Chapitre 1
« Hoc Erat in votis »
Voilà ce que je désirais
En sortant de mon immeuble, j'entendis une conversation de jeunes enfants se vantant de leur « super méga alter qui va sauver le monde », ce qui me fît lever les yeux au ciel.
Dans un monde où 80% de la population possède un alter, j'arrivais à faire partie des 20% restants.
Cela ne me dérangeais pas tant que ça. Je n'avais jamais rêvé de devenir une super héroïne et au fond de moi cela me faisait plaisir, j'ai l'impression d'être quelqu'un de spécial.
Oui, cette façon de penser était assez atypique, être heureuse de faire partie d'une minorité... Cela m'avait posé quelques problèmes durant ma scolarité, mais rien d'insurmontable quand on savait où taper pour faire mal à ses détraqueurs.
C'est tout en rouspétant envers la société qui modelait l'esprit des enfants dès le plus jeune âge, que je me mis en chemin vers mon bureau.
Bien que celui-ci se trouvait dans un quartier assez éloigné de mon lieu de vie, j'y allais tous les matins à pied afin de me maintenir en forme et de pouvoir faire une « mini » patrouille des environs.
En effet, du haut de mes vingt-deux ans et après des années de dur labeur et de luttes acharnées avec mon entourage, j'avais réussi à accéder au métier de mes rêves : Inspecteur de police.
Pour moi, les véritables héros étaient ces personnes qui travaillaient dans l'ombre et qui ne demandaient pas de remerciement ou de fans. C'est également grâce aux forces de l'ordre que je vivais encore aujourd'hui, c'était eux qui m'avait sauvé alors que j'avais huit ans. Des policiers, pas des super-héros ! Ces derniers ne devaient pas être intéressés par l'affaire...
Après avoir fait ma petite heure de marche, avoir fait attention aux moindres détails dans la rue puis observé de nombreuses ruelles, je me retrouvai à l'entrée principale du bureau d'investigation du quartier de Harajuku, un quartier assez animé tant au niveau population que divertissement, en soi, un quartier avec de très grande chance de méfait malgré les nombreuses agences de pro héros qui y prospéraient.
C'est en lâchant un léger soupir que je me mis à rentrer dans l'immeuble, je savais déjà ce qui m'y attendais à l'intérieur.
Premier passage obligatoire, les portiques électriques pour desceller les armes et autres.
Deuxième étape, la secrétaire pour récupérer son courrier et pour faire état de présence.
Je ne savais pour quelle raison mais cette jeune femme ne semble pas m'apprécier à la vue des regards noirs et des commentaires dont j'avais le droit à chaque passage devant elle.
Visiblement, ce matin j'eu de la chance, elle est trop occupée à parler de son « Super Brandon monté comme un étalon » ce qui me permit d'éviter une remarque sarcastique.
Une fois mon courrier récupéré, vint le moment de prendre les escaliers jusqu'au sixième étage.
Je pourrai très bien prendre l'ascenseur de service, ce qui me permettrait d'arriver beaucoup plus vite à mon bureau, mais il y avait toujours une odeur étrange et dérangeante qui s'en dégageait, sans oublier qu'à cette heure-ci il est toujours bondé.
C'est donc après plusieurs minutes dans les escaliers que j'arrivai enfin au sixième étage. Ce dernier était plutôt spacieux et était composé dans sa première partie d'un open-space, ce qui permettait aux informations de fuser très vite et de mettre tout le monde au courant dans un laps de temps minime.
Cet avantage était cependant plus utilisé pour faire passer les nouvelles personnelles telles que « Félicitations à Miko-san pour sa nouvelle grossesse » ou encore pour les blagues plus que douteuses des hommes, plutôt qu'à transmettre les données et informations nécessaires à sauver des vies.
Je me dirigeais dans la deuxième partie de l'étage, là où se trouvaient les bureaux personnels, tout en saluant les quelques personnes qui étaient présentes ou qui commençaient à arriver.
En arrivant devant ma porte, je sortis les clefs de mon sac et ouvris ma porte. Un nouveau soupir m'échappa. J'aimais mon travail plus que tout, mais la vision qui se déroulait devant moi avait de quoi refroidir mes ardeurs. Trois gigantesques montagnes de dossiers m'attendaient sur mon bureau.
Dans un métier tel que le mien il était normal de devoir faire de la paperasse, mais comme cela ne faisait que six mois que j'avais pris mon poste et que j'étais la plus jeune, mes autres collègues inspecteurs trouvaient cela amusant de me donner les dossiers qu'ils avaient en trop. A croire que je n'étais qu'une simple secrétaire pour certains.
Nouveau soupir en m'installant sur ma chaise, je n'allais pas tarder à leur faire comprendre que j'étais leur égale et que je devais, de ce fait, être traité tel quel. Chacun ses dossiers, chacun sa merde.
Un toquement à ma porte me sortit de ma rêverie.
-Oui entrez, invitais-je la personne avant de voir la porte s'ouvrir.
-Bonjour Inspecteur Nekota, je viens de voir que vous veniez d'arriver et que de ce fait vous n'aviez pas encore regarder vos mails. Je tenais juste à vous prévenir que le chef a programmé une réunion à dix heures ce matin dans la salle de conférence 3.
-Bonjour Yukio, je te remercie de me prévenir. Je vais voir mes mails de suite.
Ueno Yukio, mon secrétaire, un jeune homme charmant et très compétent dans son domaine. Il était toujours de bonne humeur et avait toujours un mot gentil. C'est sûrement pour cela qu'il semblait être aimé de tous. Je ne l'avais jamais vu s'énerver, mais une rumeur disait qu'il pouvait être effrayant si on faisait l'erreur de l'appeler par son nom de famille qu'il considérait comme vieux et trop banal.
Il faudrait que j'essaye un jour... Cela pourrait être amusant...
-Très bien, je vous laisse alors.
-Attends un instant, l'arrêtais-je, peux-tu me dire qui m'a mis tous ces dossiers ?
-Ah... ce matin encore ce sont les inspecteurs Tanaka et Kubo. Je leur ai dit de ne pas le faire que ce n'était pas votre travail mais ils avaient l'air de s'en moquer comme de leur première cravate. Me répondit-il gêné.
-Encore ces deux pervers machistes... Je vois... Je ne vais pas tarder à avoir une discussion avec eux. Je te remercie d'avoir essayé de t'interposer. Le rassurais-je d'un petit sourire. Tu peux y aller, je t'appellerai au besoin.
-Très bien, à plus tard Nekota-san. Il partit en fermant la porte.
Bien, il était actuellement 8h50 et j'avais une réunion à 10h, cela me laissait très exactement 1h10 pour lire mon courrier, consulter mes mails et commencer cette montagne de dossiers qui ne demandait qu'à s'écrouler par terre.
Je ne pus retenir un nouveau soupir.
xxx
Lire, corriger, signer, ranger. Lire, corriger, signer, ranger. Encore et encore...
JE DETESTAIS L'ADMINISTRATIF ! J'avais déjà du mal à envoyer les papiers de mes impôts en temps et en heure alors pourquoi je me retrouvais à rédiger des dossiers qui ne m'appartenaient pas.
Je ma jurais que j'allais trouver un moyen de me venger de ces deux machistes.
Je levais les yeux vers l'horloge en face de moi, 9h55.
Je soupirais pour la énième fois depuis le début de la journée. Les papiers me demandaient tellement de concentration que j'avais failli être en retard à la réunion.
Je n'avais plus le temps de descendre par les escaliers, il fallait donc que je prenne ce maudit ascenseur.
C'est non sans grogner que je sortis de mon bureau et que je me dirigeais vers l'antre de la puanteur. Avec un peu de chance, l'odeur n'allait pas s'accrocher à mes vêtements.
J'appuyais sur le bouton et attendis tranquillement. Je n'eus pas à patienter très longtemps, ce qui était appréciable quand on était dans ma situation : presque en retard.
Ce le fut moins quand les portes s'ouvrirent. Il y avait déjà des personnes à l'intérieur, deux pour être plus précis... Les inspecteurs Tanaka et Kubo.
Décidément ma journée n'allait qu'en s'améliorant. Je rentrais donc dans ce maudit ascenseur en prenant une expression des plus neutre et en les saluant.
-Messieurs, bonjour.
-Tiens donc Miss Nekota, quel plaisir de vous voir de si bon matin. J'espère que les quelques dossiers qu'on a déposé dans votre bureau ne vous dérangent pas.
- « Quelques » ? Répondis-je, sentant mon agacement monté.
- Voyons, ne le prenez pas comme ça Miss. Dites-vous tout simplement que vous aidez de « vrais » inspecteurs à faire leur travail en leur permettant de faire plus de missions en extérieur.
-L'inspecteur Tanaka dit vrai, en plus vous n'êtes qu'une simple femme, sans vouloir vous offenser bien sûr, mais en tant que tel vous êtes moins apte à faire des choses dangereuses.
Sérieusement, je ne sais pas ce qui me dérange le plus. L'odeur ou les phrases misogynes de mes collègues.
Sous peine que j'étais une femme, qui plus est sans alter, je ne pouvais pas me défendre toute seule ? « Simple femme », du haut de mes un mètre soixante et de mes vingt deux ans j'avais sûrement dû mettre plus de gens à terre que lui dans toute sa carrière.
Je plaignais les femmes de ses deux guignoles, j'espérais pour elles qu'ils étaient meilleurs dans leurs performances sexuelles qu'intellectuelles.
Et puis ce maudit ascenseur qui n'était toujours pas arrivé à destination. Je regardais l'écran qui permettais de connaître l'étage, puis ma montre. Bien, il était 9h57 et je n'avais plus que deux étages avant d'être délivrée.
Je me décidais donc à répondre :
-Messieurs les inspecteurs, je vous remercie de vous inquiéter pour moi et de partager votre travail avec la « simple femme » que je suis. Cependant, il me semble qu'en obtenant mon diplôme et durant les six derniers mois, j'ai pu prouver que j'avais les qualités requises pour être votre égale.
Plus qu'un étage.
-Je vous serai donc grée de me traiter comme tel et de ce fait de ne plus m'appeler « Miss » mais « inspecteur » comme mon poste laisse à suggérer.
Les portes s'ouvrent enfin.
-Que vous êtes susceptible Miss Inspecteur Nekota. Balança l'inspecteur Kubo en sortant de l'ascenseur avec son collègue et en se dirigeant vers la salle.
J'essayais tant bien que mal de contenir la rage qui était montée à ces dernières paroles. Il ne fallait pas que je commette une erreur. Les frapper ne servirait qu'à me causer des ennuis.
Je respirais à grand coup avant de suivre la même direction qu'eux.
-On verra bien qui rira le dernier, bande de blaireaux. (nda: en français dans le texte)
xxx
-Inspecteur Nekota, on attendait plus que vous. Entrez, je vous en prie. Déclara le commissaire Kenji Tsuragamae.
Je m'inclinais poliment devant l'homme-chien pour le saluer avant de sonder la salle du regard. Étrangement, des inspecteurs d'autres quartiers de Tokyo étaient également présents. La réunion devait alors être très importante pour qu'autant de monde se déplace aujourd'hui.
Je décidais de m'installer à une place à côté de l'inspecteur Tsukaushi , un homme assez grand pour un japonais possédant des cheveux noirs et des yeux de la même couleur, et toujours accoutré de son fidèle imperméable beige. C'était un inspecteur respecté et reconnu par tous du haut de ses trente six ans notamment grâce à son implication dans l'affaire Brainless qui a eu lieu l'année dernière.
-Bien, nous allons commencer. Si je vous ai tous fait venir aujourd'hui c'est pour vous parler d'une affaire. Comme vous le savez tous, depuis l'année dernière avec la chute du numéro 1 des super héros, All Might, la criminalité ne cesse d'augmenter. De plus en plus de réseaux de drogues, de prostitutions ou d'esclaves voient le jour. L'homme haussa le ton à cette fin de phrase, on pouvait sentir une grande colère dans sa voix. C'est pour mettre fin à un de ces derniers que je vous ai réuni. Au cours de ces quatre derniers mois, nous avons pu constater une forte augmentation de disparitions de jeunes filles dans le quartier de Kabukicho. Ces jeunes femmes avaient deux choses en commun, elles étaient tout d'abord toutes hôtesses dans des clubs du quartier et étaient toutes âgées d'une vingtaine d'années.
La mission serait de retrouver ces femmes, trouver qui contrôle ce réseau et prévenir les pro-héros pour qu'ils puissent y mettre fin.
Avez-vous la moindre question ou suggestion en ce qui concerne l'affaire ?
Plusieurs mains se levèrent au même moment.
-Combien de femmes ont disparu ? Interrogea l'inspecteur à mes côtés.
Le commissaire prit du temps à répondre, on pouvait voir qu'il ne semblait pas à l'aise avec cette question :
-Environ une cinquantaine. Lâcha-t-il.
Des cris de stupéfaction et des commentaires se firent entendre dans la salle.
-Autant ?
-Mais comment est-ce possible ?
-Pourquoi on ne réagit que maintenant ?
-Silence, gardez votre calme. Il existe plusieurs raisons pour que nous intervenions si tard. Kabukicho est un quartier surveillé par de nombreux héros, mais il y est difficile pour eux de s'infiltrer et de recevoir des informations. De plus, toutes les disparues n'avaient plus de famille ou du moins pas présente sur le territoire japonais, ce qui fait que peu de personnes ont pu signaler leur disparition. Même les collègues de ses dernières ne s'en sont pas inquiété, il y a beaucoup trop de turnover dans ce genre d'endroit pour que cela paraisse suspect.
Cette affaire pourrait se révéler compliquée à exécuter, c'est pourquoi je vous demande à tous une discrétion exemplaire. Si vous avez la moindre piste grâce à vos contacts, il faut nous en faire part dans les plus brefs délais. Suis-je bien clair ? Je compte sur vous tous pour résoudre cette histoire, nous devons sauver ces femmes quoiqu'il en advienne.
En moins d'un instant le calme était revenu et les mains se mirent toutes à descendre. Je sentis mon admiration envers le commissaire évoluer. C'était un homme (un chien ?) digne de confiance. Il faisait toujours son travail à la perfection et avec sérieux tout en sachant motiver ses équipes. J'étais fière de travailler avec un homme de ce calibre.
Je posais à mon tour une question.
-Savez-vous comment nous allons procéder afin de recueillir des informations ?
-Des agents seront postés jour et nuit dans le quartier afin de vérifier les allées et venues des personnes suspectes. Nous comptons également mettre des agents infiltrés en tant que client afin de connaître des informations venues de l'intérieur. Répondit-il en me fixant dans les yeux.
-Sauf votre respect monsieur, je ne pense pas que cela soit suffisant pour collecter des informations à l'intérieur.
Des nouveaux commentaires et ricanements se firent entendre mais cette fois ci à mon encontre.
-Pour qui se prend-t-elle ?
-Les femmes avec leur besoin d'ouvrir leur bouche tout le temps.
-Elle n'est pas un peu jeune pour être ici elle ?
J'entendis les rires étouffés des inspecteurs Tanaka et Kubo mêlés à ce brouhaha. Ces sales vieux... Ils pensaient que j'étais sourde ? C'était vrai qu'une femme inspecteur était très rare même si nous étions au XXIème siècle. Cependant, j'étais loin d'être la première à être entrée dans les forces de police. Il serait temps d'évoluer et de comprendre que les femmes était tout autant capables que les hommes.
Tout en étant perdue dans mes pensées, mon regard n'avait pas lâché celui du commissaire. Ce dernier semblait me sonder.
-Je suppose que vous avez une idée derrière la tête Inspecteur Nekota. Je vous en prie, exprimez-vous. M'encouragea-t-il.
-Merci Monsieur. En effet, je pense qu'en plus de tout cela il serait préférable de mettre un agent déguisé dans un club. Je le vis lever un sourcil signe qu'il m'écoutait et que j'avais suscité sa curiosité . Ce que je veux dire par là c'est qu'il faudrait une hôtesse infiltrée. Les informations seront bien plus nombreuses et avec un peu de chance elle pourrait même être contactée par le réseau.
-Effectivement c'est une bonne idée... Malheureusement la plupart de nos agents femmes qui auraient pu faire l'affaire sont déjà en mission et il serait trop compliqué de travestir un de nos hommes. Réfléchit-il
- Je me porte volontaire pour être cette agent infiltré Monsieur.
Je sentis tous les yeux de la salle se poser sur moi. Ma déclaration semblait les avoir tous calmés. Du coin de l'œil, je constatais que mon voisin avait un léger sourire aux lèvres. Le commissaire, lui, ne m'avait à aucun moment perdu du regard. Il semblait à la fois réfléchir face à ma proposition mais également amusé de ma témérité. Le long silence me sembla durer une éternité quand soudainement il reprit la parole.
-Effectivement cela pourrait fonctionner. Inspecteur Nekota, je vous confie alors la tâche de trouver des informations en interne et de tenir les équipes au courant de l'avancée de la mission. Selon la progression, vous déciderez également quand les Pro-héros pourront intervenir. Des questions ?
Aucune main ne se leva cette fois ci.
- Parfait, je vous tiendrai informés de la suite des événements et de quelles équipes seront postées dans le quartier. Inspecteur Nekota votre mission débutera dans trois jours, je vous laisse vous préparer et trouver des personnes pour finir vos dossiers en cours.
-Oui Monsieur, je ne vous décevrai pas. Pour les dossiers les inspecteurs Tanaka et Kubo m'ont déjà proposé leur aide, je leur apporterai ça dans les plus brefs délais.
-Comme vous le souhaitez. Bien, je clos la réunion. N'oubliez pas de consulter vos mails, un courriel contenant toutes les informations nécessaires vous sera transmis. Ça sera tout. Bonne journée.
Il sortit sur ces mots.
Certains inspecteurs le suivirent pour quitter la salle, d'autres commencèrent des conversations. Pour ma part j'étais encore assise et stupéfaite de ce qui venait de se passer. J'avais réussi à obtenir ma première grosse mission, j'allais enfin pouvoir montrer ma réelle valeur aux autres. J'avais également réussi à rendre la monnaie de leur pièce aux deux misogynes qui se moquaient de moi depuis mon arrivée.
Ces derniers étaient d'ailleurs verts de rage du coup que je venais de leur faire. Je jubilais de l'expression qu'ils avaient, c'était bien fait pour eux.
Je remarquais enfin que mon voisin me regardait avec attention depuis la fin de la réunion.
-On peut dire que vous avez du cran Inspecteur. Félicitations pour votre première grosse mission. Je ne doute pas que vous irez loin dans le métier. Prononça l'inspecteur Tsukaushi avec un sourire.
-Merci Inspecteur, je ferai de mon mieux pour faire honneur à la profession. Si vous pouviez m'excuser j'ai des préparatifs à effectuer. Lui répondis-je d'un léger sourire.
Je sortie à mon tour de la pièce, me plongeant dans mes pensées.
" Inspecteur Nekota, tu as maintenant une mission des plus importantes et il faut que tu te prépares pour qu'elle n'échoue pas."
xxx
Merci à tous d'avoir lu le premier chapitre de cette fic. Un grand merci aussi à Igarakag432 et à ChibiTonakai pour la relecture de l'histoire et des fautes.
N'hésitez pas à me laisser un commentaire, ça me fait toujours plaisir et me permets de m'améliorer.
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