C'était dimanche. Marie et Anne revenaient de la messe, le petit Andy dans ses bras.

En entrant, elle le déposa à terre. Celui-ci se mit à courir vers le coin cuisine en criant : « mami, faim ».

-Andy chéri, ne court pas comme ça, cria Anne qui retirait ses chaussures.

Alors que Marie allait donner à manger à son petit-fils, on sonna à la porte. Anne alla ouvrir en se demandant qui cela pouvait bien être. En Ouvrant, elle resta scotcher après avoir vu la personne qui avait sonné.

-Andrew ? que fais-tu là ?

-Bonjour Anne, dit-il en rentrant, ignorant sa question.

-Qui est-ce ? demanda Marie depuis la cuisine.

Il eut un moment de silence. Anne tremblait. Elle savait que le fait qu'il l'ait raccompagné la dernière fois avait été une mauvaise idée. Il allait tout découvrir et elle ne pouvait rien faire.

N'ayant aucune réponse, Marie revint au salon avec Andy à ses bras et son bol de nourriture. La pauvre se stoppa net en voyant qui était leur visiteur.

-Andrew ? demanda Marie étonnée.

-Bonjour Marie, comment allez-vous ? salua Andrew.

-Je vais bien mon garçon.

Puis Andrew tourna son regard vers le petit garçon. Il n'eut plus aucun doute. C'était son fils. Il se retourna vers Anne, les yeux pleins de colère.

-Je crois qu'on doit parler, lança-t-il.

-Maman, peux-tu emmener Andy à la chambre s'il te plait ?

-Oui, je vous laisse, dit Marie en se dirigeant vers la chambre de sa fille.

Andrew attendit que Marie ne soit plus là avant de lancer :

-Pourquoi m'as-tu caché que j'avais un fils ?

-Ce n'était pas mon intention, répondit Anne un peu honteuse.

-Comment ça ce n'était pas ton intention ? Ou peut-être avais-tu des doutes sur la paternité de ton fils.

Clap ! Anne lui asséna une gifle.

-Je ne te permets de m'insulter de cette manière Andrew. Et j'en ai assez que tu parles de moi comme si j'étais une dévergondé alors que toi tu n'es pas mieux. Quand tu seras prêt à ce que je te donne des explications sans m'insulter, appelle-moi. Pour l'instant, vas-t-en. Je ne veux pas que mon fils ait peur à cause de nos cris.

-Je m'en vais, dit Andrew. Mais sache que je n'en resterais pas là.

Anne se rassis, le regard perdu. Que voulait-il dire par là ?