🌅
┌───────❀*̥˚──◌──◌──❀*̥˚──────┐
Quoi qu'il arrive, le soleil se lèvera demain comme il s'est levé aujourd'hui, bienfaisant et serein.
- Paul Gauguin
└◌────────❀*̥˚───◌────────❀*̥˚┘
Yuji, prit par un sentiment de nostalgie se lève vers minuit. Tama et Miwa l'ont exténué à parler et quelques heures de sommeil lui suffit. Il veut prendre l'air, se balader.
Il marche entre les couloirs remplis de cartons. Passe devant la chambre de ses mères, l'une endormie et l'autre lisant un livre. Elle le remarque et lui fait signe.
«- Tu vas ou ?
- Dehors.
- D'accord. Si ta un problème tu m'envoies un message.»
Il fit un oui de la tête puis avança jusqu'au escaliers. Il passe devant la chambre de sa seule sœur qui rigole au téléphone. Ils firent comme si ils ne s'était pas vu et il descend.
La chambre de ses frères étaient fermées. Ce qui n'était pas inhabituel, au contraire de Katrine, les trois garçons avait leurs intimité. Les deux mères avaient besoin d'avoir une écoute sur les appels de leur fille en raison de son passé, peu conventionnelle.
Il met des baskets, rouge foncé, ouvre la porte et sort. Il attend quelque seconde puis commence à courir sur une dizaine de mètres avant de s'arrêter.
Il fait le tour du village les mains dans les poches. Normalement il met son casque antibruit mais le silence n'atteint pas ses tympan la nuit.
Après avoir passé une mini colline il remarque la maison, allumée, du maître calligraphe. Il s'en approche, se faufile discrètement dans l'allée, et se penche à la fenêtre du salon.
La maître est assis dans son salon, une table devant lui. Un encrier, des pinceaux et une feuille sont posé devant lui. Il a l'air pensif.
Yuji se prit d'une admiration passionnante pour lui et l'observe pendant quelques minutes avant de prendre la décision de partir. Il se retourne mais trébuche sur un bout de bois et tombe émettant un fort bruit de gémissant de douleur et de peur.
Le maître se lève, prend un de ses pinceaux et sort d'un air énervé mais peureux. Il tremble de peur et se met à hurler.
«- Qui.. qui est la ?!
- Je me suis fait mal... Putain je saigne..»
Handa se déplace jusqu'au bruit et découvre le jeune rouquin assis dans son jardin, le genoux relever, du sang tâchant un peu le dessus du genoux.
«- T'es qui ?
- Yuji.. tu peux m'aider ?
- Pourquoi t'es dans mon jardin ?
- Je t'observait. J'ai mal.
- T'avais pas qu'à être là.»
Il se regarde dans les blancs des yeux et, l'un comme l'autre, attendent que quelqu'un brise le silence. Ce que fait Handa en tendant sa main vers le blessé.
«- Je.. je dois avoir des pansements.»
Yuji se relève avec son aide, et souris d'une manière étrange en regardant son visage.
«- Quoi ?
- Ta de l'encre sur le visage.
- ...»
Le calligraphe prit une tête peu sérieuse, croise les bras et fronce les sourcils.
«- J'ai pas...»
Sans dire un mots de plus il se lance dans sa maison pour regarder son salon. Yuji le suis en boitant. En arrivant, lui aussi à son tour, il remarque de l'encre sur le sol.
Handa se mit à faire semble de pleurer. Il prit sa fiole d'encre et la secoue en voyant qu'il n'en reste qu'un fond. Il se tourne vers le rouquin d'un air énervé.
«- C'est de ta faute..
- Je dois en avoir une cargaison chez moi. Ma mère est mangaka, elle en a plein. tu me soigne ? J'ai mal.»
Le calligraphe se lève. Marche vers lui, l'aide à se déplacer et l'assoie sur un carton puis part chercher une trousse de soin.
Yuji prend la peine d'observer la maison. C'est chaleureux et éclairé. Seulement, il fait froid et il manque des bruits. Ayant l'habitude d'entendre beaucoup de bruit quand il est chez lui, ce calme le rassure comme il effraie.
«- C'est bon. Tiens.
- Merci.»
Le plus petit prend les pansements, relève son pantalon jusqu'à son genoux et les mets avant de redescendre son jeans.
«- C'était quoi ses cicatrices ?
- Mauvaise histoire. Quand on aura plus de temps, j'te raconterai, dit-il avec un grand sourire.»
Handa garda son air énervé, s'approche de Yuji et souris d'un air sadique.
«- Rentre chez toi maintenant.
- Avec plaisir !»
Le plus grand fut surpris et embarrassé mais ça le débarrasser. Alors il l'aide à se relever et l'emmène jusqu'à la porte.
«- Au-revoir.
- Tu veux pas m'accompagner ? Je vais jusqu'à la montagne pour voir une étoile.
- Il est une heure du matin...
- Et ? La vie vaut la peine d'être vécue au horaires les plus sobre.
- ça veut rien dire.»
Yuji le regarde d'un air dégoûté puis se tourne en soupirant et boite pour marcher. Le calligraphe l'arrête et lui donne un bâton pour l'aider à marcher.
«- Sérieusement ?»
Handa rigole d'un sadique en le regardant faire une tête énervé. Yuji, sachant très bien que le calligraphe n'était pas méchant, fit semblant de pleurer en mettant ses mains sur son visage.
«- Tu fais semblant de pleurer la ?
- Non.
- Bah si. Allez part d'ici. Je suis fatigué.
- Si t'étais fatigué tu te serai déjà coucher, alors viens avec moi.»
Sans lui laisser le temps de répondre il l'embarque en le tirant par le bras. Il marche longtemps. Handa voulu plusieurs fois rentrée chez lui, ce que Yuji refusait.
«- Alors ? T'aime bien la calligraphie ?
- Ouai.. mais je suis en manque d'inspiration.
- Ah ouai. Ça arrive à ma mère des fois. Du coup elle sort pour se balader mais ça marche jamais du coup elle rentre et attend.
- Elle attend ?
- Ouais. Elle m'explique ça par des flammes. Genre tous sentiments est une flamme, si l'une cesse de brûlé alors il faut atteindre qu'elle reparte.»
Handa fut, d'abord, surpris, puis étonné. Il regarde l'adolescent en souriant.
«- C'est une belle métaphore.
- Ouais..
- Elle est Mangaka ? C'est rare pour femme.
- Je sais. Mais elle adore ça. C'est fou, sa flamme ne cesse de brûler pour sa.»
Il dit ça avec une ambition dans les yeux. Handa le remarque et devient un peux jaloux.
Ils arrivèrent en haut d'une colline. Une étoile brille dans le ciel plus que les autres, seulement, il n'y avait que lui pour la voir.
Le plus petit se mit à observer le ciel comme si c'était la huitième merveille du monde. Le plus grand regarde aussi, pour être sûr qu'il n'a pas raté quelque chose.
«- Personne ne voit cette étoile. A moins d'avoir une flammes plus grande que son âme.»
Alors, handa essaye et se concentre. Il ne voit toujours pas et désespère. Yuji lui prend la main et pointe une partie du ciel.
«- Ici.»
Après quelques minutes il remarque enfin ; Une sorte de lumière, une étoile qui scintille plus que les autres. Puis elle s'estompe.
«- Wow.
- chut.. laisse la surprise faire réanimer la flamme.»
Yuji s'approche du haut de la colline. Handa prit peur et le retient.
«- Non attend.»
Il le repousse, se met au plus au point et crie pendant une dizaine de secondes puis s'arrête en riant.
«- Je venait ici quand j'avais besoin d'extérioriser une haine ou un stress. C'est m'a façon de faire.
- C'est très étrange.
- Je sais.. C'est pour ça que je suis le seul à le faire.»
Il sourit et se tourne vers handa qui lui tend une main au cas où il tomberait. Ils rentrent après ce mini voyage.
Le calligraphe, forcé pas l'adolescent, le raccompagne jusqu'à sa maison.
«- Merci de m'avoir raccompagner, maître.
- Ouai de rien..»
Il rentre chez lui passe par la cuisine pour récupérer un truc à manger puis il monte les escaliers, passe devant la chambre de sa sœur endormie, de celle de ses mère et pars dans la sienne le sourire au lèvres.
«- C'était une belle journée..»
À suivre
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top