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Harry
Maison familiale des Horan (Maura)
Mullingar, Irlande.
Je sers contre moi mes neveux. Mes mains tremblent et des larmes me montent aux yeux. Après un gros câlin je lâche les jumeaux qui se dépêchent de rejoindre les bras de ma mère. Maura se rapproche de moi. Elle pose sa main sur mon épaule et me regarde dans les yeux quand je me relève. Je ne peux m'empêcher de la prendre dans mes bras. J'entends ma mère sortir dans le jardin avec les jumeaux. Je suis beaucoup plus touchée qu'elle, ma mère ne le montre pas d'abord pour les petits puis pour moi.
Maura : Calme toi Harry.
Moi : Je ne peux pas.
Maura : Si tu peux, calme-toi.... Elle est vivante d'accord ?
J'hoche la tête et la glisse dans son cou. Mes larmes coulent toutes seules.
Maura : Reste fort pour les petits ils ont besoin de toi, je sais que c'est dur mais vous en avez besoin, on en a tous besoin.
Je la sers contre moi une dernière fois et j'essuie mes larmes qui ont coulées sur mes joues.
Maura : Tu peux aller la voir si tu veux.
Moi : Ouais je vais aller la voir et je passerais voir Niall aussi.
Elle hoche la tête. Je sors en vitesse de la maison pour éviter que les petits ne me voient partir. Je prends la voiture de Maura et direction l'hôpital. Une fois arrivé devant il y a comme toujours des paparazzis. Je cache mon visage le plus possible dans mon pull et j'avance tête baissée jusqu'à l'accueil.
Infirmière : Monsieur que puis-je faire pour vous ?
Moi : Je voudrais savoir le numéro de chambre de Ruby Horan et Niall Horan s'il vous plaît.
Infirmière : Désolée monsieur mais nous n'avons pas le droit de divulguer ces informations seulement la famille est autorisée à le savoir.
J'enlève ma capuche et mes lunettes.
Moi : Je suis le frère de Ruby Horan.
Infirmière : Oh désolé je ne vous avais pas reconnu.
Moi : Ce n'est rien au moins je sais qu'ils sont tranquilles.
Elle hoche la tête et regarde sur son ordinateur. Elle tape quelques chiffres à son clavier. Ça doit être des codes d'accès pour certaines informations.
Infirmière : Monsieur Horan est chambre 210 et madame Horan est chambre 211
Moi : Pourquoi ils ne sont pas dans la même chambre ?
Infirmier : Monsieur Horan est en état de choc et encore fragile nous l'avons mis à part pour éviter d'aggraver les choses.
Moi : Bien merci.
Infirmière : Avant de partir je dois vous dire plusieurs choses sur eux.
Je la regarde bizarrement et elle m'invite à entrer dans une petite pièce derrière le bureau. On s'installe sur les chaises présentes dans la pièce.
Infirmière : Bien comme vous le savez votre sœur a subi un grave accident on va dire. En arrivant elle était dans un état grave mais les médecins ont réussi à la stabiliser et maintenant elle va beaucoup mieux, la seule chose est qu'elle ne s’est pas encore réveillée.
J'hoche la tête, aucun mot ne veut sortir de ma bouche. Je pose mes coudes sur mes genoux et ma tête dans mes mains. J'essuie les larmes avant de faire glisser mes mains dans mes cheveux et de tirer légèrement dessus.
Infirmière : Pour ce qui est de votre beau-frère en revanche lui est arrivé à l'hôpital dans un état second. Il était en état de choc. Il a été mis sous surveillance depuis et il va pouvoir rentrer chez lui. Parce qu’il a besoin de calme.
Moi : Bien il peut être avec ces enfants ?
Infirmière : Il vaudrait mieux éviter pendant quelques jours qu'il reprenne ses esprits ensuite il n'y aura pas de soucis.
Moi : Très bien.
Infirmière : Encore une chose. Monsieur Horan ne parle pas. Ne le forcez surtout pas.
Moi : Bien.
Je me lève de la chaise et je salue l'infirmière avant de quitter la pièce et de marcher jusqu'aux chambres qu'elle m’a indiqué. J'ai l'impression de revenir en arrière. De faire un énorme bon en arrière. La vie et injuste parfois.
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