Chapitre 4
Un rayon de soleil de soleil vient caresser mon visage et je me reveille m'apercevant que je suis frigorifié malgré toutes mes épaisseurs de tissus. Il est encore tôt et le sol est recouvert d'une fine couche de givre ATCHOOOOUM ! Avec tous ces changements de température j'ai fini par attraper un ruhm. Mes mains sont congelées et mes dents s'entre-choquent. Malgré tout je réussi à faire un feu et à me préparer un aloysia. Il doit être 7h, il faut que je me remette en route. Il ne me reste plus qu'une journée de marche, je serais arrivée avant la nuit. Je range mes affaires, boucle mon sac et, carte en main, me remet en route. Je dois reprendre le chemin de l'ouest que j'avais quitté pour passer la nuit dans la petite grotte.
Le sentier remonte dans la montagne, il zigzague entre les sapins, se hisse vers le point culminant de la montagne et finit par attérir au sommet pour ensuite redescendre vers la citée de Luxa, capitale de Clarista. Je décide de faire une courte pose au sommet après mon ascension de la matinée. Je vois mon chemin se poursuivre plus bas puis mon regard se pose sur Luxa,ça fait tellement longtemps que je ne suis pas revenue ici. J'observe longuement la ville qui s'étend aux pieds de la chaîne de montagne, un flot de souvenir me submerge et des pensées mélancoliques viennent se joindre à l'état de songe dans lequel je suis plongée. Mes yeux dérivent lentement de l'ouest à l'est, du sud au nord, des campagnes jusqu'au centre de Luxa. Mes yeux sont dans le flou, je suis comme hors du temps, coupée du monde qui m'entoure.
CRAK. Je me retourne brusquement vers la forêt. La tête me tourne un peu, mon mouvement rapide m'a fait sortir de ma rêverie et de l'état de trans dans lequel j'étais ce qui fait que je vois encore un peu flou. Cependant je suis sûr de ne pas avoir rêvé, le craquement de branche que j'ai entendue était bel et bien réel. Je me ressaisi et concentre mon regard sur la forêt. Je ne vois rien. Je commence à douter mais soudain je distingue à nouveau un craquement, il provient d'un buisson. Sans hesitation, mais le plus discrètement possible,je me dirige vers la broussaille. A peine ai-je le temps d'écarter les branches que trois hommes en armures surgissent de ma droite tandis qu'un bras me tire viollement vers ma gauche me fesant perdre l'équilibre et debouler la pente de la montagne. Je me heurte contre des branches, des ronces, des pierres et des rochers tentant désespéremment de me ressaisir et de me raccrocher à n'importe quoi pour stoper ma chute. Des milliards de pensées surgissent de mon esprit, la panique m'envahit mais enfin ma descente s'achève quand j'attrape une branche de justesse. Pendant un quart de seconde le soulagement me submerge jusqu'à ce que je me rende compte que tout d'abord la "branche"par laquelle je suis suspendu,oui je dis bien suspendue, est une ronce pas une branche ce qui fait que j'ai la main en sang et de plus je suis suspendue au dessus du vide me balançant lentement de droite à gauche les pieds balants et je sens un poid extrêmement lourd accrocher à ma cheville ! Attend attend ... QUOI ? Je baisse les yeux, une jolie rousse s'accroche deséspéremment à ma cheville, l'air assez paniquée. "Asyltis ?!" Les deux grands yeux verts se tournent alors vers moi, et un sourire mi embarrassé mi amusé par la situation apparaît sur le visage paresemé de tâches de rousseurs.
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