Chapitre 16: Le coeur a ses raisons que la raison ignore

Blaise: Plus jamais tu me fais ça ! Tu es la personne que j'aime le plus au monde. Ce malgré le fait que je ne sache qu'on est de ma famille depuis peu. Je ne te laisserai pas faire n'importe quoi ! Je te préviens !
La rouquine et le survivant ne se permirent pas de parler ne voulant pas gâcher ce moment.
Hermione: Désolé...
Blaise: Tu as de la chance que je ne prévienne pas papa et maman ! Bref... Mange ça !
Le brun lui tendit un gros muffin aJu chocolat.
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Hermione: J'imagine que je suis obligé ?
Ginny: Oui !
Blaise: Tu as promis.
La jeune femme pris une grosse bouchée du gâteau.
Hermione: Vous êtes content ?
Harry, Blaise et Ginny: Absolument !
Harry: Aller ! Finis maintenant.
Elle n'opposa aucune résistance.
Blaise: Tu as de la chance j'aurai pu te faire manger un plat énorme. Mais ! Comme je suis un frère trop gentil. Je t'ai ramener ta pâtisserie préférée.
La lionne fit un petit sourire à son jumeau.
Hermione: Merci.
Une fois que la brune eut terminé de manger, elle se leva. Les chuchotements pesants des trois adolescents la fit se retourner.
Hermione: Quoi ?
Blaise: On te laisse une demi heure toute seule avec Drago.
Harry: Après tu viens en cours avec moi. On aura trente minutes pour y aller.
Elle leur fit des yeux ronds. Sentant son agacement monter.
Hermione: Alors je vais vous dire quelque chose: C'EST HORS DE QUESTION !
Ginny: Mione...
Hermione: Non ! Déjà vous m'avez fait sortir de l'infirmerie. Vous m'avez forcé à manger. Ne m'en demandez pas trop non plus !
Elle franchit ensuite le seuil des cuisines.
La rouge et or arriva rapidement au chevet de son petit-ami. Elle se rallongea à ses côtés. Comme à son habitude, elle lui parla, espérant qu'il l'entendait.
Hermione: Je suis là... Encore... Non je ne peux pas me passer de toi...
La brunette rit légèrement à cette phrase.
Hermione: Tu dois sûrement te demander pourquoi je ne fait pas du tout attention à ma santé... Surtout pour rester auprès de toi alors que nous sommes ensemble que depuis trois jours... Dont un où tu étais conscient...
Elle marqua une pause.
Hermione: Je ne le comprenais pas moi même... Tout ce que je savais c'était que je devais resté avec toi...
La sorcière souffla.
Hermione: Quand mon frère est venu me chercher, il est aller jusqu'à me porter sur comme un sac à patate pour que je me sépare enfin de toi... Ça a été comme un déclic... Comme si on m'enlevais le bandeau qui cachait ma vue... Je me suis rendu compte de tellement de choses... Comme la raison qui m'a poussé à réagir de manière exagérée lors de notre dispute chez moi... Ou celle qui nous a fait nous rapprocher en si peu de temps alors que nous étions censés être pires ennemis... Mais surtout, je me suis rendu compte que mes sentiments étaient bel et bien présent avant tout ça... Bien avant... Ce jour, dans le Poudlard Express, où je t'ai bousculée, lors de notre rentrée de première année... Tu ne dois même pas t'en souvenir... C'est à partir de là que je me suis intéressé à toi...
Elle se tut quelques instants. Elle y allait à son rythme. Ça faisait beaucoup à avouer d'un coup.
Hermione: Mais quand j'ai su ton identité et vu comment tu traitais les gens comme moi... J'ai... J'ai fais passer toute mes émotions pour de la haine... De la haine... La haine d'être moi... La haine de ne pouvoir être avec toi... La haine de ton indifférence... Mon amour pour toi étais là, depuis tellement longtemps que je ne remarquais pas...
L'étudiante se pencha au dessus du visage livide de son compagnon pour l'embrasser. Ensuite, elle éclata en sanglot.
Hermione: Je suis complètement perdue sans toi... Je t'aime beaucoup trop pour mon propre bien...
Elle se recoucha, fermant les yeux, les larmes continuant de dévalés ses joues, serrée contre le jeune homme. Seulement, l'étudiante ne s'attendait pas à ce qu'un bras vienne lui encercler la taille.
Surprise, elle ouvrit brusquement les paupières. Des iris bleu-gris lui faisait face. Elle se redressa.
Drago: M... Moi aussi... Je t'aime Mia...
Hermione: Drago... Je... Je rêve... Oui. Je dois encore rêver.
Le serpent la pinça.
Hermione: Aïe ! Ça va pas !
Drago: Tu vois tu ne rêve pas. Je suis bien réveillé.
Bouche bée, elle le fixa.
Hermione: Tu... Tu... Oh Merlin !
Elle se jeta sur le vert et argent, l'étreignant le plus fort possible. Comme s'il allait repartir et lui échapper à nouveau.
Hermione: Tu es là... Tu es vraiment là !
La voix du blondinet se fit plus étranglé.
Drago: Bien sur que je suis là... Mais Mia...
Hermione: Oui ?
Drago: Tu m'étouffes...
Hermione: Oh ! Désolée !
Drago: Ce n'est pas grave...
Le sorcier l'attira contre lui, plaquant ses lèvres contre les siennes.
Hermione: Drago ?
Drago: Qui a-t-il ?
Hermione: Ne me quitte plus jamais... S'il te plaît...
Le ton suppliant de sa dulcinée fit de la peine à l'étudiant.
Drago: Je te le promet.
Hermione: Je t'aime.
Drago: Je t'aime aussi Mia.
Les trois élèves entrèrent dans la salle épurée mirent fin à leurs retrouvailles. Tout contact cessa aussi.
Blaise: C'est bon ? Je t'ai laisser une bonne heure de tranquillité !
Ginny: Zabini ?
Blaise: Plus jamais tu te laisses aller comme ça !
Ginny: Zabini ?
Blaise: Je n'ai pas l'intention de te forcer à manger encore une fois !
Ginny: Zabini ?!
Blaise: Et je ne serais pas aussi clément avec toi si tu recommences !
Ginny: ZABINI ?!
Blaise: Quoi ?!
Poppy: La prochaine fois que vous criez ainsi je vous jette dehors !
Harry: Encore désolé Mrs.
Ginny: Malefoy est réveillé.
Blaise: Quoi ?*Oups*
Ginny: * Mais quel troll*
La rouquine, désespérée par le brun, claqua fortement sa main contre son front. L'adolescent, lui, toujours choqué par ce qu'il venait d'apprendre, devint soudain rouge.
Drago: PARDON ?! Tu n'as pas fais ça ?! Hein ?! Dit moi que tu ne te privais pas de nourriture ?!
Hermione ne dit, elle baissa juste la tête.
Drago: Imagine que je sois resté plus longtemps dans cet état ?! Tu serrais morte de faim ! J'aurais fait comment à mon réveil ?!
Harry: Malefoy calme-toi !
Drago arrêta de parler, toisant le sauveur d'un mauvais œil.
Ginny: Je vais prévenir Mrs. Pomfesh.
La lionne partit dans le bureau de celle-ci qui arriva sans plus tarder.
Pomona: Heureuse de vous voir de nouveau parmi nous Mr. Malefoy. Comment allez-vous ?
Drago: Mieux je crois.
Pomona: Depuis combien de temps êtes vous éveillé ?
Drago: Un bon quart d'heure. Serais-ce possible de sortir tout de suite ?
Pomona: Et bien laisser moi vous examiner et je vous le dirai.
Drago: Bien.
L'infirmière ausculta le blond. Elle l'autorisa à sortir en lui faisant promettre de revenir ce soir et de bien se reposer. Elle l'autorisa à rater les cours de l'après-midi ainsi que la brune pour qu'elle veille sur lui.
Drago: Merci.
A peine les portes furent-elles fermée que le préfet se rua sur Harry, lui donnant une énorme droite.
Drago: Espèce d'enfoiré !
La gryffondore tira son compagnon secret pour le séparer de son frère de cœur.
Blaise: Mais qu'est-ce que vous avez tous contre Potter à la fin !
Drago: Je suis désolé Mia... Je dois lui dire...
Hermione: Oui je sais...
Le serpentard lui raconta les péripéties de la préfète. En passant par ce qu'il c'était produit au manoir à la lâcheté du survivant. A la fin du récit, le métis frappa lui aussi le jeune homme aux cheveux ébène.
Blaise: Hermione ! Pourquoi tu ne me l'as pas dit tout de suite ?!
Hermione: Je... Je n'avais pas envie que tu t'inquiètes...
Blaise: Mais tu es complètement folle !
La rouge et or baissa le regard.
Drago: Blaise ! Stop !
Blaise: Et toi !
Il pointa le lion du doigt.
Blaise: La prochaine fois que tu fais du mal à ma sœur, je te tue !
Ginny: On... On va vous laisser vous reposer. Hein les garçons ?
Harry et Blaise: Quoi ?
L'adolescente tira les deux jeunes hommes en arrière. Les amoureux en profitèrent pour monter dans leurs appartements, la remerciant silencieusement.
Ils étaient assis sur un des canapés. Lover dans les bras l'un de l'autre. Parlant de tout et de rien.
Drago: Tu es allée en cours pendant que j'étais là-bas ?
Hermione: Hum... Oui... Non...
Drago: Mia... Ne te prives pas des choses que tu adores. Surtout dans ses moments là...
Hermione: Ok...
Drago: Je comprends mieux maintenant pourquoi tu as dis que tu ne faisais pas attention à ta santé.
Hermione: Tu m'as entendue ?
Le serpent hocha la tête.
Drago: Et bien sûr que je me souviens du jour où tu m'as foncée dessus.
Après cette affirmation, la brunette rougit, ce qui fit sourire le blondinet.
Drago: Tu es vraiment magnifique tu sais ?
Hermione: Merci.
Il l'embrassa tendrement.
Drago: Mais pas autant que moi.
Elle lui donna un petit coup dans l'épaule.
Hermione: Narcissique va !
Il rigola.
Drago: Je ne t'ai pas demandé mais... Ça faisait combien de temps que j'étais inconscient ?
Hermione: Dix jours...
Drago: La prochaine fois que ça arrive tu as intérêt à rester avec ton frère et de ne plus te laisser mourrir de faim.
Elle soupira lourdement.
Drago: Tu as de la chance toi. Tu vas pouvoir profiter de moi pendant encore deux jours puisque c'est le week-end.
Hermione: Eh oui...
Drago: Cache ta joie !
Hermione: C'est juste que tu n'as pas la ronde à faire toi...
Drago: Une ronde de plus une ronde de moins... Laisse là au préfet de Poufsouffle et de Serdaigle.
Hermione: Drago !
Drago: Je rigole Mia.

Le mois de novembre se termina, laissant place à celui de décembre. La période de la neige, des cadeaux, des sapins, de la nourriture, du patinage, du froid, des chocolats chauds près du feu sous un bon petit plaid, mais surtout de Noël !
C'était la meilleure des saisons selon la lionne. La plus magique et la plus animée. Les deux protagonistes se trouvaient dans le bureau de McGonagall pour organiser un événement qui n'avait pas eu lieu depuis le tournois des trois sorciers.
Minerva: Vois déciderez du thème, de la décoration, des musiques, des collations, des tenues, ainsi que de beaucoup d'autres choses. Enfin, tout ce qui vous semble important. Vous disposez de quinze jours. Vous vous occuperez d'informer aussi les élèves de vos choix et des contraintes vestimentaires imposées pour le bal. Bien que votre séjour a l'infirmerie remonte à plusieurs semaines, votre convalescence, elle, a durée un petit moment. C'est pourquoi vous n'avez que peu de temps. J'en suis désolé.

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