❊ Chapitre 39 - Deeper

❊ I heard that you like the bad girls honey. Is that true ? ❊

Pdv Lily ❊

Sous le ciel étoilé, je repose ma tête contre son épaule.

Pas après pas, quelque chose d'inexplicable et de nouveau grandit en moi. Je suis comblée, apaisée et à la fois terriblement excitée. 

Une nouvelle vie s'offre à moi. Une vie dont j'ai hâte de découvrir tous les moindres recoins.
Une nouvelle vie qui commence avec lui. 

Mon plus grand souhait est maintenant d'apprendre à connaître l'intégralité de ses pensées, découvrir ses goûts, ses hontes, ses peurs, savourer chaque parcelle de son corps.

Il sera à mon amour inexpérimenté ce qu'est la muse à l'artiste :

Une source de passion inépuisable.

Portée sur son dos, mes jambes entourent sa taille de la même façon que mes bras encerclent ses larges épaules.
Mes lèvres frôlent sa nuque, et lorsque mon souffle chaud vient s'y abattre, il y fait naitre de la chair de poule. 

Comme à l'accoutumée, sa peau embaume les agrumes, et le tabac. Et comme d'habitude, cela m'électrise.

La noirceur de ses cheveux magnifiquement mal coiffés vient caresser ma joue.
Sa poigne soutient mes cuisses de part et d'autre de son corps et le contact de ses mains contre ma peau nue me brûle d'ardeur.
Un torrent de désir se déverse en moi. Ici, tout contre lui, je me retiens presque d'enfouir mon nez dans son cou et de parsemer de baisers la pâleur de sa peau. 

Par moment la brise emporte quelques unes de mes mèches, les faisant virevolter contre son visage. Ces dernières viennent titiller ses lèvres ainsi que le bout de son nez rougit par la fraicheur nocturne. 

- Si tu pousse pas tes cheveux, je vais les manger. Et crois moi, plus d'un ont fini chauve comme ça.

Nullement effrayée par sa pseudo menace, je secoue ma tignasse et lance l'intégralité de ma chevelure contre son visage, le tout accompagné d'un petit rire moqueur.

- Je suis au regret de vous dire, mademoiselle Lily, que vous venez de signer votre arrêt de mort.

À ces mots, Asena se penche en avant et je manque de tomber au sol.

- Bordel Asena !! Me lâche paaaas !  

Je soupçonne la puissance de mon cris, cumulée à celle de son rire, d'avoir réveillé tout le voisinage.

Mais il ignora mes supplications et continue à courir comme un fou, moi sur ses épaules. 

- Aaah ! Je vais tomber !! 

Mais alors que j'essaie de me débattre, il s'arrête soudainement et tourne la tête vers moi. 

- Tu n'espère tout de même pas pouvoir t'échapper ? Tu es ma prisonnière ce soir. Pour le meilleur, comme pour le pire.

Et en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "ouf" le voilà qui recommence à courir à toute allure.

Néanmoins je ne peux pas résister face à son air joueur et mes envies meurtrières sont rapidement remplacées par un fou rire. 

Le voir si désinvolte fini de me réconcilier avec la vie.

- Je te jure je vais vomir si tu me pose pas maintenant ! Le menaçais-je à bout de souffle.

- Pas grave. Je suis habitué. Riposte ce dernier avant que je ne lui afflige un tape sur l'épaule.

Notre course prend finalement fin sur le pallier de sa maison.

Asena me dépose à terre et nous nous retrouvons face à face. 

J'ai le tournis.

- On est déjà arrivé !? Demandais-je en m'appuyant contre le mur histoire de retrouver l'équilibre.

- Douterai tu de mes performances ? Rétorque ce dernier avec un clin d'oeil. 

Son sous entendu fini de consumer ce qui restait de raisonnable en moi, déjà qu'il n'y avait pas grand chose... Et lorsque qu'il ouvre la porte, je me faufile dans l'obscurité du hall d'entré et décide d'entrer dans son jeu.

- C'est vrai, tu m'impressionne. J'espère que ton endurance est tout aussi impressionnante. 

Tandis que la porte se referme lourdement derrière nous, son souffle s'abat dans mon cou. 

- Attention, lorsque le tempo est donné, il est difficile de ralentir la cadence. 

À ces mots ma peau se recouvre de chair de poule de la tête aux pieds.

De surcroît, l'humidité de ses lèvres vient effleurer ma mâchoire et descend jusque sur ma clavicule droite. 

- Suis moi.

Il me tend sa main et, dans l'obscurité, me guide jusqu'à la table centrale de la cuisine. 

- Assieds toi là. M'intime-til. 

Ne quittant plus son regard des yeux, je m'exécute lorsque ce dernier vient me murmurer à l'oreille :

- Depuis qu'on est parti, je ne pense plus qu'à ça. Et maintenant je vais enfin pouvoir rassasier mon appétit...

À cet appel dont la subjectivité donne tout le sens, je ferme les paupière et m'apprête à la suite des événements. Mais alors que je croyais qu'il allait m'embrasser, ce dernier sort deux glaces du frigo dont la lumière me dévoile toute l'espièglerie de son sourire.

- Bah alors ? Tu t'attendais à quoi trésor ? Réplique t-il en haussant un sourcil. 

Je passe mes deux mains sur mon visage rouge à outrance.

- Mon dieu Asena. T'es pas possible ! 

Je saisis le cornet qu'il me tend et défis son regard. 

- À jouer avec le feu tu vas finir par te brûler.

Ma menace semble l'amuser. Il s'avance vers moi jusqu'à ce que nos deux nez se frôlent.

- Tant mieux. C'est meilleur quand ça fait mal. On ne te l'a jamais dit ?

Il ponctue sa phrase en mordant subrepticement ma lèvre inférieure puis s'en va vers le salon, me laissant le souffle court assise sur la table à manger avec ma glace dans la main. 

Perturbée par cet échange chargé de tension, je reprends tranquillement mon souffle, arrache de papier autour de ma glace, me délecte de son parfum fraise, puis m'avance doucement vers le salon. 

Lorsque j'allume l'interrupteur d'une petite lampe, la faible lumière s'évaporant de l'abat-jour me dévoile la silhouette de mon adorable, mais énervant, hôte.

Asena est avachi sur le canapé entrain de manger sa glace tandis que son regard narquois suis ma trajectoire.

Je me plante devant lui et il humecte ses lèvres. 

- La glace est à ton goût ? Me questionne-t'il l'air innocent.

Je reste silencieuse et change de sujet.

- Il n'y a personne ?

- Effectivement. Il n'y a personne. Simplement nous deux.

Il me tend sa main et je viens m'installer à côté de lui.

Je fais mine de manger ma glace bien tranquillement et alors qu'il ne s'y attends pas, je lui colle sur le nez. 

- Oh mince. Quel gâchis ! Une si bonne glace...

Face à son air impassible, je continu d'étaler, non sans un plaisir de vengeance, le reste de mon cornet sur ses lèvres. 

Une fois mon travail terminé, il se lève du canapé et se plante devant moi comme je l'avais précédemment fait.

- On ne t'a jamais appris à réparer tes bêtises ? 

L'air innocent, je me mets debout sur le canapé pour être à sa hauteur, et le défis du regard.

- Apprends moi. 

Face à face, la noirceur de ses yeux est à son apogée. 

- Embrasse moi. 

Comme si je n'attendais plus que ces mots pour libérer la totalité de mes désirs, mes lèvres viennent trouver les siennes avec gourmandise. 

Ses mains parcours mon corps et il me prend dans ses bras. 

Durant nos inépuisables baisers, nous montons dans sa chambre et Asena me pose à terre. 

Un instant nous nous écartons l'un de l'autre. L'espace entre nous semble crépiter de désir . Le même désir qui me consume seconde après seconde.

Sa main viens essuyer au coin de mes lèvres un peu de glace à la fraise, puis, décidé à rompre définitivement l'espace qui nous sépare, il s'avance jusqu'à moi, dépose ses lèvres gonflées de désir dans mon cou avant de nous diriger jusqu'à son lit.

Allongée sur ses draps, je me laisse guidée par ses gestes eux même guidés par un sombre instinct.

Je ne peux que suivre ses mouvements.

Je tire légèrement son tee-shirt pour le rapprocher encore un peu plus de moi, poussée par le désir insatiable de sentir son torse contre le mien. Puis mes mains viennent rapidement retirer son tee-shirt ainsi que tout le reste de ses vêtements. 

Il a beau reflété l'image du diable, ce soir je sais que je suis entre les bras d'un ange. 

Ses doigts viennent ensuite délicatement ouvrir la fermeture éclaire de ma combinaison, font glisser les bretelles noires sur mes épaules, puis, tout en parsemant un milliers de baisers le long de mon dos, il retire mes sous vêtements.

Lorsque je me retourne face à lui, je ne vois plus que son sourire. 

J'oublie mes complexes, et mes cicatrices. 

J'oublie tout simplement toutes les raisons qui pourrait me faire douter de moi. 

Douter de lui. 

Mais, alors qu'il s'apprêtait à ouvrir un préservatif, je vois ses sourcils se froncer. 

Il s'approche doucement de moi et caresse ma joue avec tendresse. 

- Lily, est-ce que tu es vierge ? 

Son air soucieux de fais sourire.

Le fait qu'il soit si prévenant vis à vis de moi me touche beaucoup. C'est important de pouvoir communiquer et je suis ravie qu'il me pose la question. 

-  Oui, mais... non. 

Je crois que c'est la première fois que la question se pose dans mon esprit. 

- Comment ça ? S'interroge-t-il.

- Et bien, je suis déjà sorti avec d'autres personnes. Et aux milieux de ces quelques flirt, et bien il y a eu une histoire un peu plus sérieuse... Sauf que ce n'était pas un garçon. 

Asena penche la tête d'un côté, fronce les sourcils un instant, et reporte son regard empli de bienveillance sur moi. 

- Tu es bisexuelle? Me questionne-t-il avec curiosité.

Son air interrogateur me fais doucement sourire. Il est si mignon lorsqu'il est intrigué. 

- Je t'avouerai que je ne me suis jamais vraiment posé la question. Les étiquettes c'est pas mon truc. Mais pour répondre à ta question je dirais plutôt que je suis amoureuse de l'amour, sous toutes ses formes. 

Ma réflexion à le mérite de faire naitre un magnifique sourire sur son beau visage.

- Et moi je suis amoureux de toi. M'intime-t-il avant de me donner un baiser plein de douceur. 

Je me place finalement à califourchon sur lui et plante mon regard dans le sien. 

- Tu sais Asena, dès le premier instant que je t'ai vu tu m'as subjugué.

Ma main parcours les ondulations de ses cheveux .

- Tu es mon évidence. Et quand je dis mon évidence, je ne parle pas du garçon bad boy qui chevauche les motos et les femmes... Non, je parle de toi. 

J'appuie mes parole en pointant un doigt contre sa poitrine. 

- Pour moi il n'y a que toi, rien que toi. 

Ma confidence le touche. Ses yeux s'humidifient et il fait coulisser sa main dans le creux de mon dos pour me rapprocher un peu plus encore de lui.

Ma main remonte vers son visage. 

- J'aime ces lèvres, celles la même qui m'offrent, lorsqu'elles s'épanouissent, le plus beau sourire de la création, j'aime ces yeux dont aucun adjectif sur terre ne saurait correctement définir la noirceur et la tendresse, j'aime cette cicatrice, ainsi que toutes les autres, car même si je les ai haïs plus d'une fois, elle font parties de toi, tout comme les miennes font parties de moi. 

Une larme s'échoue sur sa joue et je reprends la parole tout en caressant ses avants bras meurtris par le désespoir. 

- Il faut y croire. Il faut avoir espoir. Il faut s'avoir aimer, et s'avoir se pardonner. Et moi, Lily Krauser, je jure que je t'aime plus qu'il ne m'étais possible de l'imaginer, que je crois en toi et j'ai espoir en nous. 

À ces mots, Asena enlace ses doigts entre les miens et dans un souffle m'intime :

- Je ne veux plus jamais être séparé de toi.

Hello everybody

En ce dimanche 9 décembre 2018, nous venons d'atteindre les dix milles lectures...

MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI.MERCI. MERCI....

MERCI !

J'espère que ce chapitre vous aura plu (Comme d'habitude mais bon là c'est quand même un chapitre un peu particulier hehe)

En tout cas l'écriture de ce chapitre était très intéressante, bien que complexe je vous l'accorde ! 

PLEIN DE BISOUS ET ENCORE DÉSOLÉE POUR LE RETARD !!!!

À bientôt pour un nouveau chapitre !

Votre amie (pour toujours), 

DAMYRON.

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