Chapitre 3

                                                                                Les nains

Les nains sont des êtres de l'ancien temps. Souvent apparentés à l'espèce humaine dans des récits ou des contes, on les considères comme une espèce provenant d'une branche éloignée de la généalogie humaine car, en opposition à la grande taille des elfes et également en opposition flagrante à la physionomie des dragons et des sirènes, les nains sont d'un point de vue physique plus proche de l'espèce humaine que des trois autres. La caractéristique principale des nains est leur petite taille .En effet ils ne mesurent pour la plupart pas plus de 90 cm à la fin de leur croissance, leur petite taille serait surement dut au fait d'une déformation à la naissance et accentué par leur habitation souterraine basse non propice au développement de leur croissance. En comparaison à ce que l'on pourrait croire, les nains ne vivent pas sur terre comme les humains et les elfes mais bien sous terre. Se sont des mineurs et des forgerons,ils creusent dans la montagne à la recherche de pierres précieuses ou d'or et de fer pour ensuite fabriquer des armures, des armes et pleins d'autres objets ornés de bijoux et forgés à la main. Les nains étaient à la tête d'un très important commerce d'armes et d'armures pour les humains et toute autre créature ayant une bonne offre a leur proposer. Les nains sont des êtres robustes et de fort caractère. Malgré leur côté avare, ronchons et rancunier les nains sont des créatures très stratégiques et braves. Se sont des alliés loyaux et des ennemis coriaces.Ils sont passés maîtres dans l'art du combat et ont un certain talent à manier la hache de guerre. Un affront fait à un nain est un affront fait à tous les nains de son clan. Ils ont un sens accru de la justice et sont souvent considérés comme des entêtés. Les nains peuvent vivre jusqu'à 400 ans et possèdent une très bonne mémoire. Ils portent tous la barbe ,y comprit les femmes naines. Les nains sont fières de leur espèce et défendront les montagnes et leur peuple jusqu'à se que mort s'en suive.

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La forêt se trouve désormais loin derrière moi. Je marche en direction de Teary pour pouvoir ensuite emprunter le chemin de l'ouest. À ma gauche je distingue un petit ruisseau et à ma droite une plaine d'herbe à perte de vue. Je marche dans l'herbe encore un peu humide du matin, je lève les yeux, 11h. Dans 1h30 je m'arrêterais pour pique-niquer. Il me reste encore deux bonnes heures de marches pour arriver jusqu'au chemin de l'ouest. Le chemin de l'ouest est un sentier qui part de Teary et traverse tout le pays du vent. Il me faudra ensuite 3 heures pour arriver à mon lieu de campement, dans les montagnes.

Après avoir déjeuner dans la prairie je pris le temps de faire une sieste et d'écrire dans mon carnet de voyage mes premières impressions et mes petites mésaventures dans la forêt maudite. Puis je fît quelques dessins et croquis du somptueux paysage qui m'entourait avec à ma droite toujours les prés d'herbes et à ma gauche le petit ruisseau ; mais désormais je distinguais un peu plus les montagnes du pays du vent et j'étais de plus en plus près de Teary.

En ce moment même je suis au pied de la porte de l'ouest donnant parfaitement sur le pays du vent et donc sur le sentier que je dois emprunter. Je prends un petit temps pour admirer cette porte, cette monumentesque porte ! Elle ressemble un peu à la porte du vieux temple dans la forêt maudite avec tous ses symboles et ses gravures mais cette porte est beaucoup plus grande et plus belle. La porte de l'ouest est en chêne aux reflets dorés, des pierres précieuses y sont incrustées ainsi que des symboles de l'ancien temps. La porte paraît en même temps neuve et très ancienne. Elle est en parfait état mais l'on ressent comme des traces de vécut, de temps écoulé mais qui se serait arrêter à cette porte, on dirait qu'elle a empêché le temps de passer dans Teary."Ilmèrëne" c'est le premier mot qui me passe par l'esprit. "Ilmèrëne" signifie immortel/éternel en ancien elfique, je l'ai lu dans un livre de chez mon oncle.

Bien, il est tant que je reprenne la route. Je marche. Il fait chaud, vraiment chaud. L'air est lourd et étouffant, nous sommes en plein milieu de l'après-midi. Le soleil cogne et je sens mes pommettes rougirent sous la chaleur. Pas un coin d'ombre à l'horizon, je vais devoir attendre d'arriver aux montagnes pour pouvoir me reposer un peu, à l'abri de la chaleur. J'essaye d'économiser l'eau de ma gourde en buvant peu mais il fait tellement chaud que je risque de m'évanouir si je ne bois pas un minimum. La route de l'ouest est poussiéreuse et pleine de crevasses. Je suis obligée de regarder là où je marche pour éviter de me torde les chevilles. Je commence à traîner des pieds sur le sentier et forme de petits nuages de poussières à ma suite. Mes jambes sont lourdes et je sens des ampoules naîtrent dans mes chaussures. Heureusement le ciel s'est un peu couvert est le soleil s'est caché derrière quelques nuages gris, ça sent l'orage. Je suis assez proche des montagnes pour espérer arriver avant que le déluge ne s'abatte sur moi.

J'avais tort. Il me reste encore trente bonnes minutes de marches et je suis déjà trempée jusqu'aux os. La température a chuté mais il ne fait pas encore froid, la nuit risque d'être rude. L'orage gronde. Les éclairs vont commencer à surgir, je presse le pas. Me voilà enfin à l'abri sous les épais sapins dans la montagne. Malgré ma fatigue je décide de continuer jusqu'à trouver un endroit où passer la nuit, en sécurité et au sec. Un peu plus loin sur la gauche j'aperçois une petite grotte éloignée du sentier. Je décide d'y installer mon bivouac.

Après avoir était à la recherche de quelques brindilles et bouts de bois et après plusieurs échec je réussis enfin à allumer un feu. Je pus alors me réchauffer et je m'empressais d'enlever mes chaussures, de me changer et de soigner mes ampoules. Je fît réchauffer mon repas puis soupa.

Enroulée dans mon duvet et ma couverture j'observe le ciel à travers la cime des conifères géants. Le temps s'est adouci et le ciel s'est dégagé, maintenant on aperçoit une énorme lune jaune flotter dans les ténèbres. Le froid s'engouffre dans la grotte et malgré le feu et mes épaisses couvertures je frissonne. Mon bout du nez est congelé mais mes joues sont brûlantes, j'ai dut attraper un coup de soleil à cause de la marche de tout à l'heure.

Tout est calme dans la montagne. On n'entend que le bruit du vent et quelques animaux nocturnes. Je me sens bien. J'ai toujours aimé la nuit, elle a un certain côté apaisant. Une berceuse de mon enfance me revient soudain en mémoire. Au près du feu je commence à fredonnée.

Au boulevard des rêves on y voit des enfants

petits et grands déanbules dans cette vaste allée

qu'on soit riche ou humble paysan

on finit toujours par se perdre, au boulevard des rêves brisés

Le sombre manteau de la déesse recouvre les cieux

les ombres dansent entre les sapins

des gouttes argentées se sont accrochées au plafond bleu

le soleil s'est éteint

Les ténèbres on envahit l'espace

clos tes paupières mon doux enfant

car cette nuit tes ancêtres te laisse leur place

pour que tu partes au boulevard d'or blanc

La montagne s'est tût. Le feu est mort. Je m'emmitoufle alors dans mes couettes et sombre dans un sommeil sans rêve sous les rayons apaisants de mère lune.

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