La Terre Brûlée {Newt}

Enfin un imagine avec Newt. Je l'adore mais j'avais que des idées avec Gally.

Le prénom Alaïs est à prononcé "Alaïsse".

J'utilise le film OK ? Pas le livre.

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   Ça fait plus de quatres jours qu'on marche vers ces putains de montagne qui nous narguent. Plus on marche moins on a l'impression de se rapprocher. En plus ça me laissait du temps pour réfléchir. Je déteste réfléchir, je repense à Chuck, à Gally, à Alby, à tous ceux qui sont morts.

   Je ferme la marche. J'ai la tête baissée et j'avance en regardant les traces que je laisse dans le sable. La tempête fait rage et mes pas s'estompent presque instantanément. Le foulard que je porte ne me protège pas du soleil et j'ai mal à la tête.

   Ça faisait deux ans que j'étais au Bloc et jamais il ne m'était venu à l'idée que cet endroit pourrait me manquer. Pourtant c'est ce que je pense en ce moment.

   Newt est devant moi et boitille légèrement. Je le regarde avec beaucoup de tendresse et de remords. Oui, je suis amoureuse de lui et, en ce moment, je suis en train de regretter de pas lui avoir dit plus tôt. Sur la Terre brûlée, les sentiments n'ont pas leur place.

   Je souffle un gros coup et me concentre sur la marche. Ça fait des heures qu'on marche mais Thomas et Minho ne veulent pas s'arrêter. Mes jambes me font mal et je ralentis de plus en plus. Les autres doivent être aussi fatigué car ils s'exclament.

"-Thomas, Minho ! On doit faire une pause.

-Pas tout de suite. Dit Minho.

-Encore une heure. Renchéris Thomas.

-Non, maintenant ! Dis-je en m'asseyant sur le sol et en croisant mes bras."

   Newt, Fry, Winston et Aris m'imitent. Nos deux comparses soufflent mais s'assoient également. Tout le monde est heureux de faire une pause.

   On a réussi à trouver un abris pour la nuit. Malgré tous les efforts de Minho et Thomas, on ne marchera pas la nuit. Les autres s'étaient éloignés un peu pour discuter en regardant les montagnes et Winston était resté. Il est blessé depuis qu'il s'est fait attraper dans le premier bâtiment où nous nous sommes rendus. Depuis, il n'a pas l'air bien.

   J'ai très peur pour lui, c'est mon meilleur amis. Après tous ceux qu'on a perdu je ne supporterais sûrement pas de le perdre lui aussi.

   J'étais debout et regardais Newt qui était de dos. Je vis Winston se réveiller doucement.

"-Alaïs."

   Je me retournai et le vit avec une arme en main. Je fis un pas en arrière avec les mains devant moi. Il tenait l'arme à deux mains et la pointait sur moi. J'eu encore plus peur quand je remarqua la lueur de folie dans son regard.

"-Winston... Calmes-toi... Repose cette arme.

-Non Alaïs, je veux pas.

-Winston, reposes cette arme ! Dis-je plus autoritaire."

   Il est un peu étonné du ton que j'ai employé pour lui parler. Une larme coule sur sa joue et il saisit la gâchette du pistolet. Je déglutis avec peine. Je fais un pas en avant.

"-N'approches pas Alaïs !"

   Je fais encore un pas en avant.

"-Si tu fais encore un pas, je tire."

   Je n'écoute pas et fais encore un pas. Soudain, je vois son doigt appuyer sur la gâchette. Je sursaute lorsque je sens la balle sifflée près de mon oreille. Une larme coule sur ma joue.

   Le coup de feu a avertit les garçons qui reviennent en courant. Moi, je reste concentré sur Winston, je le regarde dans les yeux et il oublie les autres. Le revolver est toujours dans ses mains qui sont toujours tendues vers moi. Je refais un pas en avant.

"-Alaïs, je t'ai déjà dit de pas avancer !"

   Les autres arrive et s'apprête à bondir sur Winston. Celui-ci est toujours rivé sur mon regard. Il ne faut pas qu'il tire sur les autres. Quand Thomas et Newt s'apprêtent à lui sauter dessus, je les arrête.

"-Stop ! Thomas, Newt, reculez !

-Mais t'es folle ! Me dit Thomas.

-Il va te tuer. Dit Newt.

-Non, il ne me tuera pas. Hein Winston ?"

   Je me tournai vers lui. Il avait le visage pleins de larmes et ses yeux ressemblaient à deux trous vides de toutes traces de vie. Pourtant, je me détendis, je baissai les mains et m'approchai de lui.

"-J'ai confiance en toi Winston. Je sais que tu ne me feras pas de mal. Dis-je doucement."

   Une fois à sa hauteur, je saisis l'arme et la retira délicatement des mains de mon meilleur ami. Une fois fait, il s'écroula au sol et je tombai à genoux. Newt se précipita vers moi alors que Thomas allait voir Winston.

"-Ça va Alaïs ? Demanda Newt.

-Ouais, ouais. Dis-je d'un ton pas très convaincant."

   Je me relevai, l'arme toujours en main et allai vers Winston. Avant de l'atteindre, Frypan me retint.

"-Laisse moi passer Fry."

   Il s'écarta légèrement et je me dirigeai vers Winston. Arriver devant lui, je m'agenouillai et pris sa main.

"-Alaïs...

-Chutt. Gardes des forces. Je sais pourquoi tu as fait ça. Je ne t'en veux pas.

-De quoi tu parles Al ? Demanda Minho."

   Je soufflai et soulevai le t-shirt de Winston. Sa blessure avait encore empirée. Je redescendis son t-shirt et dis.

"-Tu croyais pouvoir me cacher ça à moi ?

-...

-Tu croyais vraiment que j'allais te laisser mourir ?

-Non... C'est pour ça que je l'ai pas dis.

-Tu avais tord.

-Je savais que tu voudrais pas me laisser mourir. Pourtant tu sais aussi bien que moi qu'il le faut.

-Non ! On va bientôt arriver et on va te soigner !

-Tu sais très bien que non."

   Je retenais mes larmes. Une seule coula sur ma joue. Il tendit la main et l'essuia, je l'attrapai et la serrai fort.

"-S'il te plait Alaïs. Laisse moi partir. J'ai failli te tuer et je ne veux pas vous faire de mal.

-Non !

-S'il te plait. Demanda-t-il d'une voix suppliante.

-Non... Je ne peux pas.

-Si tu peux... Tu es forte et tu va réussir. J'en suis sûre."

   Il avait raison. Il avait toujours raison. Je me redressai et les autres vinrent lui dire au revoir. Je suis la dernière. Je m'agenouillai près de lui et le sert dans les bras. Il me chuchote.

"-Merci pour les deux ans de bonheur que tu m'as donné. Prends soin de toi. N'oublie pas, je veillerai sur toi, toujours.

-Merci Winston.

-Et n'oublie pas, racontes tout à Newt."

   Je lui souris. Il était le seul à qui j'ai dis de qui j'étais amoureuse. Il disait tout le temps que c'était réciproque mais je ne le croyais pas.

   Je désserai mon étreinte et regardai le pistolet. Je sentais le regard lourd de mes compagnons. Je pris la main de Winston et y plaçai doucement le revolver. Je me relevai et lui adressai un dernier sourire. Il me le rendit et je dis.

"-Puissions nous nous revoir. A bientôt mon meilleur ami.

-Puissions nous nous revoir... A bientôt ma meilleure amie."

   Je tournais le dos à regrets et rejoint les autres. On recommença à marcher doucement. Malgré tout, je fermais la marche, me retournant de temps en temps. Newt marchait à ma hauteur et me lançait des regards désolé.

   Et là, le bruit que je redoutais tant se fit entendre... PAN !

   J'essayais de rester forte mais finalement je m'effondrais, en pleur. Je tapais le sol de mon poing tellement fort que même en tapant dans du sable je réussis à me lacérer les phalanges.

   Newt se posta devant moi et me prit dans ses bras. Je ne tapais plus le sable mais son torse. Il ne dit rien et pourtant je n'y allais pas de main morte. Toute la rage et la tristesse accumulée depuis des années se déversèrent en un instant et c'est Newt qui encaissait, comme toujours.

"-Calmes toi Alaïs. Ça va allez. Chuchotait-il.

-Pourquoi ? Pourquoi il devait aussi partir ? Ils nous ont prit Chuck, Alby, Gally, Zart, Tim, Ben, et bien d'autres. Maintenant c'est Winston.

-Ils ne peuvent pas tout nous prendre.

-Si Newt. Ils nous ont prit notre enfance, nos parents, notre adolescence et ils sont en train de prendre notre vie.

-Je te dis qu'il y a une chose qu'ils ne peuvent nous prendre.

-Hé bien vas-y. C'est quoi ? Moi tu vois, j'ai totalement perdu espoir."

   Pour toute réponse il colla ses lèvres aux miennes. Le baiser était doux et réconfortant, un peu comme Newt. Je répondis évidemment à son baiser, je passais mes mains dans son cou et jouais avec ses cheveux.

   Avec lui, plus rien n'existait. Plus de problèmes, plus de soucis. Plus de WICKED, plus de Braise, plus de Terre brûlée, plus de morts. Plus rien.

Je profitais de ce moment à fond. Vous vous sépariez à bout de souffle. Vos fronts étaient collés.

"-Avec toi, j'y crois. Dit-il.

-avec toi, j'y crois ! Répondis-je. "

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Voilà. J'espère que ça vous a plus. Je fais beaucoup d'os sur le Labyrinthe mais je vais aussi en faire sur d'autres film ou séries.
Comme d'hab. Commentez et votez.

Helllia



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