Bribe d'antan :

"Chut Alph' ! Tu vas réveiller toute la maison !

-Désolé vic' mais il fait trop sombre je vois rien.

-Oui je sais moi non plus mais on va se faire engueuler si on se fait prendre. Il faut juste que je prenne ma veste et la torche, reste ici j'arrive.

-Vic' ! J'ai peur dans le noir tout seul...je peux pas venir avec toi ?

-T'es énervant Alphio ! Allez reste bien derrière moi, on va passer par le cellier. "

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La porte s'ouvre sur un couloir large au plafond bas. Des tapis orientaux recouvrent le sol, une ambiance lourde et pesante règne dans ce lieu. Zef et devant moi, Asyltis derrière. Je sais ce qui m'attend au tournant de ce couloir. L'embouchure se rapproche, mon rythme cardiaque accélère, j'entend des voix. Nous y voilà. Nous sommes de retour Myria, nous sommes rentrés à la maison.

Le plafond de la salle est haut, c'est une vaste pièce rectangulaire, les murs sont recouverts d'étagères et de diverses choses. Il y a une porte au fond à gauche, je ne la distingue pas mais je sais qu'elle est là, je connais cet endroit par-cœur. La salle est éclairée par des bougies éparpillés un peu partout. Une immense table, elle aussi rectangulaire, se dresse au centre. Et autour d'elle... "Nous revoilà !" déclare Zef avec un large sourire.

"Mimi !" Une grande blonde se jette à mon cou.

"-V...Val...tu...m'étr...angle !

"-Désolé ma vieille !" elle me libère de son emprise, me donne deux coups de poing dans l'estomac et dit : "Tu m'avais manquée Mimi !

-Ne m'appelle pas comme ça !" dit-je en reprenant mon souffle. Un grand sourire apparaît sur son visage. Elle est toujours aussi canon c'est pas possible ! Mais qu'elle brute ! Comment une fille aussi séduisante peut-être aussi bourrin !

"-Salut chérie.

-Pfff, Sandro ! T'as pas changé à ce que je vois." je contourne Valianna et me dirige vers lui. Je le prend dans mes bras puis recule, et prend plaisir à lui donner un grand coup de poing dans l'abdomen. "Ne m'appelle plus jamais chérie ! Crétin !" L'incorrigible, le désespérant, l'irrécupérable Sandro ! Il est tellement imbu de lui-même qu'il ne doute pas un seul instant qu'une femme ne puisse tomber sous son charme. Malheureusement pour lui, aucune femme ne tombe jamais sous son charme car ce petit prétentieux peut s'avérer drôle, gentil, etc mais il reste trop arrogant pour réussir à séduire qui que ce soit (bon OK, c'est aussi parce qu'il n'est pas très très...séduisant...mais il n'empêche qu'il a pleins d'autres qualités !) Je regarde autour de moi, où est-il ? Je cherche du regard la dernière personne qui manque à l'appel. Soudain je croise son regard, au fond de la pièce, près de la porte, tapis dans l'obscurité seul la lueur des bougies reflètent dans ses yeux et indique sa présence. Son regard est froid, c'est comme ça depuis...ce n'est pas le moment pour en parler. Il a l'air triste, tellement triste. Tu le serais aussi à sa place. C'est vrai. Un silence de plomb s'est installé.

"-Myria.

-Ludvick."  Nous restons quelques secondes silencieux, nous fixant puis Valianna brise le silence en s'adressant à moi :

"-Myria, je t'es préparée des affaires propres et de quoi te laver dans la salle d'eau. Nous déjeunerons et discuterons après.

-Merci Val." Je me dirige alors vers la porte au fond de la salle, je le frôle sans un regard, ouvre la porte et pénètre dans la petite pièce. J'enlève lentement mes vêtements. J'examine mon corps, je suis bien amochée. Je prend la bassine, verse l'eau tiède dedans, trempe mon gant et commence doucement à me laver. Je panse mes blessures puis enfile les vêtements propres déposés par Valianna. Je me retourne et fait face à une femme de petite taille, aux grands yeux marrons et aux cheveux châtains tombant à mis dos. Une petite mèche bouclés traverse son visage ecchymosé. Je fais peur à voir. Je passe une bande autour de ma tête, j'ai une vilaine entaille. Je rentre ma chemise de coton trop grande dans mon pantalon, enfile mes vieilles bottines, jette un dernier regard à mon reflet, prend une grande inspiration et ouvre la porte.  

"- Ecoute, je patrouille depuis plusieurs mois maintenant. Je connais leur trajet par coeur, je pourrais très bien y aller !

- Ah, Myria ! Viens t'asseoir avec nous, il y a du potage." Zef à coupé la parole à Asyltis à l'instant où il m'a vu entrer. J'ai besoin de savoir ce qu'il se passe.

-"Je veux savoir ce qu'il se passe." dis-je d'une voix dure

-"Assied-toi" Zef me désigne de la main une chaise libre au bout de la table. Je me dirige et m'assied. Ils me dévisagent tous d'un air inquiet. Un grand silence s'installe. Zef prend alors la parole et de sa voix grave s'exclame : " Tout d'abord Myria, il faut que tu saches que tu n'es pas obligé de prendre part aux événements actuelles. Si tu décide d'y prendre part tu doit savoir que ta vie risque d'être mise en danger, comme il y a 3 ans. Les circonstances sont différentes mais nous avons besoins de toi. A toi de décider.

- Hors de question.

-J'en était sûr !" Asyltis s'est levée et dans son élan a entraîné sa chaise, retombant lourdement sur le sol. "J'en étais sûr ! Tu n'as pas changé !

-Je suis désolé Myria. Nous t'avons laissé le choix. J'espéré sincèrement que tu acceptes. Comprend que c'est pour le bien de tous. " Valianna et Sandro se lèvent et se dirigent vers moi. Je ne comprend pas. Pourquoi est-ce qu'il a dit ça ? Qu'est ce qu'il se passe ? Sandro passe derrière moi tandis que Val se penche à mon oreille et me murmure : "On a pas le choix Mimi, désolé." Une grande douleur apparaît alors à l'arrière de mon crâne. J'ai mal, je ne comprend pas. Des ombres flous s'approchent de moi. Je perd connaissance.

Je me réveille dans une cellule froide. Les murs et le sol sont en pierres. La porte à ma droite est faite de barreaux. Non ! Ils n'ont pas osés ?! Ils m'ont enfermés dans le cachot ! Envahi par la rage, je me relève d'un seul bond. Mauvaise idée ma tête me tourne. J'ai mal au crâne. Je me rassied sur le sol dure et me traîne jusqu'à la porte. A travers les barreaux j'aperçois le couloir au bout duquel un rideau fin me sépare de la pièce principale. "Tu as dit que j'avais le choix !" Mes paroles résonnent contre les murs de pierres. "Zef !" 

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Désolé pour les fautes et pour le chapitre si petit...manque d'inspiration ^^ Dites moi ce que vous en pensez <3