même le feu allumé devant moi ne parvient pas à restreindre mes frissons. La lune brille au-dessus de moi, me permettant de voir ce bout de parchemin si froissé... Je voudrais tant te l'envoyer, pour que tu saches que je vais bien. Que tu ne t'inquiètes plus. Je voudrais tant, oui, mais je ne peux pas. Et penser à toi, t'inquiétant pour moi, me fait mal. Alors, je te demande pardon. Pour le silence, l'angoisse et la peur. Pardon, Fred. J'espère que lorsque l'on se retrouvera, tu auras la force de me pardonner. Que tu m'aimeras assez pour ça. 

Pardon de ne pas avoir emporter le miroir à double-sens que tu as fabriqué pour moi, mais c'était beaucoup trop dangereux. Nous risquons votre vie à chaque seconde de la journée, et je refuse que tu sois témoin des atrocités que nous vivons. Mes cauchemars sont déjà assez difficiles à supporter, alors je m'en voudrais pour le restant de mon existence si tu devais vivre ce que je vis. Te savoir en sécurité, auprès de ta famille, me rassure et me donne la force de me battre. Pour toi. Pour eux. Pour nous. Je me battrai jusqu'à la fin pour que nous ayons enfin cette vie que nous rêvons. 

Oh Merlin, non ! Ron est parti ! Parti ! J'ai essayé de le rattraper, j'ai couru après lui, j'ai crié son nom... mais il ne s'est pas retourné. Il nous a abandonné. Il a préféré fuir plutôt que de chercher une solution à tout ça. Je lui en veux tellement ! Tellement, tellement, tellement ! Le perdre lui aussi m'a donné l'impression de te quitter une nouvelle fois... Mon cœur saigne si fort, les larmes ne cessent de couler sur mes joues. Ma poitrine me fait si mal que j'ai l'impression d'être en train de mourir. Et j'aimerais tant que tu sois là. Pour effacer la douleur. Pour tout effacer. Pour... 

Cela fait six mois que nous sommes partis, pourtant cela me paraît être une éternité. Une longue et insupportable éternité qui ne cesse de m'éloigner de toi. L'espoir que l'on se retrouve bientôt commence à me faire défaut. Tous ces noms de disparus que nous entendons à la radio tous les jours emportent mon courage avec eux. Je... je n'en peux plus. Je suis à bout de force, Fred. Si tu savais. L'idée de tout plaquer et de te rejoindre est si alléchante... si réconfortante. Penser à toi comble l'ennui. Comble ton absence. Comble ce manque oppressant que je nous ai laissé en suivant Harry... 

Noël. Ce soir, c'est Noël. La neige tombe sans discontinue depuis quelques jours et cela apaise un peu la douleur de mon cœur. Ron n'est toujours pas revenu, nous n'avons pas trouvé le moindre indice de l'endroit où il pourrait être. Pas la moindre nouvelle. Harry s'en veut terriblement... il ne dit rien, mais je ressens son angoisse comme si c'était la mienne. Nous continuons de voyager, mais plus les jours passent et plus nous réalisons que nous fonçons droit dans un mur. Un mur si haut, si solide, que même tout le courage du monde ne pourrait faire s'effondrer. 

Ce soir, c'est Noël. Le premier que nous ne passerons pas ensemble depuis tant d'années. Cette idée me chagrine tellement, si tu savais ! J'essaie de me remémorer ton sourire, ton rire et cette lueur dans tes prunelles, pour apaiser la douleur qui m'habite. J'espère de tout mon être que tu vas bien. Et que tu penses à moi. J'avais prévenu de t'offrir un cadeau, mais il faudra atteindre la fin de la guerre pour le faire... Joyeux Noël, mon amour. 

Que fais-tu, Fred ? Où es-tu ? Es-tu en sécurité ? Ta famille ? Est-ce que tout le monde est en sécurité ? Ces questions me reviennent sans cesse depuis quelques jours. Depuis l'incident survenu à Godric's Hollow, où Harry et moi nous sommes rendus le soir du réveillon. Nous y avons trouvé la tombe de ses parents, la maison de son enfance ainsi que... Voldemort était là. Son serpent était là. Et il nous a attaqué. Harry a failli y laisser la vie, mais j'ai réussi à nous faire partir de là avant qu'il ne soit trop tard. Mais qui sait ce qui aurait pu se passer... 

Tu me manques. Sans arrêt. A chaque instant de la journée. A chaque nouvelle journée qui passe. A chaque heure qui m'éloigne un peu plus de toi. Tu me manques, et cela n'a rien à voir avec ce que j'ai pu ressentir l'année de ma sixième année. L'absence, le silence et l'éloignement sont le pire mélange qui soit. Tout ça réuni n'est rien comparable à ce que j'ai pu éprouver auparavant. Et ça me terrifie tant... ne pas savoir si tu es encore en vie est ce qu'il y a de plus terrible. 

Comment... je n'ai pas les mots nécessaires pour exprimer mon soulagement, et même le rythme saccadé de mes battements de cœur me paraît encore improbable. Et pourtant. Il est bien là. En face de moi. Sain et sauf. Sans une égratignure. Seulement quelques excuses que je ne parviens pas à entendre, tant le soulagement domine tout le reste. Ron est revenu. Nous avons détruits un Horcruxe. Et tu es en vie. 

Le bruit des vagues qui s'écrasent sur le sable est si apaisant. Pour la première fois depuis de longs mois, mon esprit n'est pas agité. Mon cœur n'est pas serré à l'idée qu'on finisse par se faire attraper. Un toit recouvre ma tête, un vrai, en tuiles et non pas celui de la tente de ton père. Une douce couverture chaude recouvre mes jambes, alors que, silencieuse, je contemple cette étendue d'eau qui se perd à l'horizon. Se confond avec le ciel pour ne former plus qu'un. Une agréable odeur de soupe monte jusqu'à mes narines. Et en cet instant, je n'ai plus peur. Non, Fred, je n'ai plus peur. Car je sais que tu n'es pas loin. 

Existe-t-il un mot suffisamment fort pour exprimer ce que je ressens en cet instant, alors que je te regarde paisiblement dormir près de moi ? La chaleur de ton corps me réconforte. L'odeur de réglisse qui te caractérise tant emplie toute la chambre, m'arrachant un premier vrai sourire depuis longtemps. Ton bras qui entoure ma taille me confirme que cet instant n'est pas un rêve. Que la nuit dernière n'en est pas un non plus, et que nous avons découvert le sens véritable du mot amour. Car oui, je t'aime. Je t'aime plus que tu ne le crois. Je t'aime si fort que ça m'en fait mal. Je t'aime aussi intensément que brille les étoiles. Je t'aime, Fred. Et je t'aimerai aussi longtemps que la vie perdurera sur la terre. 

La fin approche. Je le sens. L'issue finale se prépare. Ce n'est plus qu'une petite question de temps. Avant de savoir si Harry parviendra à triompher. Si la lumière se montrera plus forte que les ténèbres. Je ne sais pas si ce sont-là les derniers mots qu'il me faut t'écrire, mais si c'est le cas, alors je veux que tu saches combien je t'aime. Combien tu es important pour moi. Combien je te suis reconnaissante d'avoir été là pour moi toutes ces années. De m'avoir fait découvrir toutes ces choses merveilleuses qui se cachent dans nos vies. De m'avoir soutenue lorsque mes parents sont morts. De ne pas m'avoir abandonnée alors même que tout était contre nous. 

Fred, je ne pourrai jamais assez te remercier pour tout ce que tu as fais pour moi. Une vie entière ne suffirait pas, mais j'espère que l'amour que je te porte t'aidera à comprendre tout ça. Que tous ces moments que nous avons passés ensemble étaient les plus beaux que j'ai jamais vécu. Que les prochains à venir me remplissent de joie, de bonheur. Décuplent l'amour que j'ai pour toi. J'espère que tu le sais. Et que tu t'en souviendras pour le reste de ton existence. Quoi qu'il se passe. Quoi qu'il m'arrive. Je t'aime. Et je t'aimerai toujours. Je suis fière et honorée d'avoir partagé ces deux années de ma vie avec toi, mon amour. Tu étais le garçon que j'attendais. Le prince charmant dont je rêvais. La bouée de sauvetage dont j'avais tant besoin. Le seul à ne pas m'avoir fait défaut lorsque les ténèbres ont essayé de m'emporter avec eux. 

Tu étais là. Parmi tous ces élèves, tu étais là. Et tu brillais si fort, si intensément, que je n'ai pu que tomber amoureuse. Alors, quoi qu'il se passe demain. Quelle que ce soit l'issue du combat, sache que ma vie n'aurait pas pu être plus belle sans toi. Tu as été mon tout, mon univers, mon premier amour. Tu es mon âme-sœur. Tu es ma moitié, la moitié de mon cœur. Tu es ma vie. Et quoi qu'il se passe, nous vivrons toujours l'un à travers l'autre. 

Car c'est ça l'amour. Le pur et véritable amour. 

Je serai tienne jusqu'à la fin des temps.

                                                                                         Je t'aime,

                                                                                           Hermione

Tu me souris. 

Tu m'offres ce que j'aime le plus chez toi. 

Je sens ta main se glisser délicatement contre ma joie et je n'ai aucun mal à imaginer que tu es là, près de moi, comme cela aurait du être. 

Je t'aime, mon amour, dis-tu. 

Ton sourire s'agrandit. 

Ta main s'éloigne et tu recules de quelques pas. 

Malgré ma vue trouble, je te vois lentement t'effacer, t'évaporer vers ce monde où je ne peux te rejoindre.

La douleur de mon cœur ne s'en ira jamais, mais tu m'as donné la force. 

Celle de relever la tête pour te faire honneur. 

Je t'aime, chérie. 

Je t'aimerai jusqu'à la fin. 

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Et voilà, encore un!

Ceux qui me connaissent par ici, savent combien cette histoire me manque. Savent combien ces deux personnages me manquent, ainsi que leur univers. Leur amour. Alors, non, je ne pourrai jamais les laisser s'en aller. Jamais. Ce serait trop me demander. 

Du coup, lorsque les idées viennent, j'écris ces petits bonus qui me font du bien. Je ressemble à une mère poule qui a du mal à couper le cordon avec son petit. La Loutre et le Renard est mon bébé, et je ne pourrai jamais la laisser tomber. 

N'hésitez pas à me formuler si vous avez envie de lire des moments de la vie de Fred et Hermione qui n'apparaissent pas dans l'histoire, je pourrai essayer de les écrire (en lien avec La Loutre et le Renard, et donc, sa fin, malheureusement...) 

Dites-moi ce que vous en avez pensés ! On se retrouve très prochainement sur mon autre Fremione. 

Je vous embrasse et encore des milliers de mercis pour toutes ces vues ♥
(nous allons bientôt atteindre les 100 000 vues!) 




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