Chapitre 5: De surprise en surprise
Hermione: Malefoy ?!
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Devant elle se tenait son pire ennemi.
Drago: En personne.
Hermione: *Dites moi que je rêve*
Blaise: Entre Drago.
Toujours choquée, la brune fixait le blond d'un mauvais œil.
Blaise: Monte dans la chambre de d'habitude pour poser tes affaires comme ça c'est fait.
Drago: Si tu veux.
Il s'arrêta au milieu de sa montée.
Drago: Au fait Gr... Zabini. Pas mal la farine.
Hermione: Imbécile !
Ne l'écoutant pas, le serpent continua son chemin jusqu'en haut.
Blaise: Hermione, je suis désolé...
Hermione: Tu aurais pu me le dire plus tôt. J'aurai pu me préparer psychologiquement au moins. Bref... Maintenant qu'il est là on ne peut pas revenir en arrière... Mais attend, il reste combien de temps ?
Il resta silencieux ce qui ne plaisait pas du tout à la lionne.
Hermione: Blaise !
Blaise: Jusqu'à la fin des vacances...
Hermione: T'es pas sérieux, hein ? *Pitié dites moi qu'il rigole*
Blaise: Si... Pardon, j'avais peur de ta réaction.
Elle souffla un bon coup.
Hermione: Bon... C'est ton meilleur ami après tout. Mais je te préviens s'il m'embête je ne lui ferais pas de cadeau.
Le jeune homme lui sourit. Il était content qu'elle soit si compréhensive.
Blaise: Tu veux que je reste avec toi ?
Hermione: Non ne t'inquiète pas. Il faut que je finissent le gâteau.
Blaise: La bataille a duré plus longtemps que prévu.
Hermione: Exact.
Blaise: Tu es bonne perdante au moins.
Hermione: Nia nia nia.
Ils rigolèrent. En effet, elle était beaucoup plus blanche que lui.
Blaise: Bon, je vais le rejoindre. Appelle-moi si tu as besoin.
Hermione: Promis.
Le métis alla retrouver le préfet. Quant à la rouge et or, elle partit se débarbouiller dans ses appartements avant de revenir dans la cuisine. Absorbée par la confection de la pâtisserie, elle ne vie pas un sorcier qui se tenait sur le seuil de la porte.
Drago: Dit donc, tu es un vrai petit cordon bleu.
L'adolescente, qui était en train de mettre sa préparation au four, se brûla, en sursautant.
Hermione: Aïe !
Drago: Passe sous l'eau.
Hermione: Quoi ?
Il ne répéta pas, prenant son bras, la faisant avancer jusqu'à l'évier. Le vert et argent ouvrit le robinet, mettant la blessure sous l'onde. Hermione était surprise mais restait septique.
Drago: Episkey.
Hermione: Tiens, tu connais la bienveillance Malefoy ?
Drago: J'ai toujours été bienveillant tu sais.
Hermione: Ouais c'est ça oui.
Drago: Tu ne me crois pas ?
Hermione: Je te rappelle que je viens de me blesser et que tu l'as fait exprès.
Drago: N'importe quoi... Et quand je t'ai sauvé TOI au manoir de ma tante qui allait te tuer.
Hermione: C'était dans ton propre intérêt. Tu voulais qu'Harry ai le plus de chance de tu Voldemort. Et je ne vois pas le rapport.
Drago: Ne dit pas son nom...
Hermione: Pourquoi ? Avoir peur d'un nom c'est renforcer la crainte de la personne elle même.
Il y eut un silence.
Blaise: Enfin je te trouve !
Drago: Tu me cherchais ?
Blaise: Bah oui ! Tu as disparut d'un coup. Je ne voulais pas que tu ailles... Qu'est-ce que... ?
Il venait de voir le bras de sa sœur sous le robinet.
Hermione: C'est juste une brûlure. Malefoy m'a dit de la mettre sous l'eau et l'a soigné, c'est tout.
Blaise: Mouais.
Hermione: Et même s'il m'avait embêté, j'aurai pu me débrouiller toute seule, surtout avec lui.
Le brun hocha la tête puis repartit, talonner par le blondinet.
Le repas se passa plus silencieusement que la veille puisque les parents des deux jumeaux étaient, finalement, partis au restaurant pour laisser les adolescents tranquille. La fin du dîner fut très agréable pour la sorcière.
Blaise: Dors bien sœurette.
Hermione: Dors bien frérot.
Blaise: J'ai oublier de te dire. Il faut que tu prépare un discours pour demain.
Hermione: Quoi ? Tu ne me préviens que maintenant ! T'es pas possible toi !
Elle se rendit le plus rapidement possible dans sa chambre afin de préparer le texte que son frère avait tardé à lui demander. La jeune femme veilla une grande partit de la nuit. Le moment d'aller dormir fut très sympathique pour elle. Même si, comme d'habitude, son sommeil restait agité.
Le matin du jour qu'elle appréhendait arriva finalement.
Toc toc toc
Hermione: Mmmh...
L'homme entra dans la chambre pour aller réveiller sa fille.
Michael: Allez, debout ma puce. Il faut te préparer.
Hermione: Il est quelle heure ?
Michael: Quinze heures trente.
Hermione: Quoi ?!
La gryffondore se leva d'un bond.
Hermione: Comment c'est possible ? Je ne dors jamais autant d'habitude !
Le père de celle-ci fut amuser de la voir courir dans tout les sens.
Michael: J'en connais une qui est nerveuse.
Hermione: Oui un peu...
Elle s'arrêta pour s'assoir sur son lit au côté de son paternel.
Michael: Tu n'as aucune raison pourtant. Tout va bien ce passer.
Hermione: Je n'ai pas envie de vous faire honte...
Il prit son enfant dans ses bras.
Michael: Tu ne nous fera jamais honte voyons. Ma puce, nous avons attendu si longtemps avant de te retrouver... Sache que nous sommes fiers de toi. Et ce même si tu dis quelque chose de travers ou que tu tombes devant tout le monde.
Celui-ci lui sourit tendrement.
Michael: Bon je te laisse te préparer. Ne stresse pas hein. Il te reste quatre heures et demi.
Hermione: D'accord.
Michael: Ton discours est prêts ?
Hermione: Oui papa.
Michael pouffa légèrement avant de déserter les lieux pour les finitions de la soirée. Pendant ce temps, la brunette fila dans la salle de bain. Après avoir passé un peu plus d'une heure dans l'eau, elle pris la robe qu'elle avait achetée avec Jessica lors de leur journée shopping.
Elle était rouge. Cintrée au niveau de la taille avec quelques strass qui mettait en valeur sa peau. Evasée en dessous ce qui lui permettait de ne pas marcher comme un pingouin et d'être libre de ses mouvements. Le tout retenue par deux fines bretelles. La préfète relut plusieurs fois ce qu'elle allait dire. Enfin, l'horloge sonna l'heure de la réception.
Toc toc toc
Hermione voulut aller voir qui toquait mais elle se cogna le petit orteil contre un meuble, tombant la tête la première au sol. Au même moment, la porte s'ouvrit.
Blaise: Qu'est-ce que tu fais par terre ?
Blaise l'aida à se relever.
Hermione: Je me suis cognée le petit doigt de pied.
Il explosa de rire.
Hermione: Méchant !
Blaise: Bref, je venais pour t'accompagner en bas. Les invités sont déjà arrivés.
Hermione: Ok.
Blaise: Petite sœur ?
Hermione: Oui ?
Blaise: Ta robe te va très bien.
Hermione: Merci.
Sa jumelle prit le bras que lui tendait le sorcier. Ils sortirent du lieu. Lorsque les adolescentes arrivèrent en haut des escaliers, le serpent s'arrêta.
Blaise: Prête ?
Hermione: Pas du tout.
Elle souffla un bout coup puis ils descendirent petit à petit les marches. Les bruits cessèrent quand ils furent en vue de tous. Le serpentard la conduisit jusqu'à leur père, qui était sur une estrade.
Michael: Sonorus. Mesdames, Messieurs bonsoir. Il y a dix-huit ans, un inconnu a kidnappé notre fille. Nous n'avons cessé de la chercher depuis ce jour. Aujourd'hui, elle est de nouveau parmi nous.
Il se tourna vers la brune.
Michael: Viens.
Il pris sa main pour qu'elle s'avance à ses côtés.
Michael: Je vous présente Hermione Jean Ruby Zabini.
Tout le monde applaudit la nouvelle arrivante.
Michael: Sourdinam. « A ton tour mon cœur. »
Hermione: « D'accord... »
Elle souffla de nouveau une bonne fois pour toute.
Hermione: Sonorus. Je tiens tout d'abord à vous remercier d'être présent ici. Je suis très heureuse d'avoir retrouver mes parents, qui sont les gens les plus courageux que je connaissent. Personne ne mérite de se voir enlever son enfant. En plus d'avoir récupéré cette part de moi qui m'avait été arraché, j'ai pu hériter d'un merveilleux frère.
La lionne regarda le concerné, qui lui fit un clin d'œil.
Hermione: J'ai l'honneur de vous annoncer que la famille Zabini est de nouveaux réunis et reviens en force. Sourdinam.
Les invités acclamèrent le discours de la sorcière. De la musique dans la salle.
Blaise: Sœurette, tu m'accordes cette première danse ?
Hermione: Bien sur.
Ils commencèrent à bouger en rythme. A la fin de la mélodie, les cavaliers de la gryffondore se succédèrent. La félicitant et la complimentant. Par politesse, elle les remerciait, cachant son malaise. Même Théodore Nott vint lui demander une valse. L'adolescente accepta, surprise.
Théo: Zabini ?
Hermione: Oui ?
Théo: Je... Je voudrais m'excuser pour... Enfin...
Hermione: Je te pardonne, ne t'inquiète pas.
Théo: Vraiment ? Mais...
Hermione: Je suis du genre à donner une deuxième chance aux personnes qui semble en valoir la peine. Et tu viens t'excuser en face en mettant ta fierté de côté. Que demander de plus ?
Théo: Je vais en profiter alors. N'hésite pas si tu as besoin.
Ils rirent de bon cœur.
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