Chapitre 9
« Usus magister est optimus »
La pratique est le meilleur maître
L'histoire avec le nouveau Brainless avait ébranlé tous les commissariats et avait mis les policiers en alerte.
La police scientifique avait examiné le corps et avait réussi à définir à qui appartenait les alters d'origine. Des personnes déclarées mortes ou portées disparues, dont quelques femmes lors de l'affaire Takagi.
Seuls les inspecteurs en lien avec ces différentes affaires avaient été mis au courant de ce qui se passait réellement : l'alliance des vilains devenait de plus en plus puissante et un trafic d'alter avait lieu dans tout le pays.
Les inspecteurs concernés avaient été rassemblé lors d'une grande réunion et avaient définis ce qu'il fallait mettre en place. Contacter les héros pour les mettre au courant, faire plus de ronde pour éviter des nouveaux enlèvements et surtout enquêter sur tous réseaux qu'il pouvait y avoir. Une nouvelle mesure avait également été prise pour nous protéger, à défaut de pouvoir utiliser les alters, nous avions le droit de prendre nos armes et de nous défendre si on se sentait menacé. Cette mesure me rassura grandement : avec ma phobie, je n'aurai pas pu me battre correctement au corps à corps si quelque chose se passait.
Avec toutes ces nouveautés, je sentais que ma pile d'administratif n'allait pas diminuer et que j'allais sûrement passer plusieurs nuits blanches pour ne pas prendre de retard.
Heureusement pour moi, l'inspecteur Tsukaushi était également de la partie et m'avait proposé son aide si besoin était.
Sincèrement, je ne savais pas si j'étais heureuse qu'on me confie une si grosse affaire ou si j'étais terrifiée. Comparée aux autres, j'avais beaucoup moins d'expérience du terrain, alors il fallait que je donne mon maximum pour ne pas être un poids mort et ne pas faire stagner les enquêtes. Je décidais donc de ne pas révéler ma « maladie » pour ne pas que l'on me mette de côté mais j'avais décidé de vraiment travailler là-dessus et le plus vite possible. Pas question de mettre les autres en danger à cause de mes peurs ou de mes erreurs. C'était donc décidée et terrifiée que j'étais rentrée chez moi. Qu'est ce qu'il allait se passer dans ces prochains mois ? Nul ne le savait réellement.
Pour un peu me changer les idées, je décidais de faire un peu de ménage dans mon salon et dans ma cuisine. Pas mal de poussière avait pris place depuis la dernière fois. Je me fis la réflexion qu'il fallait que je sois un peu plus soigneuse pour l'avenir où j'allais finir par tomber malade.
Une fois fait, je laissais la fenêtre du balcon ouvert pour aérer la pièce. Je ne risquais pas d'avoir grand monde qui allait passer comme ça comme j'habitais au dixième étage de l'immeuble.
Le ménage fait, la lune commençant à pointer le bout de son nez, la douche s'imposait.
Rien ne valait l'eau qui coulait sur sa peau pour se détendre et réfléchir à cette situation. Comme par un réflexe paranoïaque, je pris mon arme avec moi en même temps que ma tenue de nuit. Cela n'allait surement pas me servir à grand-chose mais je me sentais rassurée de la savoir à mes côtés.
Une fois que je me sentais plus détendue et propre, je quittais enfin la salle de bain mon arme en main pour la ranger. Mes pensées s'en allèrent vers Mizuki et vers mon père. Peut-être qu'il fallait que je les appelle pour leur donner des nouvelles.... La première allait sûrement me proposer une soirée pour me reposer et discuter de tout et de rien tandis que l'autre allait pleurer au téléphone que sa fille lui manquait et qu'il voulait que je rentre à la maison. Je soupirais avec nostalgie. Cela faisait vraiment longtemps que je n'étais pas rentrée à la maison... peut-être que d'y retourner pourrait me faire du bien.
J'étais en pleine réflexion quand une voix surgit de derrière mon dos :
-Bonsoir Kuro, j'espère que tu vas bien.
Sans même réfléchir, je me tournais vers l'émetteur de cette phrase, le pistolet braqué sur son visage, prête à tirer au moindre geste suspect de sa part.
Des yeux or cachés par un masque me regardèrent surpris. L'homme leva les mains signe qu'il ne comptait pas être agressif.
- Je ne pensais pas que tu m'en voulais à ce point de ne pas t'avoir rendu mon rapport à temps... Tu veux bien baisser ton arme s'il te plait ?
Je continuais à juger l'homme en face de moi avant de soupirer et de baisser mon arme.
-Est-ce que je peux savoir ce que tu fais chez moi ?
-Je t'avais promis de passer te voir dès que j'aurai un instant et me voilà. Me répondit-il dans un grand sourire. D'ailleurs... je peux savoir pourquoi tu m'accueilles avec ton arme ?
Étrangement, j'hésitais de lui révéler que les policiers avaient le droit à leur pistolet avec eux au cas où. A la place je préférais lui sortir une demi vérité.
-Je suis un peu sur les nerfs ces temps-ci. Désolée pour ça.
Le héros sembla me juger du regard avant de sourire.
-C'est pas bien de mentir Kuro.
Je haussais les épaules face à ce commentaire avant de sortir de ma chambre et de fermer la fenêtre du balcon.
-Tu me dis pas de partir cette fois ?
-Tu vas partir si je te demande ?
-Non !
Je soupirais de nouveau, on dirait que finalement ce n'est pas ce soir que j'allais pouvoir me détendre. Je me retournais vers Hawks pour lui demander ce qu'il avait en tête quand un magazine de couleur vive posé sur ma table basse attira mon attention. A la couverture, je compris de quoi il s'agissait.
-Il n'y a rien qui te dérange par hasard ? Dis-je énervée.
Le héros me regarda curieusement ne voyant pas de quoi je parlais. Ne le lâchant pas des yeux, je lui montrai du doigt la chose.
-Que fout un magazine porno chez moi ?
-Ah ça ! Je voulais le donner à Endeavor pour qu'il puisse s'occuper pendant sa convalescence mais il n'en a pas voulu.
Cette cervelle d'oiseau avait en plus le culot de me sourire de toutes ses dents comme s'il était fier de lui. Sans même lui demander son avis, je pris le magazine et le jeta dans la poubelle de la cuisine.
Avant même qu'il puisse contester je pris la parole :
-Par rapport à ton offre de la dernière fois... Comment est-ce que tu comptes procéder pour me guérir ?
L'homme me regarda étonné de ma demande.
-Tu acceptes que je t'aide ?
-Si je ne veux pas être un poids pour les autres, il faut que je puisse me protéger toute seule. Même si ça ne me fait pas plaisir, si tu as une solution pour m'aider il faut que je l'essaye.
Hawks me regarda de haut en bas avant de sortir son sourire narquois.
-C'est pas comme ça qu'on demande un service ma petite Kuro.
Ce sale piaf commençait à sérieusement m'agacer, je sentais ma veine battre sur ma tempe mais je me retins de dire quelque chose.
-S'il te plait Hawks, aide-moi avec mon « problème ». Murmurais-je les dents serrées.
-Je n'ai pas très bien entendu, tu pourrais parler plus fort.
Je lui renvoyais un regard noir. Il osait se moquer de moi en plus !
-Hahaha, ne fais pas cette tête voyons. C'est bon ne t'en fais pas ! Je vais t'aider. Bon... on va d'abord regarder ta limite et après on verra bien.
Avant même que je puisse faire le moindre geste, Hawks s'approcha de moi à pas de félin me faisant ainsi reculer petit à petit avant que mon dos bute contre quelque chose.
-Attends, n'avance pas autant ! Je ne me suis pas préparée mentalement ! Dis-je d'une voix tremblante.
-C'est justement le but de l'effet de surprise mon chaton. Continua-t-il à avancer avant de s'arrêter à quelques centimètres de moi. Trop proche ! Vraiment trop proche. Je sentais la panique me gagner peu à peu. Sans me lâcher du regard, il essaya de rapprocher sa main de mon visage. S'en fut trop pour moi. Mes jambes me lâchèrent et je sentais les larmes de panique arriver :
-Recule... s'il te plait. Le suppliais-je
A ces mots le héros se recula avant de s'accroupir à ma hauteur.
-Ferme les yeux et respire, concentres-toi sur ma voix... Voilà doucement, c'est bien.
Sa voix était douce, elle n'avait rien de moqueuse. Je me concentrais dessus pour retrouver ma respiration. Une fois fait, je rouvris les yeux avant de regarder le héros en face de moi. C'était la deuxième fois que je perdais mon calme face à lui.
-On dirait que ce n'est pas pour tout de suite que je vais pouvoir te taper. Essayais-je de plaisanter dans un sourire.
Le jeune héros me regarda choquer de mes propos :
-Attends ne me dis pas que c'est ça ton objectif ?
-Ça en fait parti en quelques sortes... répondis-je en me relevant.
Mon cœur avait récupéré un rythme à peu près normal, me permettant de retrouver un semblant de calme. Tranquillement, je me dirigeais vers mon évier afin de me remplir un verre d'eau, par politesse j'en rempli également un pour mon invité qui s'était imposé à moi.
En me retournant, je pouvais constater que ce dernier s'était relevé et s'était assis sur mon canapé. Ses joues étaient légèrement gonflées et son regard était dirigé à mon opposé, il semblait grogner des choses.
Non dérangée par ce comportement je posais le verre d'eau sur la table basse.
-Tu boudes maintenant ? C'est dommage... j'allais te proposer de commander quelque chose à manger pour signer notre collaboration mais bon...
-Je veux des yakitoris !
Pire qu'un enfant pensais-je. C'est donc contrainte et forcée que je commandais des yakitoris et trois soupes de poulet.
La commande passée, j'entendis la voix de Hawks résonner derrière moi :
-Bon, en attendant on va commencer le rapprochement jusqu'à ce que tu puisses me toucher ensuite sans problème.
-Je pense que tu as pu voir que la méthode forte n'allait pas fonctionner.
-Bien entendu ! C'est pour ça que j'ai réfléchi à une autre manière de procéder.
J'étais agréablement surprise. Malgré ses paroles et son attitude, il semblait être un homme réfléchi et qui ne prenait pas de décision à la va vite. Avant même de m'en rendre compte, je sentis une plume me chatouiller la joue. Intriguée je la pris entre mes doigts.
-Voilà le plan, tu vas t'entraîner à me toucher les ailes.
-Hein ?
-Voyons mets y un peu du tien Kuro, utilises ton cerveau. Me regarda-t-il avec son sourire narquois. Si tu ne peux pas toucher des parties humaines, on va essayer avec quelque chose d'autre et je viens d'avoir la confirmation que tu pouvais toucher mes plumes sans soucis. Au fur et à mesure, plus tu te sentiras à l'aise plus tu te rapprocheras de moi.
J'empêchais l'insulte qui lui était destinée de traverser ma bouche, avant de réfléchir à ses propos. Ce n'était pas si bête... c'était même plutôt bien pensé en fin de compte. Faire en sorte que je m'habitue sans me contraindre.
-C'est d'accord ! Je veux bien essayer.
-Ravi de l'entendre. dit-il en enlevant sa veste qu'il jeta sur mon canapé. Il attrapa ensuite ma télécommande avant de commencer à zapper sur les chaines que je pouvais avoir et de s'arrêter sur une émission de variété. Tu peux commencer quand tu veux, je suis bien installé sur ton canapé.
Je soupirais devant son manque de gêne. A la fin de ma thérapie, je lui proposerai des cours de politesse et d'éducation. Un peu de savoir-vivre ne lui ferait pas de mal. D'un pas assuré, je me plaçais dans son dos, derrière le canapé. Avant de tendre ma main vers ses ailes, je m'arrêtais à quelques centimètres de celle-ci, la main tremblante.
Avant de me reprendre et de murmurer pour moi :
-Oh et puis merde ! (nda : en français dans le texte)
Et de plonger ma main dans ses plumes. Ces dernières étaient douces et chaudes, c'était vraiment très agréable de les toucher. Sans m'en rendre compte, je laissais ma main jouer avec ces dernières, tantôt en les frôlant, tantôt en les pinçant. Aucun de nous deux parlait, seuls les bruits de la télé et nos respirations étaient présents. De temps en temps, je sentais les ailes bouger en même temps que le corps du héros lorsque ce dernier pouffait de rire devant l'émission. Curieuse, je brisais ce silence :
-Tu utilises un produit spécial pour les laver ?
Hawks retourna la tête vers moi avant de sourire :
-Non elles ont toujours été comme ça. C'est plutôt une bonne chose comme je ne suis pas très soigneux... Pourquoi cette question ?
-Elles pourraient faire une parfaite literie. Répondis-je sûr de moi sans vraiment réfléchir avant de réaliser la situation.
Le héros ailé me regarda avec un air surpris et choqué avant d'éclater de rire me faisant retirer ma main de ses ailes.
-C'est la première fois qu'on me dit ça. Peina-t-il à rire tellement son rire lui faisait manquer d'air.
-Je... Ce n'est pas ce que je voulais dire ! Criais-je rouge de gêne par ma remarque.
Mais qu'est ce qui m'avait pris de dire ça ! On ne doit pas dire ça à un héros qui utilise ses plumes pour se battre ! Il allait me prendre pour une folle... le héros, lui, n'en finissait pas de rire, il tenait ses côtes signe que ça devait être douloureux. Pour ma part, je ne savais où mettre. Quand soudainement, la sonnette de mon appartement retenti.
-J'arrive ! Criais-je dans l'espoir de cacher mon embarras.
Une fois ma commande récupérée, j'entendis le héros reprendre doucement son souffle. Avant de s'installer à table laissant la télé allumée mais le son baissé. Toujours silencieuse, à cause de ce qu'il s'était passé tout à l'heure, je déposais les plats sur la table, me rendant compte que le squatteur mangeait quand même beaucoup.
Nous nous mîmes donc à table sans un mot, jusqu'à ce que le héros brise le silence :
-Tu vis vraiment toute seule ? Il se sentit obligé de justifier sa phrase au regard interloqué que je lui lançais. Tu as deux chambres et vu le quartier tu dois dépenser la moitié de ton salaire dans ton loyer non ?
-Je vivais avant avec mon père mais il a décidé de rentrer en France à la fin de mon lycée.
-Juste ton père ?
-Ma mère est décédée quand j'étais en primaire. Racontais-je d'une petite voix en serrant un peu plus fortement mes baguettes.
Le décès de ma mère avait toujours été un sujet douloureux pour moi et j'essayais de ne pas en parler.
Le héros ne rajouta rien et je l'en remerciais intérieurement. La télé continuait de tourner et les rires des personnes de l'émission résonna dans la pièce silencieuse. Bien décidé à ne pas me laisser abattre je posais à mon tour une question.
-Ca fait quoi d'être un héros ? Je veux dire, d'utiliser un alter et d'avoir la reconnaissance des gens ? La question pouvait sembler bizarre mais Hawks ne me jugea pas et répondit calmement après avoir réfléchit.
-Honnêtement, parfois c'est embêtant. Il est toujours attendu que tu donnes le meilleur de toi et que tu aies toujours le sourire pour rassurer les gens. J'aurai vraiment préféré être dans le top 20 pour me la couler douce mais bon le destin en a décidé autrement. Cependant, il n'y a pas de meilleur sentiment que quand une personne te remercie de l'avoir sauver. A ce moment tu es vraiment heureux d'avoir mis ta vie en danger. Son sourire à la fin de cette phrase était doux, rien à voir avec les faux sourires qu'il sortait à la télé ou les sourires moqueurs qu'il avait à mon encontre.
-C'est cette reconnaissance que tu cherches à obtenir de moi ? Ma question n'avait rien de négatif, je me demandais réellement pourquoi le héros voulait m'aider et ce que ça allait lui apporter.
-A vrai dire je ne sais pas trop... Un peu de ça, mais aussi autre chose que je n'arrive pas à qualifier... Tu sembles parfaitement lire en moi alors que toi tu ne laisses rien passer, c'est assez difficile de savoir ce que tu penses ou ce que tu vas dire. Cependant, tu restes toujours naturelle et fidèle à toi-même et à ce que tu penses.
-Merci je suppose... Mais je n'ai rien de vraiment particulier et je n'ai rien fait pour mériter une telle description.
-Détrompes toi... Tu dois être la seule personne à me dire avec un tel aplomb que je ne pouvais pas sauver tout le monde et à être sincère face à mon faux sourire... J'ai l'impression que je peux être 100% naturel avec toi, c'est assez reposant, d'avoir un lieu où l'on sait qu'on ne sera pas juger sur ses actions et de penser à autre chose qu'au travail.
-Merci beaucoup... ça fait longtemps qu'une personne ne m'avait pas fait autant réagir. Ça fait du bien de pouvoir exprimer et gueuler sur quelqu'un. Alors merci beaucoup. Je le regardais droit dans les yeux en souriant, je me sentais heureuse. J'avais l'impression de m'être fait un nouvel ami avec qui je pouvais être moi-même.
Je cru apercevoir le héros rougir légèrement avant qu'il ne replonge sur ses yakitoris.
-D'ailleurs ne t'en fais pas, je garderais mon secret pour moi, c'est vrai que c'est un peu bizarre mais qui suis-je pour juger ? On a tous nos sales petites manies.
-De quel secret parles-tu ?
-De ta couette Gang Orca bien sûr ! Mais bon tu es une fan après tout donc ça doit être normal d'avoir ce genre de chose... Dis-moi juste... quand tu invites des mecs chez toi tu mets autre chose ? Parce que franchement quelqu'un de pas préparé risquerait de fuir loin de toi ! Oh je sais ! Je pourrai t'offrir une couette à mon effigie. Ça sera comme si je dormais avec toi ! Hahaha.
J'analysais le flot de parole qui venait de sortir de la bouche du héros quand je rougis de gêne et de colère :
-Y'a pas de haha qui tienne sale poulet cannibale ! Une fois guérie, je te promets que je vais t'en coller une dont tu te souviendras ! Espèce de sale pervers !
Notre collaboration n'allait visiblement pas se faire dans le calme.
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En relisant le chapitre je me suis dit "Mais en fait Hawks c'est un bâtard". J'aime beaucoup les commentaires qu'il fait dans ce chapitre!
Un grand merci pour tous vos commentaires et lectures, ça me fait toujours plaisir. Vos réactions sur certaines phrases me font mourir de rire à chaque fois.
Merci à Chibitonakai pour la correction qui a du coup permis de sortir ce chapitre avec quelques jours d'avance!
J'espère que ça vous aura plu je vous mets une petite mise en bouche pour la prochaine fois :
-La semaine dernière, je suis allée chez lui par surprise et j'ai trouvé un string qui ne m'appartenait pas dans la salle de bain. Sanglota-t-elle. Elle peinait à retrouver son souffle alors je lui tendis la première chose que j'avais sous la main, son verre d'alcool. Elle le descendit d'un trait.
-Peut-être que ça appartient à un membre de sa famille... Sa petite sœur ou sa mère ?
-Pourquoi le string de sa mère serait dans sa salle de bain ? Rétorqua-t-elle en reniflant.
Ah... Touché c'était un bon argument et au vu de son visage, je n'allais pas renchérir sur une possible relation incestueuse...
A très bientôt!
Edit: Merci à Oilosse pour les corrections en plus!!! (oui j'en besoin de deux correcteurs... c'est grâce à elles si les chapitres sont comme ça!! Merci à vous)
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