chapitre 16
Encore un entraînement qui a failli tourner au vinaigre. Génial... Vivement le prochain match, on passera le montage vidéo. J'ai hâte!
-Ho Alexandre! Allô la lune, ici la Terre!
-Val, tais toi!
-Ne lui dis pas ça!
Je regardais Victor et souris. Il est vraiment adorable. Valentin lui caressa la tête.
-C'est bon Victor, il n'y a pas de problème.
-Il n'a pas le droit de te parler comme ça.
Nous avons tous les deux sourit. C'est vraiment incroyable comment un petit garçon peut être aussi adorable.
C'est enfin le jour du match. Au bout d'environ un quart d'heure, l'écran des scores fit des bruits bizarres et l'image changea. On voyait la tête d'un enfant avec une coupe de cheveux qui ressemblait un peu à un animal.
«Bonjour à tous, cher footballeurs.»
Tout le monde avait peur. Effet réussi!
«Je suppose que vous vous demandez qui nous sommes. Laissez-moi me présenter: je m'appelle Fauve et je suis le guerrier-léopard. Je suis aussi le capitaine de l'équipe Teen Wild, la troisième génération de Loups. Aujourd'hui je viens vous prévenir: nous défiions l'équipe des Lions dans un match de football comme nos prédécesseurs l'ont fait. Je vous donne rendez-vous demain dans ce stade demain à 16h. Je vous souhaite bonne chance.»
L'image se brouilla et le tableau des scores réapparu. On sentait une atmosphère pesante. Je donnais l'impression d'être paniqué mais j'étais totalement serein. Nous avons encore gagné le match (Dieu merci) et nous sommes retournés à l'internat. Le lendemain, j'ai dit à Célestine, une de nos manageuses, que Val, Richard, Victor et moi allions partir en avance pour voir le match (elle ne sait pas que nous sommes des Loups et c'est une amie d'enfance). Arrivés tous les trois [Aïe! Ok Victor j'ai compris! Arrête de taper! Gloups!] Arrivés tous les quatre [Pas taper, pas taper...] nous sommes allés vers les vestiaires. Ça faisait bizarre de voir Nico dans son maillot des Lions et le reste de la meute en Maxi Mix avec les Bêtes Personnelles. Je remarquai alors qu'il manquait quelqu'un. Je soupirai d'exaspération. Je pris une grande inspiration et cracha mes poumons.
-HURRICANE!! OÙ ES-TU!!
Hurricane arriva en courant. Il était vraiment essoufflé.
-Désolé Alexandre, je n'ai pas vu l'heure. Je suis mille fois désolé.
-Pas la peine de t'excuser, tu n'as pas fait de grosse bêtise.
Hurricane baissa quand même la tête et avait la queue entre les jambes.
-C'est bon mon chien, je ne vais pas te punir. Allez, MAXI MIX!
Hurricane et moi fusionnons et formons un ado avec une longue queue de cheval comme la queue d'un animal et les mèches de cheveux du haut pointaient vers le haut comme les oreilles d'un chien. A la fois classe et puissant.
-Maintenant tout le monde est prêt. Valentin, Burn maintenant, tu es le capitaine donc ne me déçoit pas.
-Jamais.
Les Lions entrèrent sur le terrain. Ils attendirent. Encore. Encore. Juste pour nous amuser.
-Il nous lance un défi et ils sont en retard!
-Whyte, ne râle pas.
Un gigantesque brouillard enveloppa le terrain. Nous apparûmes justes devant leurs têtes étonnées.
-Où est votre capitaine?
-Notre Alfa n'a pas pu venir à cause d'une mission donnée à la dernière minute. Je serai le capitaine à sa place. Je m'appelle Burn.
-Burn? Ok, alors commençons le match!
Les Lions engagèrent. Leur attaquant me passa (on ne bougeait même pas un cheveu) et je souris. Soudain, j'ai bougé tellement vite qu'il ne m'a pas vu et je lui ai chipé le ballon. Vous auriez dû voir sa tête, c'était magnifique! Je rigolais intérieurement. J'ai passé le ballon à Burn en souriant. Il traversa la défense adverse comme une flèche d'un certain archer qui transperce la plus épaisse des carapaces. Enfin, il tira. Boulet de canon détruisant tout sur son passage et quand je dis tout, c'est tout. A la fin de la première mi-temps, on menait 28 à 0 et ils étaient très très... crevés. Sauf Nico qui en réalité en forme mais il fait semblant d'être fatigué. Fin du match, 58 à 0. Ils ne tenaient plus debout! Ils furent tous envoyés à l'hôpital. Puis Alex a trouvé le moyen de ramener Nico au bercail. Nous sommes retournés à l'internat et je vis Célestine complètement affolés venir vers nous.
-Enfin vous voilà! Où étiez-vous passés? On ne vous a pas trouvé au côté de Victor!
Je regardai Valentin, un peu inquiet. Lui non plus ne savait pas comment répondre. Je sentis quelqu'un arriver derrière moi.
-Ils étaient avec moi. J'ignorais qu'ils étaient accompagnés.
-Ils étaient avec vous? Je suis rassurée maintenant.
Célestine repartis vers la cafet'.
-Merci oncle Alex, dit Val.
-De rien mais faites attention, la prochaine fois, je ne serai pas là.
-Compris!
Le soir, en douce, nous sommes partis de l'internat et nous avons rejoint la meute. Ce cercle avait duré pendant plusieurs jours. Puis vint l'avant dernier match, contre les Aigles. Ça m'a fait bizarre d'affronter mes anciens coéquipiers. A la fin du match (45 à 0 pour nous, on avait un peu la flemme), Nico leva la tête vers les tribunes et parla d'une voix forte.
-Beast Japan! Vous êtes nos prochains adversaires! Nous allons jouer dans les règles de l'art! L'équipe qui gagnera le prochain match représentera le Japon! Rendez-vous demain, à la même heure! Bonne chance!
Le brouillard apparut et Laurent nous téléporta dans les vestiaires. J'étais excité comme une puce. A l'internat, tout le monde réfléchissait à la tactique à adopter pour gagner le match. Vers 22 heures (on a beaucoup réfléchi), après avoir failli m'endormir 14 fois, je suis allé me coucher. Je fermai les yeux en pensant au lendemain et m'endormis sereinement.
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