Quelques heures plus tard, Anne avait accouché de ses deux filles. Elle n'était pas à terme, mais le médecin leur avait dit que le stress qu'elle avait subi avait accéléré les choses.

Andrew entra dans sa chambre d'hôpital.

-Mon coeur, regarde qui veux te voir ? dit Andrew.

Anne tourna la tête vers la porte.

-Maman ? demanda Anne en essayant de se relever.

-Non, reste allonger chérie, dit Marie en entrant sur une chaise roulante car elle était encore faible. Comment te sens-tu ?

-Je vais bien maman, répondit Anne.

Marie s'approcha et prit la main de sa fille.

-J'ai tout vu à la télé. Je suis désolée de ce que t'a fait Brie, dit Marie en pleurant. C'est ma faute.

-Non maman, lui dit Anne en caressant sa main. Ce n'est pas ta faute. Brie a fait ses propres choix.

-Oui, Marie. Anne a raison, dit Andrew. Brie est responsable de ce qu'elle a fait.

-Oui, mais je me dis que si j'avais été plus stricte, ça ne serait pas arrivé.

Andrew et Anne tentèrent de la consoler.

Plus tard, l'infirmière vinrent les chercher pour aller voir leurs filles qui étaient en nurserie. Elles devraient y rester encore quelques jours, le temps de prendre du poids.

-Elles sont tellement belles, dit Andrew.

-Oui, dit Anne en souriant.

-Comme leur mère, ajouta Andrew. Puis il l'embrassa. Je suis tellement heureux. Tu me rends heureux mon coeur.

-Moi aussi, je suis heureuse. Je t'aime.

2 semaines plus tard. Au centre pénitencier des femmes.

-Vous vous êtes décidées à venir me voir ? dit Brie. Qu'est-ce que vous êtes venir faire ici ?

-Chérie, pardonne-moi, dit Marie. Je n'ai pas été très attentive

-Oh, ne t'inquiète pas Marie. Je vais très bien. Tu n'as pas à te culpabiliser. Tu n'es plus ma mère.

-Brie, ne parle pas comme ça à maman, dit Anne.

-Toi, je ne sais même pas pourquoi tu es là, lui répondit Brie.

-Je suis venue accompagner maman et te dire que je te pardonne.

-Je n'en ai rien à faire de ton pardon. Maintenant allez vous en et ne revenez pas. Garde !

Un garde vint chercher Brie et la ramena à sa cellule.

-On l'a perdu, dit Marie en pleurant.

-On n'abandonnera pas maman, dit Anne en essayant de la consoler.