La Justice de l'Homme || 19eme Texte
Avant de partir, Stan et Phil m'ont aidé à enterrer ma mère.
- Donc tu sais exactement où se trouve l'endroit ou ton père enferme ces gens ? m'interrogeait le policier.
- En effet, il m'y a emmené hier, avant que toute cette histoire ne prenne une autre tournure... Je vous demande donc de nous y emmener avec l'aide de plusieurs unités de police, afin d'arrêter cette organisation complètement inhumaine et illégale.
Nous nous dirigions donc à présent vers la route où se trouvait la voiture de Phil.
- J'ai des calmants dans le véhicule tu devrais en prendre.
- Attendez, comment savez vous que je prends des médicaments ?
- Tout le monde peut le savoir à la vue de ton visage. Tu ne vas pas bien, et ça se voit.
Stan se rapprocha de moi ;
- Tu lui fais confiance un peu trop vite à mon goût... Il débarque de nulle part puis nous dit qu'il est prêt à nous aider, et toi tu le suis aveuglément en moins de 24 heures ?
- Mais c'est un flic ! C'est le seul moyen de stopper les agissements de mon père. De plus il s'agit d'une opportunité, et quand une se présente, moi je la saisis.
- Je te mets en garde Josh, si jamais il s'avère que...
- Alors vas t'en. Fais demi tour et retourne dans la forêt, si c'est ce que l'on devrait faire selon toi.
Je marquai une courte pause et repris ;
- Je ne te retiens pas.
Et la discussion s'arrêta là. Je ne voyais pas d'autres moyens de sortir de cette affaire, quand une solution se présenta à nous, quoi de mieux ?
Et Stan ne fit pas demi-tour.
A bout de force, nous atteignîmes enfin la route.
Dans le véhicule de police, il y avait de l'eau, et des médicaments.
Je les ingurgitais au plus vite.
Mon état de santé s'était terriblement aggravé ces dernières heures, et si je n'avais pas pris ces calmants, je ne serais sans doute plus debout.
Je ne pus m'empêcher de regarder la voiture en cendres près de l'arbre. Tom, Laure, Anne et ma mère. Ils avaient péri si tragiquement.
Je haïssais à présent celui que je nommais père, durant toutes ces années. Arrachant la vie à chacun de ces êtres, c'est lui qui méritait d'être à leur place, vivant son pire cauchemar jusqu'à la fin de ces jours.
Mais ce raisonnement me remit vite en question, car je soutenais qu'aucun humain n'avait à subir cela, soit même mon père.
C'est à ce moment là que je réalisais que le mot Justice détenait une complexité extrême.
Stan avait raison, ils étaient mieux là où ils étaient ...
Sur la route, je guidais Phil.
- Alors, dit-il, c'est quoi le plan ?
Bah oui, c'est quoi le plan ?
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