La Justice de l'Homme || 18eme Texte

- J'ai entendu un craquement à l'extérieur, chuchota Stan.

- Quoi ?

- Silence...

Nous restions figés quelques instants, à attendre.

Quand un autre craquement se fit entendre, beaucoup plus audible cette fois, et me retira des bras de ma mère.

J'essuyai en vitesse avec ma manche les larmes encore visibles sur mon visage.

- J'y vais, fit Stan.

- Arrête tu es fou ! C'est trop dangereux...

L'arrivée soudaine d'un homme dans la grotte me remplit d'effroi.

Mais à son uniforme je me soulageai très rapidement.

Nous étions sauvés. C'était un policier.

- Je m'appelle Phil.

Il sortît son badge de police.

Ne craignez rien les enfants. Je vais vous aider.

- Comment nous avez vous trouvés ? répond Stan.

- En vérité, nous avions été avertis suite à un accident. Certaines personnes nous avaient même assurés avoir entendu une fusillade.

Mais lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, il n'y avait plus personne.

Seulement une voiture complètement cramée.

Il poursuivit son récit ;

- Nous avons donc fait demi-tour, mais la moitié de mes hommes décidions avant de partir, de vérifier les alentours de la forêt.

Il approcha son talkie-walkie près de sa bouche et se mit à parler.

J'ai trouvé deux enfants, c'est bon vous pouvez rentrer au poste.

- Vous avez dit tout à l'heure que vous allez nous aider...

- Oui, je vais vous ramener au poste de police jusqu'à retrouver vos familles. Vous serez en sécurité là bas.

- Vous semblez ne pas comprendre..., repris-je. Nous sommes poursuivis par une organisation illégale, et qui a causé la mort de plusieurs d'entre nous, et vous voulez me renvoyer chez moi ?!

A ces mots, Stan jeta un rapide coup d'oeil vers le cadavre de ma mère.

Ce qui attira l'attention de Phil.

- Je suis...vraiment désolé, fit ce dernier.

- Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, je suis prêt à vous aider ou plutôt, nous sommes prêts à vous aider.

Je lui racontai alors mon récit, ce que nous avons traverser, endurer, et surtout ce que j'avais vu dans cet énorme sous-sol.

Il semblait très intéressé et rester à l'affût du moindre détail concernant l'organisation de mon père. Il avait sorti un carnet afin de prendre des notes sur ce sujet.

Et, tout en parlant, un sentiment puissant émergea en moi.

Un sentiment rempli de haine, et de colère.

Un énorme sentiment, de vengeance.

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