Aujourd'hui était un jour sombre au Bloc. Les portes étaient restées ouvertes toute la nuit. Heureusement toi, Gally et plusieurs Bâtisseurs aviez réussis à vous cachez dans la Boite. Mais une bonne nouvelle ne reste jamais seule, il y a toujours une mauvaise pas loin pour l'accompagner.

En effet, ce matin, vous avez retrouvé les corps sans vie de presque tous les Bâtisseurs resté dehors. Tu les connaissais bien, tu étais toi même Bâtisseuse. Tu as voulu resté forte et tu n'as lâché qu'une seule et unique larme. Ça te faisait mal de perdre autant d'amis mais tu ne pouvais te montré faible en ce moment.

Vous étiez dans l'après-midi. Les survivants, toi y compris, aviez procédé à l'enterrement de chaque victime. Le dernier enterrement, celui d'Alby, venait de se terminer. Ce qui vous a rendu encore plus triste, c'est de ne pas avoir de corps à mettre dans la tombe.

Tu avais été chargée de rayer les noms du mur. Tu étais seule, préférant n'avoir aucune compagnie pour subir cette épreuve. Le pieu dans une main et le marteau dans l'autre tu rayais les noms un par un.

Il ne t'en restais qu'un seul à rayer: celui d'Alby. Tu approcha doucement la pointe du pieu du A et quelqu'un vint te rejoindre. Gally.

-Ça va aller Aloïse ?
-Ou...ouais. T'inquiète.
-T'es sûre ? T'as vraiment pas l'air.
-Je te dis que ça va ! Dis-tu avec plus d'animosité que tu l'aurais voulu.

Il baissa la tête et tu esquissa un faible "désolée".

Tu te reconcentra sur Alby. La pointe sur le A, tu posa le marteau pour taper. Une larme t'échappa alors que tu commençais à rayer le A. Arriver au L tu éclata en sanglots. Tu te recroquevilla au sol en lâchant le pieu et le marteau. Trop de morts, trop de souffrance. Tu étais resté forte jusque là mais tu ne pus te contenir plus longtemps.

Gally s'accroupit devant toi et te serra les épaules, geste de réconfort chez lui.

-Regarde moi Aloïse !

Tu releva la tête et plongea tes yeux dans les siens.

-On doit être fort. Tout le monde à besoin de pilier. Newt, Minho et Thomas auront besoin de nous. On doit rester fort. Pour eux, pour eux tous.

Tu hocha la tête et sécha tes larmes. Tu repris les outils et termina de rayer le nom d'Alby. Tu avais repris du poil de la bête et tu comptais bien ne pas laissé tomber.

Gally était repartis aider les autres. Tu t'appretais à quitter l'endroit mais tu remarqua le nom de Gally sur le mur. Tu toucha l'inscription du bout des doigts en te demandant comment tu serais si il était mort. Cette pensée te fit trop mal. Tu serais anéantie.

La pensée de perdre l'homme qui te redonnais courage, qui te consolait, qui t'aidait. L'homme qui faisait volé des papillons dans ton ventre. Celui qui te donnait envie de lui sauté au cou. Oui, tu l'aimais, tu l'aimais de tout ton coeur.

Tu partis vers le cabanon et remis les outils à l'intérieur. Il se faisait tard, tout le monde se rassemblait au réfectoire. Tu rejoignis Gally à la table des Bâtisseurs. Tu eus à nouveau un moment de faiblesse en voyant le nombre de rescapés. Gally, le remarquant, te serra légèrement la main. Tu eus un sursaut et le regarda avec détermination.

Poêle à frire vous donna du pain à chacun et alla s'assoir à sa table. Newt, Thomas et Minho se tenaient debout devant vous. Newt parla en premier.

-Silence ! Je vais la faire courte, nous ne savons pas si les portes vont se fermer se soir, si ce n'est pas le cas on se retrouve tous dans la Boite. Tous sans exception. Je sais que tout le monde est attristé c'est pourquoi les deux prochains jours, personnes ne travailleras. Nous aviserons après.

Quand il eu fini tout le monde hocha de la tête et Minho s'avança.

-Demain, je compte retourné courir. Thomas et moi nous sommes mis d'accord, si quelqu'un veut nous accompagner il le peut mais ne devrons nous assurez que son niveau est bon. Nous ne nous ne séparons pas durant la journée. Pour ceux qui veulent rendez-vous juste avant la tombé de la nuit.

Nouveau hochement de tête. Le reste du repas se passa en silence. Tout le monde avait peur que les portes ne se ferment pas.

Au moment où les portes doivent se fermer, l'ensemble des survivants se trouve devant. Gally et les autres Bâtisseurs se tiennent derrière moi, je suis à côté de Thomas.

-Tout va bien Aloïse ? Demanda-t-il.
-Aussi bien que ça pourrait aller Thomas.
-Je sais. Tu comptes venir courir ?
-Je ne sais pas. Je vais peut être essayé.

Le moment tant attendus arriva. Un courant d'air se fit sentir et un vacarme abominable se fit entendre, les portes se fermaient. Vous poussiez un soupir de soulagement. Quand elle furent bel et bien fermées, Minho dit.

-Bon, ceux qui veulent courir, venez avec moi.

Quelques uns s'avancèrent. Toi, tu te tournais vers Gally. Il te fit un signe de la tête. Tu compris et couru vers Minho.

-Ha ! Tu viens aussi Aloïse.
-Yep. Tu croyais quand même pas me laisser à rien faire ?
-Mais non. Bon les gars, on commence.

La soirée se termina bien, tu as été prise et demain vous allez courir dans la section 4. Tu partis dans ton hamac.

Aloïse ! Aloïse ! Au secours ! Aide moi ! Par pitié, me laisse pas !

Tu te réveilla en sursaut. Tu avais fais un cauchemar où Gally et toi alliez courir et où un Griffeur tenait Gally. Tu voulais l'aider mais tu ne pouvais pas bouger et tu l'entendais te supplier de l'aider.

Tu remis ta tête dans le hamac et souffla un bon coup. Tu ferma les yeux et essaya de te rendormir. Soudain, tu sentis une pression sur ta bouche et ouvris grand les yeux.

Gally se tenait devant toi, la main sur ta bouche et un doigt sur la sienne. Il t'intimait de te taire. Tu lui montra que tu avais compris et il enleva sa main.

-Suis-moi. Chuchota-t-il.

Vous vous dirigèrent vers la forêt. Tu adorais venir ici, près du petit lac. Vous vous assaierent près du bord. Il garda longtemps le silence en te regardant. Tu étais gênée.

-Aloïse ?
-Oui. Tu te retournais.
-Ne va pas courir demain.
-Pourquoi ?
-Parce que.

Tu te levas doucement.

-C'est pas une raison Gally.

Il se leva à son tour.

-C'est pas un métier pour toi.
-Qu'es ce que tu veux dire ?
-Que Coureur c'est fait pour les garçons.
-Pardon ?!

Tu sentais la colère montée de plus en plus.

-Je te signale que je cours mieux que tous les garçons qui ont été testés aujourd'hui et que j'ai une bien meilleure endurance !
-Baisse d'un ton ! Dit-il.
-Non je baisserai pas d'un ton ! Ce matin, tu dis que tu me soutiens et maintenant tu veux m'empêcher de faire ce que je veux !
-Et alors ?! Coureur c'est fait pour les garçons ! Point !

Tu ne sais pas pourquoi mais tu te sentais blessée. Gally était un ami très proche et il avait toujours eu confiance en toi. Puis tu te souviens d'un truc.

-Attends ! Tu vas courir demain et Teresa aussi. Tu fais ça pour être avec elle.

Là, ton coeur se déchira. Tu aurais du t'en douter. Teresa est bien plus belle que toi et elle a tous les garçons à ses pieds alors pourquoi pas Gally. Le pire c'est que tu croyais qu'il était différent des autres.

-J'aurais du m'en douter.

Tu tournas le dos et répartis dans la forêt. Des larmes coulaient sur tes joues. Pourquoi ? Pourquoi et surtout comment ? Comment tu avais pu penser que Gally pourrait être amoureux de toi ? Là, tu te sentais comme une idiote.

Alors que tu marchais, tu sentis une main agrippé ton poignet. Tu te tourna et te dégagea de sa poigne.

-Laisse moi Gally.
-Non.
-Laisse moi ! Va retrouver ta Teresa chérie et fout moi la paix !
-T'as encore rien compris toi ! T'as toujours pas compris pourquoi je voulais pas que t'aille courir.
-Si ! Pour Teresa !
-Mais non idiote !

Tu te stopa. C'était pas pour Teresa. Restait-il un peu d'espoir ? Non, non, tu te repris.

-C'est pour quoi alors ?
-Pour ça !

Il posa ses lèvres sur les tiennes. Tu répondis à son baiser. Il te transmit tout sin amour et son envie au travers de ce baiser.
Tu plaças tes mains derrière sa tête et prolongea le baiser. Vous vous séparez à bout de souffle.

-Je t'aime Aloïse.
-Je t'aime aussi Gally.

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Voilà mes petits choux. Encore une fois histoire sur le Labyrinthe. J'adore vraiment ce livre donc je pense que je vais encore en faire.

N'hésitez pas à commander.

Bisous.

Helllia